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cause commune - mars line #3 - freestyle "écosystème" lyrics

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[intro : 7m]
taiko est sur le ‘té-cô’
beatmaker qui taffe pas chez adecco
et qui va t’refaire la déco’
à coups d’kicks

[couplet 1 : kesti]
explorons la faune et la flore de mon estomac
y’a tout un tas d’papillons morts à cause d’une ex conn-sse
j’compte pas le nombre de litres de ‘sky qui est p-ssé par mon foie
n’en parlons pas… et puis si : parlons d’moi
j’vais faire la cueillette des champignons qu’elle m’a refilé
j’les ferai cuire à la poêle avec un peu d’mollard fumé
au fond, j’suis p’t-être pas quelqu’un d’heureux
j’le serai p’t-être plus si j’me bousille quelques neurones
en train d’me ‘ler-bran’ face à l’écran, d’étrangler mon gland devant des millions d’pixels
puisque l’amour s’fait discret dans mon écosystème
dép-ssé comme si j’étais dans les années trente
le cerveau anéanti par des gros spliffs d’herbe, hé hé

[couplet 2 : 7m]
oublie b00ba, oublie l’bloubi-boulga
j’débarque sur le son pendant qu’la france se branle sur hanouna
qu’est-ce qu’tu veux qu’ça m’f-sse ? moi, c’est mathias
ton bon sens va faire une crise d’asthme
j’improvise des punchlines, j’ai qu’ça en stock, j’arrête d’écrire, j’suis trop feignant
j’débarque sur le son, insolent, j’ai du flow bien trop violent
trop d’tech n9ne, d’eminem, de trucs à la con, des flow qui tournent
je débarque sur le beat, tu sais qu’cause commune sera pas la pire des ristournes
et c’est c’qu’ils disent tous, ma rime chez les disquaires
j’ai du liquide visqueux, ils disent quoi ? ils disent que d’la merde
j’rappe sur l’beat, le rap criera : “amen”
moi, je veux du flow, et j’enculerai même ta chèvre

[couplet 3 : kesti]
la veille de mon décès, j’aimerais me laver de mes péchés
pardonner ceux qui me détestaient, mon âme est d-mnée, pas la peine de laisser
de message et d’tester l’intestable, infester mon intestin de smecta
on s’esquinte sans savoir c’que la vie nous réserve un d’ces quatre
et je sais que le respect s’mérite quand on s’donne en spectacle
check ça h24 avec mes ganaches exécrables
je n’ai pas la vie d’un saint, je n’ai pas de vue d’ensemble, je ne suis qu’un gamin qui marche à l’instinct
souvent, dans mes rêves, le malin me pince pour me réveiller, faire de ma raison son festin
je sais que les séquelles te k!ll et qu’elles te suivent, c’est le destin
qu’elles éteignent tes neurones, qu’elles te brisent quand tu p-sses sur une estrade
et rester dans cette salle, devant ces yeux qui me déshabillent
je crois qu’c’est risqué, ce soir, je fais ma mise à nu devant mes amis

[pont 1 : 7m]
devant mes amis, je te déshabille comme si j’allais t’appeler “barbie”
j’sais pas c’que j’dis, j’ai des problèmes dans ma barbiche : ça veut rien dire, j’espère que t’as capiche
avec mon pote, on rappe, j’ai des patterns dans la tête
comment veux-tu qu’j’balance ça quand ça arrive sans un [xxx]

[couplet 4 : 7m]
cette technologie qui t’obsède
c’est p’t-être que nos vies sont obscènes
y’a tellement d’amis qui t’observent
tu vas lire les com’ dès que t’as pris ton phone-tel’
d’un mouvement d’doigt, je sais qui fait quoi
nique ton cours d’histoire, j’ai wikipédia
ces putains d’vidéos débiles qui défilent en haut débit
me rendent épileptiques et, pourtant, j’ai bien cliqué là
ajoute-moi en ami, drôle d’anomalie
même si on s’connaît pas, tu pourras me souhaiter : “bon anniv'”
je te kiffe, tu me valides, je te quitte, tu me bannis
avant, je te cherchais, maintenant, je te géolocalise
j’ai le monde calé sous l’index
toutes ces ondes traversent la pièce
donc ce n’est plus la peine de compter sur ce latex
vu, vu, vu qu’on a perdu la tête, continue de la perdre
c’est l’épidémie de phénomènes inhumains
les pédophiles font la file vers les filles des philippines
les minots crèvent et font l’aumône, taffent au fond des mines
seigneur, est-ce que c’est la fin du monde ?
(aime, s’il te plaît !) fais-les taire vite, vite, vite fait
tous les types qui re-twittent leurs pet-tes répliques de merde
tous les geeks qui se prennent pour des king sur le web
j’vais les cl1ck cl1ck bang, bang, bang

