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beat de boul - b comme boulogne lyrics

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[refrain (x4)]
b comme boulogne, b comme beat de boul

[mala]
un jour mon pote m’a dit : « après le hala tu nous oublieras »
j’ai répondu : « mazalaza n’oublie pas ses gars
sa mille-fa, allah , sa nana, ses ennemis, la sensi
la scène aussi quand j’ai la haine en me
certaines meufs de soirée, sales putes
les keufs enfoirés qui butent les reufs, mutent les teufs hip-hop sans arrêt
mon crew d’taré, carré-paré pour un meurtre lyrical
non, nous on n’oublient pas c’qui fait malekal
les frères dans le son de nos bombes qui grondent à la seconde même
le gosse que j’mettrai dans ce putain d’monde de merde
les professeurs qui maintenant les p’t-ts frères et sœurs grondent
et ceux qui rigolaient quand j’disais qu’j’allais raper
peace aux sages po, vez mo’, viv et zilido, les lunatico et puis mon cousin loko
ceux derrière les barreaux et mon pote christophe tout là-haut »
inch’allah j’oublierai personne tout en restant pro, à mon reuf..

[sir doum’s]
j’marche avec une drôle d’allure et une maig’ carrure
comme tout les nègs, connais le poste et ses dék bavures
ces teur-teurs qui te demandent : « qu’est-ce t’as vu ? »
qui picolent, puent l’alcool et t’en collent une quand tu leur dis : « qu’est-ce t’as bu ? »
j’oublie pas l’avis d’ces cons, j’oublie pas qu’la vie c’est con
et ni d’où j’viens, des rues crades faites de béton où des piétons sont en danger
cause : deux voitures enragées
une course poursuite est engagée, contracte le volant pour manger
moi j’ai penché dans le rap pour m’acheter des sapes
et je tape des mains car j’tape même des meufs aux purs seins
pute-sauteur, belle fille en jupe sorteur
mais j’n’oublie pas mes potes tout les lacoste-porteurs

refrain (x2)

[melopheelo]
on dit souvent que l’aventure est au coin de la rue
donc j’plante comme un schl-ss sur un beat dur
à tous mes frères j’lance une dédicace
quand j’ai mes phases dans la nuit, tu t’effaces de ma vie
efforce-toi d’faire des phrases fortes, du texte l’ami
car ce biz date de dix ans, faut pas que t’oublies
à l’époque on était tous réunis, maintenant c’est soirée coupe-gorge à chaque fois que tu bouges
t‘as piqué ce type au ventre et au final qu’est-ce que t’éprouves ? rien
c’est dur, mais ça peut pas continuer
moi dans mes rêves les plus fous j’aimerais pouvoir tout changer
la rue m’a endurci, j‘dois faire attention à mon pet-t reuf qui veut réussir sans rien connaître de la vie
j’pourrais changer de visage comme troy castor
le camé l’brûler à vif, j’suis pas un partisan de la mort
la vie est bien trop précieuse faut pas que tu l’oublies
j’me cache à l’ombre du soleil de midi

[dany dan]
y n’s’agit que de tech, j’excelle, mon flow est diesel
il faut miser sur moi, j’rime et tes aisselles ruissellent
tu danses pire qu’un transs-xuel au queen
sauf que t’auras probablement des tim plus un large baggy jean
v’là le malade en littéraire promenade, urbaine sérénade
tel un famas en rafale je pétarade
c’est toute la race humaine que cela regarde, mon après moi
l’déluge mentalité m’fait taguer sur les palissades
et quand dans mille ans on déterrera mes graffs
on me décrira timberlandant la terre
signant des autographes, stylisant mon orthographe
évitant des photographes, rimeur iconoclaste au micro-phonographe
oublie le challenge, j’ai l’mic entre les phalanges
autant crier sur une montagne et déclencher une avalanche
ma jactance prime, j’balance la purée pire qu’mousseline
j’suis ce bandit fan de gandhi pas de mussolini

refrain (x2)



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