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axis (atk) – comme un vide lyrics

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[paroles de “comme un vide” ft. kroksy & deadi]

[intro : sample]
“nous pouvons tous avoir une vie belle et libre, mais nous l’avons oublié…” (ouais)
“l’envie a empoisonné l’esprit des hommes…” (c’est ça)
“a barricadé monde avec la haine…” (hm)
“nous a fait sombrer dans la misère et les effusions d’sang…” (un peu)
“nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous+mêmes…” (hm)
“les machines qui apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction…” (grave)
“notre savoir nous a fait devenir cyniques…” (ok)
“nous sommes inhumains à force d’intеlligence…” (kroksy)
“nous ne rеssentons pas assez et nous pensons beaucoup trop…” (axis)
“nous sommes trop mécanisés…” (deadi)
“et nous manquons d’humanité…” (ouais)
“nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse…” (eh, les gens)
“sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence…” (wow, qu’+qu’+qu’+qu’+qu’est+ce qu’il s’passe ?)

[couplet 1 : kroksy]
j’suis con à vouloir combler l’vide, à dompter l’vice
j’fume un spliff de skunk dans c’triste monde où j’comptais vivre
loin du turfu, c’qui fructus est lent
les ombres dansent autour de moi comme des fantômes qui murmurent et mentent
dans c’naufrage, j’navigue, c’est pas trop tard, l’ami
mais j’tourne en rond, mes pas qui résonnent comme les orages la nuit
des édifices glauques, les fines équipes posent
une p’tite éthique, j’ose des titres épiques, les sirènes sifflent, les flics rôdent
le décor est gore, l’ambiance est morbide
dis+leur qu’dans la cour d’école s’dessinent des destins qui meurent vite
neuf+trois, c’est par là qu’je gagne, les gosses, les pare+balles
les boss, les khabas, les roses les plus écarlates se fanent
j’veux pas feat orelsan avec un rap méconnaissable
les reufs opé’ savent qu’ici les jeunes écoliers, pour des colliers, s’arment
on pense à s’per+ta’ l’jour, à cher+ca’ l’doute
pour ça qu’nos âmes s’perdent et qu’nos esprits s’mettent à genoux
[refrain : axis]
c’est la culture du vide, on n’est jamais satisfaits
on en veut toujours plus, quitte à sacrifier la paix
j’crois plus en l’être humain, qui m’a trop souvent déçu
on n’est pas en enfer mais t’en as un aperçu
c’est la culture du vide, on n’est jamais satisfaits
on en veut toujours plus, quitte à sacrifier la paix
j’crois plus en l’être humain, qui m’a trop souvent déçu
on n’est pas en enfer mais t’en as un aperçu

[couplet 2 : axis]
les journées se répètent, comme dans un mauvais rêve
j’veux pas aller au taf, j’ai pas l’choix, je me lève
je consomme et je jette comme si c’était normal
j’crois qu’ça m’fait du mal, ouais, c’est paradoxal
le temps passe, j’discerne plus le mal du bien
je regrette l’époque où j’me contentais de rien
j’ressens comme un vide, j’prends plus l’temps d’apprécier
aujourd’hui, tout va vite, j’ai pas l’temps, j’suis pressé
j’ai la fièvre, faut qu’j’consomme toujours plus
j’veux l’dernier apple, j’voudrais rouler en urus
j’ressens comme un vide, au fond, tout est dev’nu fade
ça semble pas réel mais tout droit sorti d’une fable
celui qui veut posséder finira en servitude
la consommation en guise de mauvaise habitude
mais tu caches derrière un masque une trop grande solitude
on n’est pas en enfer mais y’a des similitudes
[refrain : axis (& deadi)]
c’est la culture du vide, on n’est jamais satisfaits
on en veut toujours plus, quitte à sacrifier la paix
j’crois plus en l’être humain, qui m’a trop souvent déçu (hey)
on n’est pas en enfer mais t’en as un aperçu (qu’+qu’+qu’+qu’+qu’est+ce qu’ils s’passe ?)
c’est la culture du vide, on n’est jamais satisfaits ([?], hahahaha)
on en veut toujours plus, quitte à sacrifier la paix (ouais, eh les gens)
j’crois plus en l’être humain, qui m’a trop souvent déçu (eh, les gens)
on n’est pas en enfer mais t’en as un aperçu (qu’+qu’+qu’+qu’+qu’est+ce qu’ils s’passe ?)

[couplet 3 : deadi]
on m’traite de machine, moi qui suis tout c’qu’y a d’plus humain
et qui suis pas foutu d’utiliser la moindre machine
sans finir en poussant des cris à la limite de l’humain
contentez+vous d’m’indiquer où est+ce qu’il faut mettre la pile
j’suis putain d’humain, et c’est c’qui m’donne un air de robot
qu’aurait pour unique carburant ses potos et sa weed
c’ui qu’a l’sourire du joker quelle que soit la photo
ou quand il s’agit d’aller poser sur l’projet d’axis
la coquille de mon fantôme est parmi les plus fêlées
mais le fait est qu’il vaut mieux une coquille des plus fêlées qu’fragile
les machines, on les tape, elle s’mettent à marcher moins bien
bon, après ça, pour le coup, c’est vrai qu’c’est pas qu’les machines
les machines, elles s’en battent les couilles de s’acheter un chien
(toi) t’as tout fait pour éviter d’avoir à quitter la chine
moi, j’ai tout fait pour éviter qu’on s’mette à m’appeler “machin”
et c’est pas pour que j’sais pas qui s’mette à m’appeler “machine” (eh, les gens)
[pont : deadi]
même si j’gratte comme un robot, rappe comme un robot
chiale comme un robot, baise comme un robot, bref
j’suis qu’un robot qu’aime pas les robots et qui part au taf
tel un robot lobotomisé, ouais
j’gratte comme un robot, rappe comme un robot
chiale comme un robot, baise comme un robot, bref
j’suis qu’un robot qu’aime pas les robots et qui part au taf
tel un robot lobotomisé, ouais (wow, qu’+qu’+qu’+qu’+qu’est+ce qu’ils s’passe ?)

[outro : deadi]
eh, les gens
ouais, c’est ça
personne n’veut être parfait, hein
personne n’peut être parfait
mais ils essayent tous de l’être
avant, les machines, elles t’coupaient les doigts, là, t’sais
maintenant, les humains, tout c’qu’ils veulent, c’est qu’des machines les broient
wow, qu’+qu’+qu’+qu’+qu’est+ce qu’ils s’passe ?
“les avions, la radio, nous ont rapprochés les uns des autres
ces inventions ne retrouveront leur vrai sens que…”
eh ouais, d+e+a+d+i pour a+x+i+s
a+x+i+s pour atk, ouais
eh, les gens



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