[couplet 5 : kesti]
ces quelques lobbys qui t’auscultent
c’est p’t-être que nos vies sont obscures
c’est p’t-être ça la mort de kozco
enfilez vos costumes, c’est un disque posthume
l’industrie du skeud’ crise des millions d’kesti
téléchargent quinze ans de ma carrière en un seul clic
on fait que geeker, twitter, prisonniers de la toile
trop tard quand tu t’aperçois qu’c’est toi la proie
droïde, alcoolique, weed hydroponique
métabolisme en circuit électronique
trans-humanistes ou alter-mondialistes
la guerre est proche, y’a déjà du monde sur la liste
addict à mon téléphone
tactile, j’abdique avant d’faire l’effort
j’me dis qu’j’peux sécher l’école
mais, quand on m’dicte, je fais des fautes (et pourquoi ?)
robotisés dans une usine ou remplacés par des robots
les pirates informatiques naviguent sur des octets
ils étudient nos qi comme des bon0bos
ipad à cinq piges, qi sur-développés
capture d’écran, non
maintenant, c’est l’écran qui te capture, les gens dans
cette époque épique où la nature des gens change
chaque jour, les temps changent

[couplet 6 : kesti]
j’en ai marre de vous, j’n’ai plus l’temps d’écouter
tous ces gens qui p-ssent leur temps à m’faire douter
partir tout seul, une ‘teille, un tire-bouchon
j’vais finir par m’étouffer, les artères bouchées
arrêtez d’me pomper l’air, j’ai l’cœur essoufflé
arrêtez d’me gaver pour [xxx] mes couplets
j’me sens inutile, j’fais que d’fuir, tous mes
[xxx] reculent, j’ai l’avenir flouté
j’dois faire un tri dans mes amis, un tir groupé
j’p-sse un tiers de ma vie à facebooker
les deux autres à m’détruire, à ne pas m’dire où j’vais
bourré, sous weed tous les jours, la machine coule
y’a plus d’magie dans mes journées, j’dois lâcher l’goulot
avoir un gamin qui boit, c’est pire qu’une douleur
le pire, c’est qu’il pense qu’à fumer après l’boulot
j’comprends mes darons, c’est pas facile pour eux
les harpies m’bouffent et m’prennent pour un bouffon
j’les entends m’souffler qu’elles aiment faire souffrir
j’pense qu’elles me kiffent, mais j’crois qu’j’ai tout faux
elles veulent m’accompagner jusqu’à mon dernier soupir
poto, t’es pas plus intelligent quand t’es sous c0ke
t’as pas plus d’imagination quand t’es sous trip
c’est pas parce que tu sors du taf que tu sors du troupeau
c’est pas parce que tu bois qu’tu vas noyer tes soucis

[couplet 7 : 7m]
noyer tes soucis ou tremper ta saucisse
avec kesti, on s’-ssocie, on découpe ça au sabre
on balance des rimes prozac, arrête de jouer les gros hats
on débarque sur le beat, c’est la paix comme entre deux tchécoslovaques
aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, j’balance des flow qui défouraillent
j’me la raconte trop, j’m’en bats les couilles, je sais qu’j’suis qu’un [xxx]
des années dans ma campagne, bien loin des verres de champagne
je balance le son, danse la samba, j’vois que les mecs nous ressemblent pas
ici cause commune, dans les paysages, mes proses polluent
non, non, non, non, pas trop connu, quand on kick, j’emmerde même l’onu
tous vos conspirationnistes, vos conspirations
pendant qu’eux se marrent bien, pendant qu’nous on respire à fond
dans la misère, la merde, le système, l’éco
j’rappe sur le beat comme un putain d’gecko, la nuit, au soleil, sous bédo
j’traîne sous les lampadaires, dans la bande à kader
7m au mic, cause commune, t’as un clic et puis t’adhères
c’est simple : j’emmerde ces putes à verge poilue
pas d’rime avec le è-o-u
mais j’te mets tout mon sperme au cul
on n’a pas l’même focus



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