3010 - statement lyrics
[couplet 1 – 3010]
sur la chatte à ton dentier que j’reviendrai en entier
représentant mes îles à t’faire croire que j’suis antillais
ma hiérarchie ancien sur papier ou tapis vraiment subli’
donc un tas d’billets bien habillé
yo, quoi d’neuf, tu sais comment j’oublie personne sur la route
t’es là depuis l’hood, tente d’insérer l’doute
frangin range engin, il faut d’abord que j’enfonce un
en jean valjean , miserable tier-quar, moi j’en viens
délicieux car ces négros n’ont pas vu l’danger
tel le zombie d’miami, ils n’m’ont pas vu manger
une drogue auditive, tous mes bords s’enjaillent
on t’apprend à être sur le qui-vive quand la life t’entaille
comme tout l’monde, ça compte pas quand t’es juste d’grande taille
mon art, une entrave aux voleurs de vague voulant la chaleur d’une phase
guette-moi bien je n’trace pas, magique est l’vase
tous mes frères boug le savent
[couplet 2 – take a mic]
j’fais plus la diff’ entre perforer et performance
deuxième coup, j’compense, j’rapperai tant qu’on m’comprend
m’exercer sur des prods, faut que ce soit constant
dangereux quand qu’on complote, beaucoup trop d’inconscients
plus que contrat et sa caution, qu’une musique comme potion
c’est plus l’époque des postes mais nous postons
en fond d’écran vu qu’y’a plus d’posters
pet-sse, t’as un postérieur qui peut adoucir un gangster
gros, jette ton dossard, t-tulaire comme chaque soir
donc pète une bouteille, j’écris des seizes à chaque soi-f
on perd des potos gros des acolytes à chaque baston
paris c’est la guerre, une prise de tête à chaque klaxon
j’fais chuter la concurrence mais y’a pas d’pluie d’glaçons
j’suis un découpeur de beat, ils font des beats, p-ssons
t’as reproduit mon équipe t’façon, mais tes projets nous les effaçons
garçon, c’est du son mais c’est dans les notes
t’as du mal à écrire, plus trop d’inspi’ dans ton bloc note
j’veux fourrer la régie l’jour où y’a mes cd en stock
j’veux marquer mon époque, piétinée comme une clope
croises les doigts, j’suis trop stock
[couplet 3 – teddy redd]
bientôt tu m’diras « muchas gracias » (amigo !)
tes négros viennent me check, veulent que j’les gracie (mytho !)
ils s’prennent pour drake mais sont plus lui dans degr-ssi
ferme ta gueule et reste -ssis, t’auras besoin d’une pharmacie
mec, la vie t’a déjà farcie. deux-trois bords par-ci
deux-trois morts par là, tellement d’quenelles ici
qu’on m’appelle teddy m’bala m’bala
j’ai pas b’soin d’pelle pour rouler ton bord
j’lui propose une balade quand tu l’appelles
je sais déjà qu’c’est mort, elle t’diras « j’suis malade »
seumés avec du pain dans la bouche, racontent que des salades
rien à foutre de michael jackson, on est bien plus que bad
tu rêves d’être dans un mag, j’veux ma gueule sur un mug
toutes les chiennes sur terre rêvent d’une bague et les chiens d’être thug
un hug si t’as des grosses fesses, la bise si t’es trop ugly
j’arrive les cafards stressent, négro appelle-moi oggy
regarde dans l’fond, tous mes négros dansent le boogie
si c’est la jungle, appelle-moi teddy-lion et toi c’est mowgli
[couplet 4 – bene l’enflure]
tu vas voir c’t’année, j’vais tous les -ss-ssiner
me parle pas d’signer, c’est pas grave moi j’fais pas d’ciné
j’suis en train d’calciner, vous êtes morts dans l’générique
tu vas halluciner, j’ai les punchs, j’ai l’flow, j’ai les rimes
représente paris comme zlatan ou jérémy
on m’a d’mandé un pull up selecta j’big up donc xxx
tu gagneras jamais l’jackpot à miser sur la misère
si tu fous pas ta capote, t’attrapera plus qu’une migraine
le game ? on lui attrape sa queue d’cheval et on l’traîne
c’est vrai que quand on jarte un fleuri en zonzon ça t’freine
regarde mes frères, leur d’mande pas c’qu’ils ont fait, trop d’schizophrènes
si rapper c’est un crime, j’ai d’jà pris dix ans ferme
dans la vie, faut savoir faire des sacrifices
l’inspi vient d’la street comme un sans domicile fixe
la prod est comme mon humeur mais ça sonne pas dirty fils
quand j’rappe, c’est explosif, j’crache des feux d’artifices
oui des feux d’artifice ! en cabine, c’est l’14 juillet
les rappeurs font les roméos avec des sons pour les juliettes
gros cavés d’juments en visuel j’ai mes jumelles
j’vais pas mes jugements, la j-u-g-e, j’lui mets, j’lui mets !
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