campesino - en vrai lyrics
[paroles de “en vrai”]
[couplet unique]
jeune campessi mon zin, j′suis l’poisson arc+en+ciel
j′donne un bout d’moi+même à tous les autres
mon cœur, mes os, chaque fois que j’drop un seize
et j′ferai la même, sa mère, tant qu′ma gorge est pas sèche
j’dois faire péter les charts, péter l′plafond, faut qu’le banquier m′harcèle
gros, j’ai bâti une forteresse, une forteresse de livre
mon angoisse a un corps de rêve, j′l’appelle le soir en vif
gros, tout baiser tout court, j’crois qu′j′ai même plus envie
après un round j’suis fatigué, j′suis tout crevé
j’veux une putain d′rustine
j’me sens dans la panade, j′me sens comme un bagnard
j’casse des cailloux, j’détruis des prods comme si c′était mon taff
la peur d′l’échec elle est costaud, c′est une putain d’montagne
dedans c′est creux, y a des ruisseaux qui la traversent de haut en bas
du coup, j′fais des rêves où j’ai l’boulet au pied, la corde au cou
maman elle dit qu′j′ai du talent, pour moi ça compte beaucoup
normal, ça compte beaucoup
ma ligne de vie, elle est tordue, c’est l′épée du comte dooku
j’ai un big poil dans la main, un poil qui m′sert de canne
mais mes zinguis sont smart, j’peux être, marquis de carabas
même si mon cœur est vide comme toutes les vieilles rues d′moncofa
gros, le bruit remplit ma tête, le son prend toute la place
un jour, j’entendrais tchi, j’pourrais foncer dans un platane
j′aurais plus rien à dire, donc vous aurez plus rien à graille
mais pour l′instant j’ai la dalle, donc c′est moi qui vous sert à graille
pour l’instant j′ai la dalle, donc c’est moi qui vous sers
gros, j′suis l’petit poucet
j’lâche des seize sur mon parcours, la fin j′sais pas où c′est
dès qu’j′fais une pause, j’allume un pur, celui qui fait tousser
‘bonjour madame, j′dois remplir mon cabas, quelques millions, juste une demi+douzaine”
mes mots transpercent ton cœur mon zin, rien qu′ça l’attaque au bulldozer
si l’amour c′est donnant+donnant, j′ai jamais vraiment su doser
les gens qu’j′aime, j’les aime de fou, c′est genre des autres moi
mais souvent, j’les aime de très loin, gros, j′les aime d’autre part
vu qu’mes racines sont bien ancrées, on va pousser très haut
j′baise les théorèmes
j′sais qu’ils annoncent la canicule à la météo
mon seum, ma peur, j′fais un tricot, j’le porte chez moi dans les abricotiers
j′avale mes doutes comme un digeo, ça boue en moi; j’ai laissé mijoter
frère, j′crois en l’humanité, j’crois en tous mes frères
même si l′enfant qu′j’étais il s′est pendu à un frêne
là j’gratte la feuille, donc ça va bien, en vrai
quand j′gratte la feuille, j’vois la lumière, en vrai
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