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bekar - 2000's lyrics

[paroles de “2000’s”]

[couplet 1]
fatigué sur la banquette, j’ai d’la fumée dans les bronches, fenêtre ouverte même si dehors il drache
positif au salivaire, négatif au découvert, j’me suis sécure, le banquier tire plus la tronche
ouais, maintenant, j’habite à paname, j’envois des cœurs à roubaix, de barbieux, jusqu’à alma
des concerts au canada mais j’suis toujours pas bilingue
moi j’parle avec le regard, au moins c’est sûr, frère, tu comprendras bien
j’suis sûr du chemin pris, mais ma vie reste un labyrinthе, le drapeau brûle, on еst d’moins en moins des pirates
si j’m’étais fais prendre à chaque fois, c’est sûr, j’aurais du sursis
si ma mère savait ça d’moi, elle froncerait les sourcils
on a déjà eu honte, parfois, j’avoue, ça m’hante
j’ai plein d’défauts mais je n’suis pas de ceux qui mentent
viens faire un tour dans ma meute, on vient d’la france ou la flotte
des pères absents, des mères qui fument sous la hotte

[refrain]
j’suis né avant l’an 2000 mais pour viser dans le mille, ouais, jamais d’la vie j’me défile
j’me suis levé pour moins de 1000, maintenant j’me lève pour habiter loin de lille
j’suis né avant l’an 2000 mais pour viser dans le mille, ouais, jamais d’la vie j’me défile
j’me suis levé pour moins de 1000, mais si j’men vais, serais+je heureux loin de lille ?

[couplet 2]
des fois j’me fais des films aux scénarios tarantino, l’angoisse me tient éveillé
on compte nos rêves en grammes, on compte nos cauchemars en kilos
j’m’endormirai torse nue, gazé par le pilon, bercé par le ventilo
tu t’rappelles, à l’époque, ouais, comme le temps était bon, nos problèmes, on en riait, qu’est+c’qu’on était cons
on a fait nos plus belles heures inconsciemment, parfois j’regrette l’insouciance que j’avais avant
j’suis parti très trop d’chez moi comme un vagabond éternel, j’ai connu les vieux tafs et les patrons qui t’parlent mal
les réveils à cinq heure quand les magasins sont fermés, j’retiendrai la rigueur, les levés d’soleil hivernal
les portes de la réussite quand j’veux pas y penser j’mets un coup d’feu sur le blunt
ouais, des fois j’suis nostalgique quand j’écoute mes premiers sons
ça m’met la larme à l’œil comme à la toute fin du grünt
[pont]
on fait les choses avec passion, des parents qui s’inquiètent à mort
quand les soucis s’invitent à bord, j’remonte à fond l’volume sonore
on a rien mais on rêve en million, un train d’vie qui fatigue le corps
j’connais les regrets, les remords et les rêves qui s’endorment dehors

- bekar lyrics

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