ali'n & cesko - la meute lyrics
[couplet 1 : cesko]
bienvenue dans le pays des troupeaux bien gardés
c’est plein d’frontières plein d’barrières, le berger vit à l’elysée
mais il a plein de collègues, des rédactions aux commicos
ou dans les usines mais jamais pour faire l’sale boulot
l’étable pue la mort, ça caille et c’est bien sombre
les auges sont souvent vides alors les estomacs grondent
mais les moutons et pigeons continuent à faire la ronde
les bêtes les plus dociles sont laissées en liberté
les sauvages harnachées, muselées et attachées
il reste quelques farouches qui p-ssent encore sur la clôture
mais la culture pastorale les aura à l’usure
on sait apprivoiser le plus b-st–l du bétail
domestiqué, dressé à l’abattoir ou à la mitraille
on vit en liberté mais derrière un enclos bien épais
un brin d’herbe à brouter, mastiqué à l’ocb
la transhumance c’est l’dimanche devant un berger éclairé
qui dispense la morale, les vertus d’la docilité
ils ont cru trop bien faire à planter les barrières
dans nos têtes, nous indiquant l’art et la manière
de vivre bien, de vivre sain dans le troupeau citoyen
ils ont inculquer les codes de l’être humain
et tu n’as que peu de marge quant à la procédure à suivre
ce qui est sûr c’est qu’l’argent à le pouvoir de te rendre ivre
libre tu seras au milieu des lois de l’homme
comprimé entre tes rêves et le réveil qui sonne
tu seras cet animal docile, invisible comme le vent
automate dans les prairies d’la vie et dans les champs
mais le troupeau ne sera jamais perdu
le berger a son bâton, ses chiens, le code civil et la pub…
[couplet 2 : ali’n]
je rappe par survie, par instinct, pour les miens
pour tous les loups en chien, pour tout ceux qui ont faim
la meute solidaire, aux esprits solitaires
pas de place pour les faux-frères et les vautours aux grands airs
la quête c’est la vérité, j’ai tout fait pour la mériter
pluie de mensonges, l’humanité en a trop hérité
j’ai l’flair pour déloger les charognards et leur bande de connards qui monnayent chaque jour nos carc-sses pour une poignée de dollars
les bergers veulent nous mettre en cage sous lune artificielle
j’veux leur refiler ma rage mais on n’est pas nés sous l’même ciel
ils se font un peu les maitres, nourrissent d’une main et tapent de l’autre
que je sois traité comme un traitre si je grogne sur les nôtres
comme l’agneau devient mouton, mes louveteaux seront loups
et si t’approches nos rejetons, notre gueule seule on ouvre
je ne suis pas hors-la-loi car je n’ai pas foi en ta justice
et ne me crois pas aux abois car je suis sur ta piste
[couplet 3 : cesko]
mais à trop vouloir traquer, parquer l’animal, notre poil s’est vite dressé
ensemble on a apprit à se rebeller, à s’cacher, à s’montrer
a guetter, à hurler et à charger
car quand deux loups se rencontrent les agneaux peuvent trembler
des plateaux jusqu’aux steppes, ça va ch-sser, ça va grogner
ca va rapper et notre peau n’sera jamais un trophée pour les braconniers
deux loups, une légende qui traversera monts et marées
et certains dans la steppe diront nous avoir vu chanter
notre territoire aura grandi, et célébrant notre victoire on nous entendra hurler la nuit
la mélodie des insoumis, des bêtes sauvages retrouvant la vie
sauver sa peau, péter l’enclos, que l’chaos anime le troupeau
j’veux plus qu’une poignée d’croquettes et qu’une gamelle d’eau
[couplet 4 : ali’n]
j’y vois comme en pleine nuit sous un ciel de pleine lune
a pattes de velours, sans bruit, recherche un festin d’fortune
loue les grands esp-ces, lutte pour la survie d’mon espèce
toutes ces traces que je laisse et pour p-sser sur ta laisse
j’hurle jusqu’à la mort pour tous mes frères en muselière
j’ai conscience que mon sort s’en remet à mon flaire
j’évolue dans cet environnement fait de bruits et d’odeurs
je refuse votre silence et votre monde sans saveur
je rêve de croquer l’berger, d’me faire les crocs sur son bâton
puis de le laisser dans son verger à la merci d’ses moutons
avec mon compagnon de sentier, sans comp-ssion sans pitié
a la recherche de brebis égarées pour étoffer notre armée
pas se nourrir de sang impur mais sûr qu’on le fera couler
briser l’enclos, pousser les murs, laisser les poils sur le barbelé
pour une vie non domestiquée, sans abreuvoir et sans gamelle
viens donc paître en liberté, respire comme cette vie est belle !
Random Lyrics
- con bro chill - not going home lyrics
- zarek peris - newspaper stand lyrics
- koven - miracle lyrics
- cascada - medley lyrics
- heskis - cluedo lyrics
- hruankm - crwn biz flow lyrics
- ungfila - to the ends of the earth lyrics
- dendemann - nochn gedicht lyrics
- rogal - robimy dym (16stka u pabla) lyrics
- reto - 16 lat, 16 linijek lyrics