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bgl - phoenix lyrics

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c’est con , mais beaucoup se voient pas rapper sans briller
a force de flamber le phoenix finira dans le cendrier
depuis que je suis embryon , je me sens vriller
je rêve d’avoir une cendrillon sans voir mon sang briller

j’élabore , je mets la gomme , je mets les gants
mais d’abord j’ai la bonne solution , je reste élégant
ailé quand , quelque chose se trame dans les bas fonds
j’augmenterai les crans en scrutant les étoiles de mon plafond

p-ssons , j’ai pas de leçons à donner
on parle de ça le soir , des sales histoires qu’on a pardonné
je parle de sujets vastes qui parfois touchent et vise la rue
j’aiguise mes phases devant le cercle des poètes disparus

j’vise le succès , tu le sais vu que c’est le sommet qui m’attire
je fais une fixette xl , y a que les pixels qui m’intriguent
un bout de papier n’est rien face aux dégâts qu’il peut infliger
il suffit souvent d’une seule photo pour créer un cliché

aveuglé par le flash , aveuglé par le flash
aveuglé par le flash , les m-sses s’évadent
les sourires sous les masques , s’effacent
c’est fade et …

c’est con , mais beaucoup se voient pas rapper sans briller
a force de flamber le phoenix finira dans le cendrier
depuis que je suis embryon , je me sens vriller
je rêve d’avoir une cendrillon sans voir mon sang briller

“j’élimine l’ennemi j’ai le micro à portée de main
vu tes textes d’hier imagine ceux que t’apporterais demain
un portrait de toi un jour sur une pochette d’album
tu devrais bossé d’abord mais tu pourrais changer la donne , ”

voilà ce que me dit la voix dans ma tête , souvent je la sens s’évader
quand on se fie à vos clichés je suis pas censé rapper
car dans cette m-sse de mc’s y en a un tas qui ment
du rap qui parle de bâtiment c’est vraiment pas ce qui manque

mais moi je peux pas , je viens pas du tieks ni de la jeunesse dorée
mais si y a un monde du rap , je veux l’explorer
je veux être ébloui par des flashs d’appareils photos
être le premier mais le dernier à partir trop tôt

je dois l’avouer dans ma tête c’est trop le néant des fois
je me retrouve en divaguant sous l’océan d’étoiles
j’ai su compter sur les miens avant de compter sur mes doigts
j’ai su qu’on est sur de rien avant de monter sur les toits
(x2)

avant de tutoyer les cimes , je décime mes signes de mégalomane
je veux être précis quand je décide que personne m’égale au mic
je veux me mettre à l’eau man , me mettre tout seul le pied l’étrier
demain peut être hier les jours p-ssés je pourrai pas les trier

j’avance , sous les cadences , j’attend que la décadence approche
le rap est un flambeur qui garde toujours les cartes dans sa poche
même si je m’écarte de ma voie depuis mes premiers sons
moi je garde la foi quand je vois ma progression

beaucoup se voient pas sans briller , moi c’est pas la même
j’ai pris comme paramètre ma soif de gloire je dois l’admettre
je vois les feuilles s’ent-sser , et les autres faire
je vise les hautes sphères pour qu’un jour je prospère

ma prose perd du poids , elle en devient très fine
espérons que je trouverai ma voie avant la fin du film
je veux devenir le personnage central sans cramer
je suis un phoenix , je me bats pour voir mes semblables
s’enflammer

suis-je bgl ou phoenix ? souvent je ne le sais plus
ce que je sais c’est que j’écris ce texte avec une de ses plumes

faut pas qu’on cède , faut qu’on s’aide , ensemble il faut s’affranchir
faut qu’on pète entre compères les frontières qu’on ose pas franchir

(grand crew )

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