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artistes divers - freestyle la brique lyrics

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[davodka]
c’est dans la merde que mes gars nagent
v’là une équipe qui rappe en décalage
une prod et c’est l’carnage
sur le beat c’est d.a.v.o.d.k.a
marre du rap actuel, à la première écoute c’est la barbe
leurs discours sont rasoirs, nous, quand on débarque tout est au poil
quand ça fait mal, me demande pas qu’est-ce qui m’arrive
les seuls fois où ça gaze dans mon quartier, c’est quand y a des manifs
dans l’ombre s’agite, y a rien de magique, la haine de ma clique
est symptomatique, on revendique la force de nos bic
y a pas de comics, des phases toniques quand la rage domine
j’t’l’accorde, à bas les porcs, c’est la devise
paris 18, frappe fort, c-sse les portes, éclate le beat
j’aime les risques, car dans ma vie
c’est pas la peine et surtout pas la joie
j’fais de la rime rapide qui dép-sse les frontières
et qui c-sse les barrages de la douane
fidèle à moi, j’file pas droit
combine le texte, le flow et la voix
j’mets là, la gouache, fais gaffe à toi
j’nique les lois d’une justice à la noix
faire d’la prison, c’est beau ! mais la plupart s’sont trompés d’voie
faire la taule, c’est la tuile, mais y a pas d’quoi le crier sur tous les toits

[mano ma frere]
j’entame la vibe, savate la b-ss
nous gonfle pas on te monte en l’air
normal mes phases te crachent du plomb dans l’tronc et non dans l’aile
si j’parle que d’mon chibre
c’est qu’c’est mon atout schneck
t’inquiète cousine tu vas prendre cher
tout comme la schtroumphette
hé j’suis pas le roi heenok yo
mais t’entends j’plie la prod
ça s’p-sse sans gants si j’t’ammoche
tu finis sans dents si t’approches
j’suis d’ceux qui font qu’s’enjailler
et bafouer les études
ton rap est un torrent de diarrhée
alors arrête de jouer les durs
j’emmerde ta clique si tu fais trop le frimeur mes gars te terminent et ouais
trop déter’ tel un chauffeur-livreur d’chez star’s service
yo, je kick trop sale le beat j’le mac
mes rimes te baffent te fistera
t’hérissent le poil
évite de clash j’debite trop grave flow pictogramme
allez remballe, j’suis plus crédible, que ta master card
mes phases catapultent comme la première latte d’un kamas de frappe
t’as beau chafrav’ ton rap
restera à vie zinda
cousin moi j’aime pas le foot, pourtant j’ai un zizi d’âne

[l’hexaler]
hé ouais ma ville je la connais par cœur
comme les parquets de la drogue
et j’ai de quoi l’haïr et de quoi en être accro
la vie est faite de choix
j’ai marié le fond et la forme
et ma prose relate mon parcours à coup de métaph0r-s (hip-hop)
j’me vois mal sombrer dans la monotonie
j’ai mes propres limites et j’me fous bien d’ce que le code m’autorise
quand je pilote ma toyota aux cotés d’mon pote oli
un prototype au micro de ma commune cosmopolite
j’ai vu la cour des miracles synonyme de zone à risque
l’amour propre salit comme de faire sa maille [xxx]
les femmes trop naïves feront le bonheur des hommes de la nuit
ou de la famille mc do qui nous escroque de père en fils
l’époque des drogues douces est dure
et des dealers en m-sse
pour un tox’ de perdu y en a dix qui le remplacent
tu peux leur donner tout ce que t’aime mais ne crois pas qu’on te le rendra
pour ma part je grave mon blase sur les gravats de mes rents-pa

[demi portion]
il fallait qu’on partage ce t-tre, un peu comme nos meilleurs plats
un honneur d’avoir ces types, de donner la force aux pet-ts gars
une chaise pour deux, r-ssis-toi, le voyage risque d’être long
fais comme chez toi j’te r-ssure, y’a tout c’qu’il faut dans l’salon
j’ai commencé par p-ssion, sans vouloir prendre l’ascenseur
apprendre mes leçons chaque soir, un peu comme un enfant seul
mes rimes sont mes défenseurs, mon art mon professeur
si aujourd’hui on s’en sort c’est p’t-être grâce aux prédécesseurs
demi portion c’est mon blaze t’as vu c’est déjà partagé
donner, toujours donner, c’est un peu c’qu’on a envisagé
copier, toujours coller, ça buggue toujours à c’qu’il paraît
moi j’ai préféré durer que prendre le mauvais train sans arrêt

