aladin 135 - versatile lyrics
[couplet 1]
wesh ma gueule, ça va ou quoi ? ça fait un bail que j’t’ai pas vu
comme le clochard de l’avenue qui m’a dit “décale-moi un zdar”
un soir j’ai dormi dans la rue, maintenant j’dors dans le tel-hô
j’en suis fier et j’en abuse, j’fais que fumer du bédot
et toi, qu’est-ce tu racontes ? ici, on parle beaucoup de toi
tu rappais bien, tu faisais ci, tu faisais ça, mais tu savais pas
tu savais rien mais t’étais cool
ici, on fait la fête, on fume la douce
achète une paire potable, une paire qui tienne la route
wesh ma gueule, tu perds la tête et elle paraît grosse
aladhyde 2.0, tu pourras pas m’ter-sau
ma voix : un gun qui parle, une rage qui s’voit
toi, tu ne fais que cer-su
perdu dans la tendance, je sais qu’t’as plus d’une excuse
qu’est-ce tu racontes, gros ? moi j’veux la vie que j’mérite
parcourir l’amérique et pas seulement fumer ma conso’
faire p-sser mon son dans des grosses consoles, consommer des consorts
arrêtez d’faire les cons l’soir, c’est concevable ou pas ?
on constate tout l’soir tous les trons-pa sournois qui te contactent ou pas
(et au final), amertume dans tes propos
à quoi ça sert de vivre triste et d’refuser c’qu’on t’propose ?
pour que t’aies plus la grise mine
fallait qu’on s’barre, fallait qu’on pense à autre chose
et qu’on arrête de s’battre ou d’se faire courser par les viles-ci
wesh ma gueule, t’es sérieux dans c’que tu dis ?
le rap c’est juste un concentré de peine qu’on étudie
nan, nan, c’est pas trop ça, y’a plusieurs choses dans la vie
t’écris des textes beaux certes mais tu vas tomber du navire
à force de côtoyer la haine, les larmes, j’te vois qui baisse les bras
un jour tu pètes les plombs, un jour tu perds tes gars
un jour tu mets les gaz, un jour tu fais des phases
et tout ça pour quoi ? pour une bête de blonde
[refrain]
j’t’entends qui parles de moi quand on est deux dans ma tête
on s’énerve tard le soir comme un geush sans sa ‘teille
des désirs flinguent des vies, indécis, intrépide
pas très naïf ni saint d’esprit donc j’fume la beuh sans arrêt
ouais c’est toi qui parles de moi quand on est deux dans ma tête
on s’énerve tard le soir comme un geush sans sa ‘teille
des désirs flinguent des vies, indécis, intrépide
pas très naïf ni saint d’esprit donc j’fume la beuh sans arrêt
[pont]
et j’essaye d’oublier tous ces cauchemars
pour ma mère j’aimerais qu’on s’en aille autre part
j’aimerais enfiler un beau costard
mais tu sais, re-frè, y’a la rue qui m’cause grave
[couplet 2]
tu rends les armes, le rap d’avant c’était trop dur
à errer dans la ue-r
j’suis trop baisé depuis la naissance, t’as décidé d’baisser l’allure
j’ai décidé d’aider mes frères, tu fais que plaider ta défense
et tu voudrais viser la lune
mais qu’est-ce t’as cru gros ? tu vas te perdre là-bas
faut pas qu’tu baisses la garde
laisse la larme couler tant qu’tu pètes la malle
évite le revers de la lame
vite sévir si t’aperçois des chiennes de la c-sse
évite le pire et fidélise tous ceux qui mettent de la rage
paire de huarache pour tes pieds, dégaine de malade tout l’été
ouais je sais qu’tu vas tout baiser, faut pas qu’tu perdes la face
[refrain] x2
j’t’entends qui parles de moi quand on est deux dans ma tête
on s’énerve tard le soir comme un geush sans sa ‘teille
des désirs flinguent des vies, indécis, intrépide
pas très naïf ni saint d’esprit donc j’fume la beuh sans arrêt
ouais c’est toi qui parles de moi quand on est deux dans ma tête
on s’énerve tard le soir comme un geush sans sa ‘teille
des désirs flinguent des vies, indécis, intrépide
pas très naïf ni saint d’esprit donc j’fume la beuh sans arrêt
[pont]
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