akhenaton & faf larage - ppdlm lyrics
[introduction]
tous les jours, la vie moderne engendre une nouvelle espèce de philosophes
voici leurs histoires
[faf larage]
j’suis un pur produit de la merde ambiante
un mélange de défauts, de travers et de haine refoulée par les gens
j’m’alimente de pubs et d’tv-réalité
les docus de société, rien à carrer
j’suis con et j’veux le rester
j’viens faire peur aux tout pet-ts
leur dire qu’y’a pas d’avenir
que papa s’tape tati et pousse maman au suicide
acide, acerbe, hypocrite et pervers
et j’t’emmerde, te fais pleurer à la mylène farmer
on est pas égaux, qu’est-ce que tu crois ?
mon kiff c’est de te croiser dans la rue, broyé par la vie et l’rouge, le short plein d’p-sse
j’donne pas dans le caritatif
là je fuis alors excuse pour le tsunami, j’avais pas un rond, pas d’ami
j’rends pas de service gratuit, m’en fous d’ta vie c’est cuit
et cherche pas une épaule pour chialer, c’est si grave tant pis
jaloux, envieux, des jeunes et des vieux
tes proches me détestent, mais j’ai pas besoin d’eux
je viens pour frapper le faible car le fort m’intimide
la veuve et l’orphelin ont peur de mes gifles
après une cuite, j’suis pas un héros
f-ck néo, dans la matrice je suis l’défaut
celui qui fout rien mais qui veut le magot
injusticier dans l’âme et j’exploite vos handicaps
et si ça fait des drames, j’y fane, regarde, et rit aux larmes
je repends des rumeurs degueu’ à table sur un homme et une femme, et je hais les autres et leur bonheur a besoin d’un pavé dans la marre
j’suis pour la dépression, pour que t’ailles en prison, le chômage c’est trop bon, les traders ont raison
je viens plomber l’ambiance comme carrie au bal
comme un quick avec un sprite sans bulle et des frites froides
je tape où ça fait mal, traitre ouais j’suis prêt à tout
je suis en mode fight club, tu peux m’donner des coups
je croque dans ton crâne, je viens prendre ma place
regarde bien dans le miroir et tu verras ma face
[refrain]
j’veux vous voir en bas
la main en avant des mendiants, faire les poubelles à plein temps
personne avant moi
eh m’sieur l’agent, c’est bien beau le fauteuil roulant mais j’étais là avant
nan j’te connais pas
la famille, les parents, à qui faut raquer les cadeaux à noël tous les ans
pur produit de cette sale mental’
[akhenaton]
je sors du trou du cul de la crise
j’rêve de paillettes et de gloire
de plein d’femmes à poil et de cristal à boire
mon p-sse-temps c’est la tise, j’peux te lire l’avenir dans un verre de pastis sur le comptoir
avec les collègues au bar, on parle des problèmes, de tous ces parasites à l’affut d’une belle aubaine
et franchement la france, pour ces crouilles, elle est trop belle
j’aimerais le dire à ma femme mais j’peux pas vraiment, elle est trop bête
alors c’est avec dédé que j’fais mes théories
on nous raconte que le danger c’est les météorites
pas du tout, c’est la cité au bout d’la rue et les jeunes qui y vivent, c’est un putain d’nid à terroristes
des fainéants qui n’attendent que le coup d’pouce, oh mohamed
t’as inventé qu’un truc, c’est le couscous
du chômage à la c-sse, c’est à nous qu’il faut penser monsieur bourdin, je le demande
“mais qu’est-ce qu’on fait pour les français ?”
je pourrais aimer les bleus, vanter l’équipe et la louer, mais c’est pas l’équipe de france, c’est celle du zimbabwe
vu c’qu’ils font dans le monde, j’en attendais pas moins ces derniers temps
on a déjà dégagé sec tous les rabouins
j’aime trop ma vie, j’ai pas l’temps de penser aux mouflets
ça chie partout et ça braille quand ça veut bouffer
ça pue le mustela, la p-sse et le nutella
ça c-sse les couilles, pire que ces putain d’vuvuzela
mon beauf a monté sa boite dans l’bâtiment, ça marche, il fait 50% au black pratiquement
j’ai fait mon devoir citoyen, moi anonyme mais plus qu’ça, je l’ai balancé à l’urssaf
pauv’ con maintenant qui pleure à sa stupide sœur parce qu’il doit vendre sa mégane et son téléviseur
quand j’vois les autres dans la merde, ça m’va, car ça fait chaud au cœur de voir qu’y a pas qu’moi
ouais
[refrain]
j’veux vous voir en bas
la main en avant des mendiants, faire les poubelles à plein temps
personne avant moi
eh m’sieur l’agent, c’est bien beau le fauteuil roulant mais j’étais là avant
nan j’te connais pas
la famille, les parents, à qui faut raquer les cadeaux à noël tous les ans
pur produit de cette sale mental’
[outro]
ils sont déjà chez vous, et ils vont tous vous ken
n-gga
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