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ladea – un conscient lyrics

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j’suis venue au monde été 88, je repartirai sans regretter
mémoire pleine et les mains vides, beaucoup sculptent leur corps
mais n’ont pas la mentale alors j’y mets les formes quand je discute avec l’instrumental
souvent j’ai peur de notre amour, pour le désordre
je n’ai jamais fait demi-tour face à la folie des hommes
les hommes n’ont qu’une parole, hein, t’es rien si tu t’y fies
j’les connais trop par cœur pour faire l’rêve d’avoir une pt-te fille
je lui inculquerai des valeurs, bien sagement
viendra l’heure où elle se maquillera pour son prince charmant
tu sais tout ça n’est pas qu’un bruit qui court
les yeux rouges et quand le whisky coule les hommes ne pensent vraiment qu’à fourrer tout c’qui bouge
dans mon entêtement, j’me trompe complètement
même le plus intelligent des homme peut mourir bêtement
j’ai rapé des 16 , j’ai rapé là, j’ai rapé d’ici
on grandit pas en attendant que le monde rapetississe
souvent je pense au jour ou j’donnerai vie à un pichounet
mon cœur ma tête israël-palestine sont en conflits depuis que j’suis né
chacun porte sa croix, en bois, c’est pathétique
on ne croit que c’que l’on voit j’ai comprit ça au catéchisme
et j’écris ma vie, quand elle cherche à me défier
giovanni concetto lo cascio était un greffier
ouai raconter sa vie, ou la foutre en l’air
les amis en bois se comptent en stère donc j’hésite même pas en écoutant cet air
t’as des amis avec le succès il y a plus d’refré quand il y a nada
j’veux pas te vexer si t’attends le refrain il y en aura pas
j’écris le livre de la jungle, j’écris notre histoire à nous
ils veulent nous vendre la peau de l’ours avant de tuer baloo
dîtes aux schmitts que j’ai toujours une boulette au cas où
dîtes aux racistes que je n’suis plus rien sans kamel rahou
j’trouverai une terre d’asile, avant que les colons viennent
et si je laisse ma trace ici, ça sera d’la colombienne
en vrai tu sais j’n’ai pas d’problèmes, on s’enterre au tractopelle
depuis que des femmes se foutent en l’air parce qu’elles se trouvaient pas trop belles
j’écris mon premier alb-m, année 2001.3
incroyable ça pique les yeux tellement j’en rêve
j’crois, que dans ce blizzard, rien n’est irréalisable
putain j’m’entends parler comme ma mère et ça m’fait bizarre
sachez qu’en cas d’coups durs, ça n’arrangera pas votre cas d’vous mettre ce morceau et ça, j’me devais d’vous l’dire
les gens me parlent de rap, j’en ai rien à secouer t’façon il y aura plus personne à secourir quand tu recevras c’courrier
tu peux implorer les divinités
si la connerie était liquide j’me serais noyé dans ma débilité
j’ai vu des mecs se mutiler pour leur princesses
j’ai vu leur princesses désinhibées, sucer dans un cl-sse s
c’est pas de la tristesse ou d’la rancœur c’est pire
la réussite a prit la forme d’une mercedes intérieur cuir
les p’t-tes veulent sucer verges compliments, complètements défoncées
j’arrive même plus à faire de phrases, sujet-verbe-complément
et j’pensais, trouver l’courage et l’recul dans ces mots
j’ai raté l’virage j’verrais pas l’sommet sans e.p.o
j’aurais dû t’écouter j’étais trop gamine
j’ai fêté mon anniv avec des potes à nous et d’la cocaïne
on rêve tous d’une pet-te vie, aux côtés d’la mer
puis on gaspille toutes nos nuits à, s’raconter d’la merde
tout paraît tellement logique, si l’homme descend du singe
le singe descend de l’arbre tu finiras dans une branche technologique
tu sais j’ai tellement d’seum et d’remords, en moi
tellement, qu’à ma mort dans l’convoit il y aura un semi-remorque
j’aurais dû écrire des chansons d’amour et faire des slows
parce que ça n’arrange pas les choses d’les dire avec du flow
fais pas le malin car, on a vu plus d’un gars, arriver tout près d’son but louper sa panenka
il faut q’tu grandisses, que tu trouves un vrai taff
pour entretenir le président et sa pét-sse
et si les choses se corsent, ça sert à rien q’tu bombes le torse
tu vas t’faire remarquer comme une bande de corses
et dans ce coma, à c’compte là
un jour j’arriverai p’têtre à faire des rimes avec mes maux d’estomac
perdue dans l’industrie
j’écris des t-tres j’écris des rimes j’écris ma vie
j’ai jeté l’encre sur une lettre m-n-scrite
il faut q’tu t’battes, zinc, pour les choses qui t’animent
parce que les jeunes se flinguent, pour un “qu’est c’qui t’arrives?”
j’aimerai voir mes sœurs me faire une pair d’neveux
j’ai vu papa aimer maman si fort quand elle perdait les cheveux
mêmes tes amis qui s’disent vrais, te font des cr-sses
depuis nos cœurs se sont givrés j’attends la fonte des glaces
et j’me sens bête comme un couillon, qui trouve pas d’eau à la mer
depuis qu’on coule j’ai prit les rames et j’loue mon radeau à l’année
et j’me sens vide ce soir, au fond j’crois en dieu
mais j’crois que j’suis beaucoup trop con, pour me soumettre à qui q’ce soit
entrevues en maison d’disques interviews pour leurs sites mais
vous étiez où quand j’avais tout mes ongles couleur sh-t et
un jour la lumière s’éteindra j’sais pas c’qui m’a prit d’écrire
mon premier seize mais ce jour là j’aurais dû m’péter un bras
maintenant j’peux plus reculer, j’regarde le temps qui m’reste à vivre
j’en ai rien à foutre de savoir l’heure qu’il est
j’suis pas trop k-ssded j’suis un vrai c-sse-tête garde ton psahtek j’suis à deux doigts d’faire un appart-basket
il y a plus d’amour, que d’la médisance des piranhas
cupidon il s’fait chier l’a prit sa licence de tir à l’arc
et si tu croises ma chance pose lui une question de ma part
“pourquoi quand j’additionnes mes rêves j’trouve la circonférence de la terre?”
les hommes sont des chiens, prennent les femmes pour des biscuits
j’suis tellement fier q’le mien trouve pas son courage dans le whisky!
tu sais ça paie pas d’faire le gentil ni d’faire le bandit
fais toi tout pt-t, t’en sortiras grandi!
au milieu des menteurs ces fameux piranhas
si j’me laisse aller j’crèverai comme le leader de nirvana
pourquoi toutes les nuits, j’ai des pensées affreuses?
pourquoi quand j’ai 5 minutes j’les utilise pour m’défoncer la gueule?
un jour j’briserai l’silence, pour aller leur parler d’nous
un jour on s’conportera plus comme des hommes élevés par des loups
j’suis pas encore mère mais j’suis plus une gosse
je sais que penser ne pas faire d’erreurs c’est en commettre une grosse!
ça sert à rien q’je jure sur ma tête
t’façon j’me sens tellement pt-te que j’p-sse mon temps à faire des maquettes
certaines vérités peuvent être fossées
si j’arrête pas d’penser, j’ai la tête qui va exploser
les pt-ts savent qu’on leur raconte beaucoup d’crac
et qu’on ne se fait les biceps qu’en portant nos rêves à bout d’bras
entre idées et pensées noires…
si vous m’surprenez à rêver, s’il-vous-plait pincez-moi!



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