bazoo - natural born kickeur iii lyrics
c’est pas un drame si j’atteins pas l’platine
les rappeurs mentent, ils ont l’jeu d’acteur de palpatine
en bas d’chez moi ça baroude, j’dirais plutôt “ça barrode”
déjà rentré des patates, déjà rentré des carottes
des grosses voitures, voilà l’image qu’on véhicule
j’ai plongé dans l’illicite, les études comme pédiluve
la vie m’a fait de grands dégâts, je valais rien au top départ
aujourd’hui j’fais ma vendetta, c-sse des bouches et tape des barres
j’arrive, bibendum, se-pha dans le barillet
si j’déménage, peut-être que mes thèmes pourront varier
paris est pas si magique, veux-tu parier
des mecs de tess avec des sapes de marque et les dents cariées
t’as fait ci, t’as fait ça, ta té-ci n’est pas si sale
j’apprécie pas ton rap, que des bêtises abyssales
là où j’vis, même les raclis veulent des couilles en or
j’encaisse les thunes et les coups, pas du clan des couillonneurs
ceux qui sont pas contents n’ont qu’à s’lever
dans la rue, si tu manques de flair, on te c-sse le nez
la punchline est complète, aucune demi-mesure
si j’te dis qu’t’es hors compète, tu réponds “oui monsieur”
l’idéal : veski les keufs et la mettre aux meufs
jamais tué personne, comme un neuf millimètres neuf
m’égaler, ceux qui le croient sont bé-chtar
y en a très peu à ma taille, comme les jeans à g-star
j’ai enterré mes rêves de gosse devant le zapping
on pleure plus en public, même si parfois ça pique
ils nous diabolisent, c’est qu’un vice de plus
on est des enfants d’la télé, eux des fils de pute
torrent d’cyprine quand ta b-tch entend mon nom
2012, le ton a durci, j’mets du vin dans mon eau
le peura ça vend pas, n’écoute pas c’qui s’évente
deux-mille téléchargements, enlève deux zéros pour les ventes
toujours pas au goût des élégantes dames
la vraie beauté est intérieure, à part pour elephant man
allez nique ta race, toi et tes r’frains chantonnés
ça sort les teilles de champagne, leur public boit du champomy
coffee g., on ouvre les portes avec des clés d’bras
tes blessures, c’est rien, comparé à nos plaies d’braves
c-sserole sur la plaque, méfiez-vous de l’eau qui dort
ma fierté ne s’achète pas, même contre des lokis d’or
tise et drogue, malheureus-m-nt c’qui fait tourner l’four
triste époque, le marchand d’sable p-sse au redbull
j’voulais graisser les épinards, mais téma le prix d’la crème
j’ai vu les grands faire du blé, alors j’en ai pris d’la graine
on s’en sert peu, on vient remettre le couvert
levez les majeurs, moi j’m’en bats les reins des pouces verts
piano-zouk-électro, les mecs de tess m’ont déçu
y’aurait des strings prada, ils se jetteraient tous dessus
visent la plus belle, chouf un peu à quoi ça mène
amène les camions-poubelles, beaucoup trop de sacs à merde
provoque pas trop, même si j’ai le cœur à coluche
avant qu’je sorte les griffes, on me prenait pour une peluche
pas de grand public, uniquement des chrysanthèmes
j’élargirai pas mon boule pour élargir ma clientèle
manque de nettoyage, les nuls se b-n-lisent tant
n’importe qui s’incruste, comme en afghanistan
sois tranquille, on se charge d’éc-mer
les rappeurs veulent me mettre un patch pour que j’arrête de les fumer
peu importe la couleur, ensemble on fait des merveilles
on saigne tous, notre rap est dans la même veine
blanc, jaune, métissé, couleur ébène
la route est longue entre le square léon et le jardin d’éden
dérange pas si ça dîne, les concurrents, j’les abîme
je prends du poids, les asticots se lèchent les babines
baise les nouveaux puristes, jeunes mais déjà séniles
ils écouteraient même du bieber, du moment qu’c’est sur vinyle
j’ai changé depuis la dernière fois
j’suis pas une star, j’fais couler l’sang, le tapis rouge, il est derrière moi
pessimiste, avec quelques sautes d’humour
recule de quelques pas, y a qu’mes poignées qui sont d’amour
ton buzz est dead, et ta cote se meurt
j’t’anéantis en un clin d’œil, à la scott summers
trop de bâtards, j’demande qu’à les achever
pour les compter sur mes doigts, y m’faudrait le corps à shiva
le rôle de l’antihéros, chaque cité a son barde
on a des gueules de terros, avec ou sans la barbe
demande pas si ça roule à un brancardier
mon arrondiss-m-nt est riche, contrairement à mon quartier
j’ai le blues de l’école “hoochie coochie man”
viens pas demander un feat’ si t’as le flow à gucci mane
chez moi, y a que les marocains qui partent au maroc
poésie baroque, gris et solide comme un roc
