abis - question réponse lyrics
[couplet 1]
nous sommes pas des meskines, malgré toutes nos séquelles
ils tuent nos frères en palestine car un terrain s’est fait [shekel?]
il y a que des pions sur l’échiquier, toi tu me juges car j’suis sh-té, laisse moi cogiter, moi ma vérité s’inspire pas du jt
le drame, pour l’éviter faudrait juste qu’on signe
on sortira les ustensiles jusqu’à qu’sarko s’est circoncis, ma gueule
mon futur galope, faut pas que j’compte sur les alloc’
pour plus tard m’payer l’escalope, me rendre compte qu’j’galoche une salope, putain
j’trouve pas l’sommeil quand les douleurs deviennent atroce
parce que chez nous, rêver d’oseille c’est s’retrouver devant la proc’
je sais très bien qu’la france nous baise, donc j’parle d’elle quand j’f-ck la prod
car j’me vois mal à 40 berges encore à vivre d’l’argent d’la drogue
j’en suis pas fier, c’est ça ou manger des pierres
si demain j’mange du ferme, qui -ssumera mes honoraires ?
c’est moi qui merde, c’est moi qu’-ssume, aucunes tenues exemplaires
si cette pét-sse porte mon enfant t’inquiète j’-ssumerais d’être son père
j’suis pas un lâche moi, j’dis hamdoulah dans l’désarois
c’est l’désastre, y’a la cess des armes, certains s’croivent déjà roi
trop maléfique, est leur grimoire, ya le s’reul, la magie noire
un conseil des gens t’en veulent laisse pas ton poil dans l’urinoir
tu sais dans c’pays d’kouffar, ici le mal est tout-par
tu veux la vie à tupac, chahad avant qu’le coup parte
les innocents d’viennent coupable, sans argent comment tir-par
les soucis c’est des gos-va, j’les accueil comme un king-par
[transition]
“pour finir, vous rappez pour quoi en faite ? pour exprimer un mal de vivre, vos opinions ou juste par amour de la musique ? ”
[couplet 2]
la musique j’la baise, elle mérite pas d’keu-sma
j’ai pas l’vécu à michael kyle, j’braque le mic avec le smile
vu qu’on vie pas avec le smic j’sais pas si les keufs on ma tof’, dis leur
qu’j’bouffe au mcdo et qu’j’cherche la, fille à madof, ne parle
pas du medef, la politique j’y connais oi-qu ?
pendant qu’sarko s’branle sur le peuple, sa p’t-te chanteuse se met des oits-d
quand j’vois qu’l’état -ss-ssine, et qu’mes frères résistent
plus l’temps d’hésiter nos sœurs croivent qu’exister c’est mettre des bas résille
j’suis dingue, quand j’ai pas d’résine, j’nique tout, mais j’ai pas d’raison d’le faire
les embrouilles c’est comme les fouffes rhey, on fait parlé le fer
on a perdu trop d’frères, les yeux rouges quand y a les hnouch
j’oublie pas qu’ces fils de putes ont provoqués trop d’allah y lahrmou
déplacer nos mères, pour des huit clos aux -ssises
pour avoir nos places -ssises, on s’comporte comme des de-mer
touts les jours je me démerde, en chien sans vétérinaire
vu qu’la vie est éphémère, j’écrit en tant qu’intérimaire
la merde, ça s’ressent quand on rap
à force de perdre au loto j’ai p’t’être gagné la cotorep poto
les yeux plissés depuis l’lycée j’rêve de tisser ma toile
le rap mon odyssée, applaudissez j’ai pas glisser ma voie
pendant des années, j’sais pas si j’fais parti des d-mnés
un jour j’vais cané, dieu t’le rendra si tu m’as dépanné
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