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13 organisé - sous le soleil lyrics

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[paroles de “sous le soleil”]

[intro : jul]
oh, oh, oh
c’est l’ovni au mic’, mec

[refrain : l’algérino]
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
y a des joies, y a de lourdes peines
notre histoire, c’est pas la tienne
rien de nouveau sous le soleil, yeah
j’me vois dans les yeux d’la mama
y a des joies, y a de lourdes peines
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
rien de nouveau sous le soleil, yeah

[couplet 1 : sat]
ma ville est belle mais la vie, elle, y est pire qu’avant
parce que de nos jours ici que ça tire et rien qu’ça vend
si seulement je savais comment remonter dans l’temps
j’crois que plus jamais je reverrai mon m+rs+ille d’antan
j’ai fait le deuil, c’est mort
c’est dev’nu baltimore
je reconnais plus mon centre+ville et mes quartiers nord
on a payé un lourd tribut, on a payé l’prix fort
à qui crois+tu que sont les enfants que la ville dévore ?
dont elle recrache les corps, dont elle noircit les cœurs
mais qu’en ont+ils à faire au fond, c’est pas leurs mères qui pleurent
leurs petits frères qui meurent au pied des barres d’immeubles
nous ont livré, abandonné à notre triste sort
[couplet 2 : l’algerino]
à m+rs+ille, ouais gros tout s’passe dans la tête
laisse pas traîner tes dettes
j’suis calé sur la côte, envie d’me barrer j’prends l’a7
j’partageais mon assiette en souriant quand j’étais à sec
des quartiers sud aux quartiers nord, les p’tits ont faim
ils remontent d’espagne
tu l’sais, n’est+ce pas
moi, j’m’attache pas, basta
t’sais qu’on baise tout, j’suis vers l’estaque
1.3, j’tourne jamais l’dos dans le restau’
chica, une grosse kichta, verte comme pesto
envoie le feu, hachek, y a trop d'[?], [?]
histoires de sh+t, faux chèques
histoires de sh+t, faux chèques, ça vend des kil’, pochette
trahi son équipe pour une p’tite qui a des p’tites fossettes, yeah
comme un vide à combler
la parole de dieu ça m’aide à tout surmonter
j’regarde vers le ciel, sais qu’il m’laissera pas tomber
des quartiers sud aux quartiers nord, des baumettes au pontet

[couplet 3 : jul]
j’suis m+rs+illais comme nasri
pour y arriver, j’ai souffert
combien j’ai pensé aux gens, est+ce qu’ils penseront à moi sous terre ?
tout part de la chambre, un mic’ une carte son
pardon maman, j’ai fini aux geôles mais j’étais pas un mauvais garçon
né dans les quartiers sud
j’trainais dans les quartiers nord
lève le t+max dans les rues, t’entends à coup d'”va niquer tes morts”
ici personne serre les coudes
y a trop d’problèmes d’ego
te jette pas à l’eau, ici même les sirènes donnent des go
ils veulent trop t’voir à terre, gros pour ça j’tiens debout
quand les murs ont des oreilles, les problèmes sortent des égouts
j’ai mon dp ma chabrand, j’ai des soucis, des chagrins
j’fais des erreurs mais j’apprends
eux ils parlent mais ils savent rien
[pont : jul]
c’est la crise quand y a des ‘blèmes dans m+rs+ille
les mamans elles sortent plus, ça a tiré la veille
ça sent la braise, les képis, ils harcèlent
t’façon on va finir seuls dans un coin de m+rs+ille

[refrain : l’algérino]
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
y a des joies, y a de lourdes peines
notre histoire, c’est pas la tienne
rien de nouveau sous le soleil, yeah
j’me vois dans les yeux d’la mama
y a des joies, y a de lourdes peines
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
rien de nouveau sous le soleil, yeah

[couplet 4 : fahar]
j’t’ai pris ton tapis avec une petite paire de cinq
j’t’ai pris ton tapin qu’a exhibé sa paire de seins
avant on était plein, maint’nant, y a plus dégun
au temps des francs, on était [?], on s’aimait, c’était pas pour les gains
nouvelle école, sales sont les codes, [?] et tes potes
sale est l’époque, poussette, coup d’épaule
jadis sous le porche, rien dans les poches
l’amour était proche et aujourd’hui la mort se rapproche
maintenant il faut le plein, l’autoroute à 2.20
dernière paire de requin sans penser à demain
c’est le début d’la fin, tout l’monde a faim
[pont]
tout a changé (changé)
maint’nant c’est le bordel

[couplet 5 : alonzo]
pas trop manuel, plutôt semi+automatique
elle est refaite, l’ami, j’peux t’en dire qu’c’est de l’art plastique
deux ans de loyer entourés par un élastique
on passe très vite d’un air sympathique à saint+patrick
electriques sont les gosses, la vie de narcos
tiens l’arme sans l’arthrose
on attend pas qu’ça tombe du ciel, on fait les causes
t’as grandi dans l’sah
sont froids comme dans glacière à bielsa
chacun porte ses péchés, mais pas dans le même sac
léwé, en journée, toute l’année, trop jnouné
j’peux tourner, contourner
tourne pas trop autour du pot
tu m’remets ? c’est papé
ou plutôt c’est capo
m+rs+illais, essayez, faut payer, c’est capo

[couplet 6 : le rat luciano]
les grands influencent la pluie
tout pour les miens, mon seul appui
muerda sur la piste, j’perds le temps à mettre sous la pluie
le temps en cristaux liquides
le temps à servir les clins
mes larmes sur les gouttes d’encre
mais j’écris sur cristaux liquides
après quelques shots , j’nous r’vois young
une des plus belles vies d’voyou, 1980+quelque chose
par ces temps+là, on était bien libres comme l’art
x temps après, c’est zéro peine comme l’arme, mon silence comme larme
pa+pa+pim, homme à terre, décès
cuillère, ldc sur flaque de sang rdc, c’qu’on a laissé
qui zappe le passé n’a pas d’futur à portée d’mains
qu’est+ce que la peine d’aujourd’hui peut apporter d’main ?

