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akhenaton & faf larage - m.r.s lyrics

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[introduction : akhenaton]
et quand la ville ferme les yeux, on met le poste et puis on roule, la nuit est à nous
y’a plus de riche ou pauvre, on est parqué dans la soute et l’horizon s’ouvre à nos rêves fou
trois mille ans d’épopée, trente ans d’hip-hop et on s’tape pour pas être mis de côté
on doit en faire dix fois plus pour en arriver au même point que les autres et ça parait fou

[akhenaton]
bienvenue là ou j’ai trainé sur le dos mon cartable
où les vrais jouent aux cartes, un gun sur la table
où les samedi, sur la cb c’est carnage
on rayonne sur mare nostrum depuis l’époque de carthage
les liens s’font et s’défont, la peur est palpable
où les gangs de gamins veulent régner sans partage
ça sent le monoï dans l’bus qui part à la plage
et les p’t-tes sont sapées comme au festival à cannes
les gros en place ne cessent de compter leurs fables
on croit plus en rien, on s’sauve juste la face
en face on nous fait la morale, main dans la came
dans les snacks, on reste calme, on regarde la can sur les chaines étrangères
on a pigé leur message, sport et musique ont amorcés le ménage
pendant c’temps, loin très loin de la farce, aux quatre coins de l’europe, mars brille sur la carte
on cogne sur l’instru comme sur sac au muay-thaï
et la catégorie du flow c’est du bon, bye-bye
on jette les vieux démons de notre ville à la c-sse
ou on ch-sse les éléphants comme les maasaï
nous sommes iam, soul swing, psy 4, fonky, aya
tu sais sur le mic’ c’est que des putain d’super saiyan
le chemin est long quand on part de la cave
mais ça fait mal a chaque fois quand on sort de la base

[refrain]
m.r.s, parle vrai, page de fait
écoute fils, tu veux du style ? on a l’style
m.r.s, parle vrai, page de fait
écoute fils, tu veux des rimes ? on arrive
m.r.s, parle vrai, page de fait
écoute fils, tu veux du style ? on a l’style
m.r.s, parle vrai, page de fait
écoute fils, tu veux des rimes ? on arrive

et quand la ville ferme les yeux, on met le poste et puis on roule, la nuit est à nous
y’a plus de riche ou pauvre, on est parqué dans la soute et l’horizon s’ouvre à nos rêves fou
trois mille ans d’épopée, trente ans d’hip-hop et on s’tape pour pas être mis de côté
on doit en faire dix fois plus pour en arriver au même point que les autres et ça parait fou

[faf larage]
m.a.r.s toujours dans la place
larage et akh ont laissés des traces
indélébiles depuis la planète mars
on a jamais quitté le nid
jamais on oublie nos racines
tue-nous pas, même après le platine
obligé d’en faire plus pour prouver
il faut s’arracher sinon obligé de bouger
une pensée pour les frères qui triment sans débouchée
nos rues trop longtemps abandonnées
on fait des victimes mais on est fier, champion !
nique les caricatures bidons, à l’écran ils voudraient qu’on f-sse les bouffons
les faits-divers de la french co’ sont enterrés
les gosses cherchent le butin, où il est sans s’cacher
elle est comment la vie ici ? demande au prophète
rêve de villa à la corniche d’une réput’ aux baumettes
manque de taf’, là il faudra plus que starbuck
la star c’est la beuh, le bizz et les barbec’
les -ssoc’ bossent dur pour s’imposer
dans les quartiers où les gosses rappent pour s’affirmer
mais les pouvoirs publics s’font prier
seule la bonne mère veille sur les m-rs-illais
connexion corsica, afrique, italie, espagne
génération métissée de talents et d’espoirs
la tchatch [shoot ?] avec la mauvaise foi
nous c’est mieux, et même nos fachos ils le sont plus que chez toi
ces enculés s’cachent comme les rats
mesure pas qu’cette ville a juste besoin d’gent-ar

[refrain]



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