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baby hayabusa - ​mr.ledger_3 (last one) lyrics

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[paroles de “mr.ledger_3 (last one)”]

[intro]
l’ost d’ma mort, contemple un peu
bébé, t’as cramé, c’est la trois

[couplet unique]
on m’a donné des ailes, pourtant, j’cours encore
j’vois un gamin enfermé au fond d’une geôle
mais son fantôme aime trop jouer les morts
dans ses yeux rien d’bon, j’n’ai vu que le mal
va+t’en comprendre, j’ai fini à sa table
deux rres+ve, discussion à rallonge
tous les deux, on s’racontait des fables
bon qu’à vider mon cœur sur les faces b d’maman
j’faisais l’tour du quartier, elle m’appelait en criant
loin d’sе douter de qui j’allais devеnir
quelques regrets, j’étais pas l’plus brillant
marche sur l’allée ‘vec le couteau pliant
sur l’épaule j’ai un démon rieur
quarante degrés, j’sors des notes brulantes
j’veux pas t’entendre causer, là, j’suis pas d’humeur
j’ai dis : “prends ma haine” à une étoile filante
cette salope a disparu, c’est pas c’que j’espérais
fleur du mal, j’la fume sous vesper
pas le choix, faut tuer l’espoir
seul, seul en bas d’ton addy
j’étais seul, seul en bas d’ton addy
j’aurai pu t’dire les mots qui m’brûlaient les lèvres
j’ai préféré m’resservir un baccardi
j’aime bien jouer les morts parce que c’est c’que j’suis
car on ricane dans la belle pirogue
dans mon dernier souffle, attends mon épilogue
il sait pas qu’j’vais l’fumer dans l’dernier épisode
ost d’guerre, c’est réel à fond
ressors des ombres, ressors des bas+fonds
déjà jeune, j’étais l’ovni du village
impossible, j’voulais pas r’ssembler à ces mirages
j’crache ma haine à la gueule de la prof’
à la ‘son ça va pas, viens pas m’parler d’mes notes
assis au fond du bus, baby h il complote
à l’époque des premiers amour
quatorze ans j’ai d’jà tué mes rêves
tout seul dans les ombres, j’étais trop téméraire
à qui tu veux qu’j’parle ? j’avais que des faux frères
j’ai fait mes affaires et j’ai fermé ma gueule
ils m’ont pétés le cœur quand ils ont eu l’occas’
le ciel brillait plus, c’était plus topaze
à deux doigts d’aller l’charcler en forclaz
rayer sa p’tite face, le foutre dans une cave
p’tit à p’tit, les sourires vers le bas se sont transformés en forme de rictus
on en r’parlera dans vingt ans en riant, en attendant, j’m’allume sur sol invictus
et n’oublie pas, j’l’ai jamais fait pour eux
c’est vital, c’est en moi, j’suis pourri
j’ai compris, j’ai grandi maintenant
c’est fini, j’vais arrêter d’courir



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