pas sérieux, ça baise des ‘t-sses pas très malignes
j’écrirais pas comme ça sans garder cette adrénaline
t’avais juré d’arrêter, mais tu la tires d’un trait la ligne
personne n’a témoigné de ce qui s’p-sse après la vie
appelle-moi toubab shakur, a.k.a. l’baron
j’leur mets tellement de gifles qu’ils m’confondent avec le daron
belek à ma big team, baise tout et c-sse les murs
t’es qu’une victime, même sur facebook, tu rases les murs
c’est qu’on est pas p-ssés par là si tu vois pas d’sang
t’avais prévu d’exploser, j’ai entendu qu’un clac-doigt
t’avais du buzz, t’as flambé, t’as vendu quatre-cent
t’arrêtes pour raison religieuses, allez c-sse-toi
y a les statues géantes et y a les figurines
y a ceux qui grattent des seize mesures et ceux qui grattent des featurings
ceux qui lâchent un son par an et ceux qui saignent à l’usine
ceux qui accusent la distrib’ et ceux qui améliorent leur musique
j’vise pas l’oscar, propos limites
ça m’est égal que la critique ma taille une pipe ou un costard
j’étais juste venu boire, ils m’ont fait trinquer
mutilation du track, tu kiffes pas, t’es détraqué
rangez vos albums, c’est d’la qualité bootleg
leur son tourne en rond, et le mien tourne en boucle
ça sonne sale malgré la qualité sonore
chaque mesure fait mal, tu vas valider l’ceau-mor
que des joueurs de trompette, sortez les cuivres
j’me renseigne sur les modes pour être sûr de pas les suivre
grosse merde, crari tu fréquentes les hautes sphères
ferme un peu ta grande gueule, tu pollues mon atmosphère
ton flow est sucré, moi j’utilise des mots amers
le rap sans moi, comme une cité sans famille mohamed
tu loues des ferrari, alors qu’tu roules en lada
j’vais pas viser ta tête, vu qu’elle te sert à nada
ni le tiékar ni la lune, j’vise la galaxie
j’me prends pas pour un noir, nique le galak
si ça fonctionne pas, j’p-sse au rock à la barrett syd
mes potes sont des vrais, pas des gratteurs de garette-ci
ça cherche des méthodes pour du talent, pourtant y en a pas quarante
t’as vendu ton âme au diable, apparemment tu t’es fait carotte
tu pues la défaite, que des phases pour gamines
et tu fais plus de name-dropping que raito yagami
ceux qui ont le moins sont ceux qui montrent le plus
le temps p-sse aussi vite sur une montre de luxe
je danse pas, je mate les culs, près d’la buvette
me parle pas d’vécu, j’ai vu plus de merde qu’une cuvette
ma mission : tuer les faux, bien sûr dédicacer les bons
mon flow est lourd, il a peur de traverser les ponts
ils veulent ma mort, j’les vois en face, ils s’mettent en r’trait
pd, tu vas rien faire, va jouer aux fléchettes sur mon portrait
je rappe mieux qu’toi, c’est une cert-tude
essaie de nous maquer, tu vas connaître la servitude
qui veut voler mon or, mon art
la rondelle en bon état, y a qu’à la science que j’peux donner mon corps
tu sais qui c’est, pas b’soin de répét-tion
dis c’que tu veux, j’écouterai pas, t’es comme le diététicien
tout c’qui m’sépare des mecs en major, c’est le manque de sous
les beatmakers, avis à vous, braqueur de banques de sons
j’amène du sang frais, j’attire les piranhas
t’as testé, t’as mérité ta gifle comme rihanna
c’est pas du hard rock, mais j’veux voir des pogos
si c’était moi qu’avait croqué, apple n’aurait plus d’logo
j’ai violé l’instru, j’ai ma place au ps
tu critiques mais tu branles rien, comme le prof d’eps
le rap a pécho l’hiv, ce t-tre est là pour l’achever
ne pas déranger, j’écris votre futur album de chevet
cevi t’es gang, t’es inconnu en tess
tu vas en voir de toutes les couleurs comme une shneck hollandaise
sur ma tête pas d’auréole, tout sauf malléable
représente les halls, sûrement pas les halles
j’perds mon temps à espérer que jamais mon réveille sonne
gratter des putain d’phases écoutées par cinquante personnes
ça bicrave pour grailler autre chose que des döners
c’est pas une question d’bonheur, c’est une question d’honneur
c’est pas d’la snap, bazoo jamais loin du snack
des envies d’autodafé dès que j’mets les pieds en fnac
ils parlent de merco, j’connais l’numéro d’bus de ces tomis
habitué d’la street, j’ai chauffé l’banc, plus que citony
joue pas l’cow-boy, sinon tu finis scalpé
l’union fait la force, à part pour ton équipe de dalepés
avant d’lâcher ma p-ssion, je périrai
si le rap se montre patient, j’le guérirai
bûcheron, révolue l’époque timorée
cent-soixante-quatre mesures, après ça qui pourra m’ignorer
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