[monotof]
ici on en a marre les femmes et les maris se plaignent
imagine ben-laden face à marine le pen
chez nous c’est trop la zone ça sent la floraison
ils préfèrent quand je suis rasé
m’suggèrent le chorizo
oh j’m’exprime, à l’écrit à l’oral, j’fais face au rap
pour être un dissident j’attendrai pas soral
oh fais place aux khey
on s’en cogne des vieux paumés
ça fait long time qu’on nous boycotte comme dieudonné
hé, joue pas l’étonné
nan, dis pas qu’t’as pas vu ça
détournement de fonds fondé par cahuzac
y a pas que la rue qui craque
regarde jean luc delarue
hé oui, qui aurait cru
y a pas que les [xxx] qui tapent !
au… au volant de ma vie j’m’en fout d’c’que dit hollande
ici c’est violent quand on entend sa virologue

[p-pito]
la trilogique, loin d’être illogique
hé j’suis là et j’bougerai pas
j’ai pas gé-chan depuis l’départ
j’viens pas te ter-chant, m’confondez pas
j’suis pas méchant mais bon j’sais pas
les condés parlent, le monde est barge
le bide reste vide comme le compte épargne
et comptez pas sur moi pour dire d’la merde
la vie de ma mère
j’rappe pas pour faire le deuil
mon père est dead
j’ai toujours pas fais le deuil
j’sais pas c’qui m’arrive, j’ai pété les plombs
j’voulais être carré comme bob mais j’ai jeté l’éponge
trop d’questions et peu de réponses
trop d’pression, mes ondes dérangent
les gens te kiffent quand ça les arrange
j’écris avec la rage et j’m’en fout si ça te dérange (j’m’en fout si ça te dérange)

[beni luzio]
la trilogique, 7-5, tournez, frère
plus près de la mort que de la trentaine
une soirée de plus p-ssée sur ma feuille à refaire le monde
et merde, j’aurai tout le temps d’le faire dans mon cercueil
j’suis pas une star, t’façons j’ai même pas des loves
y a des cs-me qui t’plantent dans le dos et en face te demandent des tofs
mais le monde étouffe et ça d’vient trop grave
dès la première faut que je rétrograde
j’emmerde les péteux les aristocrates
moi j’veux rapper, rapper, rapper encore
on va tout faire péter, comme les mafieux en corse
disiz, à trop entendre parler de tournées au tout début
on était rien mais les p’t-ts jeunes vous ont choqué
non non c’est pas d’la prétention
j’remets les choses à leur place
comme yousseph j’emmerde tout ceux qui disaient qu’on avait pas l’âge et
dieu sait que c’était pas facile
entre la tise et les cônes
on a du se serrer les coudes pour pas sombrer dans l’vice
j’les entends se plaindre, de leur vie pourtant simple
génération xx, pas b’soin d’faire un dessin
mais il est temps d’te poser gamin
car les lovés ça pue
si j’arrive à faire que d’la merde même avec de l’or dans les mains
j’les vois tous faire du rap, ça d’vient un effet d’mode
moi j’ai pas attendu gradur pour porter mon bob

[fakir]
on est bel et bien là
toujours à squatter dans les bons plans
j’laisse que des cadavres
après mon p-ssage y a plus de bon temps
tu connais pas le f bon sang
toujours conscient quand je me concentre
depuis qu’les watts me sucent la…
j’ai la bite en sang
j’les laisse en transe, enclenche le beat
j’veux même pas que les gens dansent
j’veux même pas les entendre
en fait j’suis comme un canon sur leur tempe
1-4 on est là ou pas ?
j’veux faire du cash comme à dubaï
donc faire du rap en guise de bra-bra-bra
tu connais l’équipe donc vaut mieux rester poli fils
la police vise nos têtes
même sans brolic on reste incorrigibles
plus rien n’m’étonne depuis qu’y a même des pédés dans la politique
trop [xxx] on nous a promis l’fric
donc tends l’oreille que j’te f-sse un aurifique
le genre de type que personne n’horrifie
perso j’reste official
j’suis fiché depuis p’t-t
on est là ou pas ?

