cause commune - première impression lyrics
[couplet 1 : 7m]
je manie les mots pour amener les mômes a démêler le vrai du faux
demande à mes démons comment je combat mes défauts
jamais je n’me défile, même quand le mal me défie
même si, des fois, j’aimerais faire une pause
t’as dit quoi ?
je manie les mots pour amener les mômes a aimer le démon
l’ami, demande à mes darrons comment mes défauts les déçoivent
jamais je ne me décide à relever tous mes défis
c’est ainsi, je ne vais que vers une chose
vers la folie, car j’suis très très fêlé
prête attention aux phases et j’te prêterai l’cd
je sais qu’orelsan est p’t-être respecté
mais me comparer à lui, c’est comme me traiter d’pédé
ici, 7m, dix milles séquelles dans le crâne
qui vide ses peines dans le rap
les gamins me kiffent, mais ne veulent que du flow
hey ! enclenche le turbo !
comment veux-tu que je f-sse quand la plupart des gars de chez moi
n’arrêtent pas de cracher sur mes raps ?
et, moi, je continue de rapper, de lâcher des phases tellement rapides
que busta fait de la ventoline pour me suivre
comment veux-tu que les rappeurs ne soient pas jaloux
quand je balance des rimes en cadence, pour fermer la bouche
pour p-sser le savon à tous ces pédés qui, dans la douche
font du rap une grosse partouze pour le fric ?
[refrain : 7m]
ne me prends pas pour une blague
j’rappe sur le beat et débite mes phases
les mcs se prennent des claques
maintenant, tu sais qui débarque
c’est 7m
“hein ? mais c’est qui ce gars ?”
c’est 7m
“hein ? mais c’est qui ce mec ?”
c’est 7m
“hein ? mais c’est qui ce gars ?”
c’est 7m
“hein ? mais c’est qui ce mec ?”
c’est 7m
[couplet 2 : 7m]
si t’avances l’âme en peine, que rien n’éclaire ta lanterne
pourquoi donc te lamenter ? prends un verre de ballantine’s
qu’on me mette en quarantaine, ou même entre parenthèses
tu sais, moi et la chance : aucun lien de parenté
l’habit fait pas l’moine, le baggy fait pas l’rap
avec mes maquettes, le label joue au ball-trap
mon manager m’a dit : “7m, on fait moit’-moit’
toi, tu perds, hein, et, moi, j’gagne”
même pas de quoi inviter ma meuf’ au mcdrive
d’toutes manières, j’ai pas d’meuf’, normal, je n’ai pas d’taf
j’ai pas d’taf’, normal, j’ai pas l’bac’
j’ai pas d’maille, chaque soir, j’ai quatre grammes
travail temporaire, c’est bien c’que j’croyais
embauché le matin, on me vire le soir même
on dit que la roue tourne, mais la mienne est voilée
j’veux pas p-sser mon temps à nettoyer tes toilettes
pas de la même galaxie, ni même de la même planète
les hommes viennent de mars, les femmes de venus, moi de namek
les psychologues disent : “putain, ce môme n’est pas net
le genre qu’on halète avec une canette”
[pont : manager & 7m]
” -wow, wow, wow, qu’est-ce que tu m’fais là ?
du calme, du calme, mais qu’est-ce que tu m’fais ? j’t’ai pas demandé ça
on comprend rien à c’que tu dis, tu vas à trois milles à l’heure
c’est pas ça qu’j’t’ai demandé
j’t’ai fait une avance pour le studio, j’t’ai demandé – non – j’t’ai demandé
tu me fais un truc simple, basique : une pet-te nana au refrain
des copains, machin, le pet-t bout d’sh-t, et on n’en parle plus
– non… on s’était quand même dit… mis d’accord…
– de quoi ?
– pour… qu’c’était aussi pour les puristes, on l’avait dit…
– les puristes ?! mais t’es fou !
tu crois qu’c’est les puristes qui m’rapportent de la thune ?!
c’est les puristes qui vont chez carrefour, toi ?!
tu retournes en studio, tu fais c’que j’t’ai demandé !
j’t’ai filé une avance, c’est pas pour que tu m’f-sses n’importe quoi !
il s’prend pour qui, lui ?”
[couplet 3 : 7m]
je dis c’que j’veux, où j’veux, quand j’veux
t’aimes pas mon disque ? vends le, change le
le directeur du csa va se pendre quand il va m’entendre
“p-sse moi la corde, j’t’en prie”
tant mieux tant que j’pense offenser
chaque censeur, d’emblée
je fais trembler chaque dentier
des auditeurs de france bleue
[refrain : 7m]
[couplet 4 : 7m]
je suis un patient complexe, mon psy’ dit qu’la mort m’habite
vivre heureux : j’suis pas trop pour, j’préfère finir sans un sou
comme aurait pu dire mon ex : j’crois qu’la vie c’est comme ma bite
car tu sais qu’elle est trop courte et qu’elle finie dans un trou
wow ! faut qu’j’arrête, j’tape trop d’trips, vraiment, faut qu’j’arrête
avec tout c’que j’trouve, j’me déboîte la tête
ma mère dit : “matias, t’aurais pas vu l’eau d’javel ?”
on a mis mon stylo sous scellé, si des minots m’écoutent : poussez les
mon album est si déprimant que j’aurais du le vendre avec deux lames de rasoir sous l’cd
pour que je la ferme, il faut qu’on me couse les lèvres
maintenant, avec les blogs, ils s’imaginent tous célèbres
même si tes potes t’envoient des com’, tu déconnes
t’as gâché tes prod’, ha, non, mais, ça, c’est vrai
mon cd sera vendu qu’à lidl, et, vu mes rimes, les radios vont me censurer
p——-, p—–, salo–, p— : c’était un extrait de mon nouveau single
les dépressifs raffolent de mes paroles qu’ils gobent comme des valiums
pas d’bol, tous les sales gosses préfèrent écouter cet album que leur darrone
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