[couplet 7 : menzo]
de saint+antoine, au panier, à la cayolle
avant+après, c’est m+rs+ille, c’est mariole
ça vit au taquet, met l’paquet dans v’là les domaines
gros, raye le parquet, t’as r’marqué, loin est demain
comme la nuit à l’opéra, pas peur d’se salir les mains
qui nuit le paiera, et qui veut salir les miens
1.3 en mode opéra, j’suis dans ma paranoïa
j’viens du ghetto, ya
t’en veux, tu paies le plot, ya
longue vie aux braves qui mettent du cœur pour les 111
y a qu’l’amour de grave, mon sang ose
comme zizou, comme sopra’, comme le j, et merci, oh
flamme jo, toujours aussi haut, c’est m+rs+ille, oh

[refrain : l’algérino]
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
y a des joies, y a de lourdes peines
notre histoire, c’est pas la tienne
rien de nouveau sous le soleil, yeah
j’me vois dans les yeux d’la mama
y a des joies, y a de lourdes peines
m+rs+ille, ouais, c’est dans les veines
rien de nouveau sous le soleil, yeah

[couplet 8 : don choa]
dans une ville qui n’existe plus
des ruines et des cendres, réminiscence
j’ai vu ces rues ruisseler de sang
plus rien n’a de sens
rêve incandescent, rêve de renaissance
retour au réel, petit, redescends
du passé au présent, tout part en fumée
des pensées perturbées, turbulent, tête brûlée
perd du temps à calculer, regarder passer les trains
regarder l’sablier s’écouler grain par grain
des sous au chaud, off+shore
ça sort pas d’oxford
onde de choc, don cho’, trop chaud, gunshot
ici, si ça sort chargé, c’est logique
la psy, ff, pn, l’algé, le j

[pont : as]
et ouais, mon pote, tout a changé, c’est plus les mêmes choses
plus les mêmes façons d’s’habiller, c’est plus les mêmes codes
on reconnaît plus le quartier, c’est plus les mêmes blocs
mais mashallah depuis le temps passé, toujours les mêmes potes
on reconnaît plus le quartier
avant c’était respect, loyauté, plus de complicité, d’amour et de sincérité
on reconnaît plus le quartier
maintenant ça met le pare+balles en été
ça blague pas, la vérité, c’est chaud, y a trop d’rivalité
eh, l’atmosphère est tendue comme un string
entends+tu la voix d’la street, mon art tue
on reconnaît plus le quartier
le petit frère te torture, homicide
tu tchatches plus, t’hallucines au rap cru, aux racistes

[couplet 9 : vincenzo]
t’as reconnu la mélodie, le sang, de la ville au grand cœur
sages poètes de la street, le film des tontons flingueurs
on m’dit qu’tout a changé, méfie+toi de ton frangin
influencé et matrixé par des films à l’accent latin
bats les couilles d’ton cartel, mouille le maillot van buyten
si redbull donne des ailes, j’suis papin, j’suis verstappen
m+rs+ille, city beach, ça va vite, 4motion
viens faire l’tour de la ville sur une scène en slow motion
1.3, papy, étoile, ‘na+’nard tapie on t’fait danser dans la street comme blackstreet “no diggity”
c’est v.i.n de la psy4 a.k.a. [?]
à l’ancienne ça f’sait les 4 m+rs+illais dans ta ville

[couplet 10 : soprano]
déjà, une pensée aux absents
pour eux, j’porte le brassard plein d’sang en imposant mon accent
là où nous ont interdit l’accès
dans c’game j’suis l’vaccin, pas pour tes rolex mais pour mes frères relaxés
ici y a [?] qu’on a grandi dans la soie
on confie pas estime de soi et obsession d’soi
comme le groupe de françois on a la furie et la foi
on porte le keffieh comme les enfants d’rafah dans l’pe+ra
j’suis pas comme eux, j’suis pas commun
j’suis pas con mais, joue au con et la faute, je commets
j’suis une comète comorienne qui commémore les morts des quartiers nord
ici combien se noient pour un billet comme la pochette de kurt cobain ?
ne prends pas notre pudeur pour une image lisse
m+rs+ille ; c’est trop vrai pour ton netflix
m+rs+ille ; c’est sincère comme les larmes d’un daron
et ça ; depuis les grands frères aux surnoms de pharaons

[outro : jul]
tout en détente, sans casque, en deux temps
penser à ramener le bon vieux temps, celui qu’on aime tant
mais bon je tente
on peut pas leur ressembler
13 organisé vient pour rassembler



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