[romeo elvis]
tu connais l’or du commun, tu connais roméo elvis
qu’est-ce qui t’a fait dire qu’on était différent des autres mcs ?
qui t’a dit qu’on était pas tes copains ?
on aime le monde entier à part les drogués prétentieux
et les connards de provinces
en fait, les drogués tout court mais ça ne rimait pas
les artistes se salissent, se trouvent cools et parfois trop bien
écoute mes cools musiques et mes douces paroles
un jour de blues planqué dans [xxx] de ta ville
les vrais reconnaissent l’addiction
j’ai p-ssé tout l’hiver enfermé dans une prison logée dans ma tête
pour faire germer des textes et des thèmes intéressants
mais je déteste rester zen trop longtemps
il est vrai que vis-el est un bosse tard, à défaut d’être gracié
il am-sse quelques dollars mais va repartir à pied
comme la plupart de ses potes students
un peu de sous mais pas le job du siècle
ni de quoi se propulser
il est dit qu’on doit se faire des copains
voudrais-tu être mon copain ?
aucun ennemi dans le game mais j’ai pas que des copains
y a des suceurs comme diraient les grossiers merles
et des dossiers traînent et ça forme des rumeurs
moi je veux le pulpeux, le minéral
une vie sans pubs, des études présidentielles
sans payer le minerval

[yousseph swatt’s]
gratter des rimes et les rapper : voilà c’qui m’a sauvé d’la solitude
j’suis au volant d’ma vie, faut pas que j’dérape et que la folie m’tue
j’veux pas qu’mon père s’énerve alors dites-lui qu’l’amour des mots
me pousse à la fois à parler d’mon malheur et d’celui des autres
ça m’démange, trop d’ordures veulent m’brûler les ailes
ça m’dérange, frère, l’argent veut briser mes rêves
et il est là l’problème : on rêve de vivre de belles histoires
mais la colombe s’est faite plumer un vendredi soir
alors j’suis là, à rêv-sser, la tête dans les étoiles
seul sur ma planète, j’entends ma tête me dire : “ressaisis-toi !”
car j’ai pas l’droit d’baisser les bras et d’perdre le nord
alors je prie, quand j’vois toute la merde qui erre dehors
allez leur dire, j’ai d’l’ambition à revendre
mais j’suis qu’un fou qui rappe en douze syllabes tout c’qu’il a dans l’ventre
c’est bien plus qu’un rêve de gosse et, ça, les vrais l’savent
l’écriture avant l’rap et l’kiff avant l’message

[melfiano]
on envoie l’flow vodka-redbull, la plume en main on n’m’arrête plus
t’as voulu salir ma réput mais j’rappais déjà à l’arrêt d’bus
j’ai fais mon trou tout seul en scred et maintenant j’suis là qu’est-ce t’as mec ?
j’lâche des phases en espagnol j’suis pas venu faire des castagnettes
leurs discours ça c-sse la tête, ouais cousin chacun sa perte
ils disent tous qu’on est soudé mais finalement chacun sa merde
mon seul p-sse temps c’est d’gratter les pages, bloqué en bas j’ai râté l’étage
oreille et les phases, t’as capté l’image, faites attention à l’atterrissage
un monde de barges ! et pourtant moi j’ai des tonnes d’idées
j’expose ma boîte à musique pour tout mon comité
c’est pas fini xxx après minuit
pire qu’un zombie j’lâche mes récits
a mes xxx c’est pas permis
tout l’monde s’en fou ça pense qu’à baise des t-ss
et ça s’trahit entre frères pour quelques pesetas
melfiano le ciel des zéros dans ma plume
j’débarque ni vu ni connu et puis j’disparais dans la brume

[kacem wapalek]
quand j’arrive à raviver mes rêves, je revois
nos rires avant qu’on vire vers un ravin
d’où peu revinrent, on a viré de bord
d’abord de bar en bar et de barrettes en barrettes
tous parés pour être des barons, on s’bagarre pour un regard, une marlboro
c’est aberrant, si t’as l’bon rôle, c’est toi l’baron
il faut être cérébral ou nombreux
si t’as que tes bras, là, t’es mal barré
on frime mais, quand les coups pleuvent, on va s’abriter
de la déprime dans notre état d’ébriété
tes yeux brillent et tu brûles un autre bout marron
mer-fu, c’est bien marrant mais fais gaffe à l’effet boomerang
rouiller en bas me rend gue-din’, me rend dingue
rien que d’en parler, mon rap s’déglingue
la rue, c’est pas qu’des strings, des gring, des glings des…
j’en perds mon latin
toi même tu sais, on n’est pas là pour baratiner
pourquoi tu baragouines ?
tu fais plus de bordel pour rien que d’orgies dans un bar à gouines



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