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bazoo - miraculé lyrics

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bazoo 2013
ghetto blaster à la prod
just do it
big up
ok, check

quand j’étais p’t-t, j’étais peureux
j’pensais qu’la maille rendait heureux, que l’rat luc’ était reubeu
ché-per depuis l’époque bernard lama
là où les keufs te serrent les pinces et où les meufs te serrent la main
dorénavant je frappe jusqu’à les mettre ko
j’suis sur ma planète et j’tourne en rond : maître kaio
j’ai toutes sortes de soss comme le spécial
j’rêve encore d’évasion en vaisseau spatial
années 90, déjà les carottes je cale en douce
on allait chez l’pakistanais pour chourer des balles en mousse
j’ai pété l’bac et j’continue, miraculé des études
bazoo j’attire les putes comme si j’éjaculais des écus
j’retire excalibur à une main
attiré par les femmes et la boisson : tristement humain
poésie militaire inspiré par les écrits d’homère
la réussite c’est dur, y a pas d’merco sans commères
toujours à la bourre ça m’saoûle, sans la drogue y a pas d’sous
j’ai sillonné ma ville, du 11ème à la tour samsung
d’paris à noisy-le-grand, mon art est pessimiste
car l’écriture c’est avant tout noircir du blanc
ils s’pé-ta pour le gâteau, veulent tous gratter un morceau
j’laisse couleur leur bateau, j’vais gratter un p’t-t morceau
influence big pun, vinnie p.a.z
a quand la signature de b.a.z chez a.z
encore un énième texte imprimé au taxiphone
j’me suis saigné, j’ai su rimer, j’ai suriné les pitres, rendu ta racli folle
aucun thème, que des tueries, des pures idées
j’ai vu kiffer ta clique alors j’ai pu filmer
tu joues les tombeurs, le crime tu sais qu’ça excite les t-sse-pé
t’es qu’un pompeur de rimes, t’écris des phases b
ici ça rappe dur, du vrai débit depuis d’l’début
des vrais débiles avec leur son qui pue, j’aimerais leur tirer d’ssus
mais là j’suis pas gé-char même si ça joue un jeu méchant
j’pense à raphaël qui doit se dire que j’ai un peu gé-chan
quand tu t’frottes à la rue t’y laisses des bouts d’chair
le billet pour l’enfer est offert, le retour coûte cher
ceux qui t’négligeaient hier seront les suceurs de demain
aucun n’veut mettre les pieds dans l’plat, ils voudront tous y mettre les mains
faut que j’déménage, que j’ricoche
la bouffe est meilleure dans les gav de la rive gauche
on a troqué nos atemis contre des vêtements soin
tu crois faire partie d’mes proches mais t’en es tellement loin
parfois j’ai la prose aigrie
les événements les plus moches inspirent souvent les plus beaux écrits
dans mon zoo y a des hyènes, des gorilles, des babouins
moi j’suis un chien : j’dis rien, mais j’en pense pas moins
mais qu’est-ce que je vais dev’nir, star ou macchabé
ils me disent que j’irais loin alors que j’viens à peine d’en rev’nir



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