cheikh omard - oum's prolé lyrics
[intro]
monte-moi l’instru dans le casque
nickel merci
vas-y vas-y !
[couplet 1]
j’écris ce texte en période de crise
laisse ce que les t-ss t-ss disent disent disent
j’suis ce mec qui en vaut pas moins de 10 10 10
sur orlins le plus productif de disque
j’écris avec la rage qui traverse mes pecs, parce que le monde est l-sse-deg
pour te faire du mal il ne lâche pas le steack, sombre est le p-ssé d’oum’s prolé
j’ai trainé, crâné, j’ai du me contrôler
j’ai tant trainé, j’ai dû me contrôler, pendant que les autres prolé faisait de la grosse monnaie
les gros bonnets, des grosses monnaies j’ai vu des gros billets que j’ai abandonné, la rue m’a fait rêver donc j’ai vite abrégé, on m’a appelé le p-ssionné
aujourd’hui tout orlins me connaît, le plus déterminé des trois prolé dans tous les quartiers j’aurais prouvé
j’suis né aux chaises, je vis aux chaises
cet amour pour ma ville est trop balaise, trop balaise, stock et laisse
j’aurais donné tout pour ma tess, et certes j’ai vu des perquises. mes frères ennemis de la justice, très tôt j’ai envoyé des lettres, écrit des textes insultant la police
on voyait des grands du quartier disparaître, morts ou enfermés, disparaître
un des plus connus de ma ville
c’est dieu qui donne accepte ça
dans toute l’histoire d’orlins, j’ai fais du sale atteste ça
et j’ai rappé rappé tess tess des gros textes qu’on ne teste pas. j’avais beaucoup d’amis, beaucoup de monde qui ne reste pas. qu’est ce que j’attendais du rap ?
percer, tout niqué salement mais peu de relations durables comme l’avait prédit diamant
j’ai rencontré tout les grands du rap, c’est que du bluff personne te respecte quand t’as pas de contact, t’as pas de moyen, on te traite comme un insecte
mais je suis une fourmi dis leur
je charbonne plus qu’un dealer
personne ne te regarde même leader, tant que t’as pas fait les vues de thriller
seul dawala et l.i.m, sinon le reste ils se la pète
ma carrière est mémorable, j’en ai le seum putain de merde
je rap ce beau t-tre véridique, c’est la street comme le beat comme les pits, comme les pet-ts qui effritent et qui fume leur sh-t véridique
je les kick, la concu je la nique et les feat je les brise et les feat je les brise
je fous les rappeurs en crise, je décris ce qu’on dramatise, c’est triste
trop d’amatrices, j’était un des plus pet-ts j’étais placé avec les grands
j’avais la rage, plus la dalle que tout ton clan
j’ai reçu des menaces, des insultes dur ma page aussi
j’ai toujours marché seul tel un bonhomme malgré la jalousie
ne me met à côté de tes pet-ts, je les baise, venez me contredire. ils n’ont pas fais ce que j’ai fais, le quart de ce que j’ai fait et tester t’oserai venir ? j’leur apprend à rapper t’es dingue tu veux me fréquenter, avant eux sur le rrain-té, aucun ne peut m’affronter
je me suis retrouvé menotté, privé de liberté, les clips les plus boycottés
retiens le blase d’oum’s prolé, pas plus street qu’orlins zoo
ils ont voulu tous faire pareil malgré le tremplin pour leur carrière. ils n’ont pas rendu l’appareil
m3lich c’est la vie, j’attend rien de sonne-per
sa tête a grossi, j’y peut rien je suis pas son père
du-per dans ce game beaucoup pensent qu’ils vont cer-per. arriver au succès crois-moi qu’ils vont tous se perdre
la seule erreur que j’ai faîte c’est d’avoir donné avec le coeur, d’avoir trop écouté le coeur
personne m’a vu me la péter
j’ai fait des photos à sephora, à foot locker et même à des chorales
j’ai donné de la force à tous ces faux rats, j’ai ouvert le porte de chez moi, tu m’a tant rejeté
offert mon intimité
pourquoi tant de lâcheté
lequel d’entre vous veut me tester ?
à vos places d’enfant faut rester
tu pourras jamais me tester, ton seul pouvoir c’est de me détester
je suis blasé dégoutté, j’ai le p-ssé d’un retraité, les sentiments lésés, un p-ssé blessé délaissé par mes n-ggaz, trahis par toutes ces femmes j’avais tellement confiance aveuglé par l’envie de mariage
j’suis qu’une créature donc malgré tout je m’attache
on m’a baisé en amour, j’ai vécu un vrai carnage
on m’a fait du mal en carnage, dieu en est le seul témoin
j’était proche de la fidélité mais ces meufs là en étaient loin
ma vie est si terne et si magnifique, j’ai fais du haram et puis le mal me flic
j’ai rien gagné dans tout ce maléfique
respect aux soldats au p-ssé dramatique
certains vivent des épreuves dramatiques, avec le sourire toujours sympathique, avec le sourire toujours sympathique mais le coeur cache des hématomes à vie
poto je me suis vu avec des soucis en tête, possédant une arme avec l’homicide en tête
que dieu me pardonne j’en souffre encore en fait
jusqu’à ma mort tous les jours je regrette
aveuglé par la haine, affaibli par une femme, j’ai failli rater l’éducation de ma fille
puis puis puis, pardonnez-moi ma vie
j’ai failli renier mon sang, un trésor que j’aime autant
aujourd’hui il est grand temps que je goûte au bonheur du tout puissant
trop de monde dans mon succès, j’étais tout seul dans ma période noir
ils ont exposé mes péchés à mes proches me voulant dans le noir. ils sont partis voir mes grands frères, ils sont partis voir mes pet-tes sœurs
ils ont porté des jugements à croire que leurs p-ssés il est meilleur
victime de jalousie
en chien de oum’s, elles sont en dèche
toutes celles qui ont parlées sur moi, ne vas pas croire qu’elles sont encore vierges
(musique)
[couplet 2]
oui poto j’ai déconné mais que chacun vise son palier
j’aurais voulu décaler mais ce qui est fait est fait
trop de cr-sseux qui courent après mes ex, qui sortent mon blase tout ça pour du s-xe
j’ai vu les vrais faces quand j’ai laissé cette meuf et cette vie de koufar je les zness
où sont mes amis ? où sont, où sont mes amis ?
je vois que des ennemis, j’ai que des ennemis
je me suis repris en main tu me verras maintenant seul au grec
je veux pas de nouveaux potes ou de nouveaux frères, je m’en baleck
j’ai vécu le mal-être, tous les soirs dans le malaise
pas une seule ne m’intéresse
poto va bouffer mes restes. respect à ma famille
à mahmoud et racine, vos paroles m’ont fais du bien
que dieu vous le rende la famille
une mifa en or et ça j’en suis conscient
c’est pas donné à tout le monde
que dieu protège mon sang
tout ça pour te dire que je suis tellement deg
je ne joue pas la star moi je suis tellement freque
plus rien à faire du rap et de ces traîtres
c’est seul mon public qu’aujourd’hui je respecte
j’ai croisé des gens qui resteront dans mon coeur, j’ai croisé des gens aussi mauvais que la peur, j’ai croisé des gens aussi mauvais que la peur qui ont alimenté chacune de mes erreurs
et quand je vais mal, je pense à ceux qu’on perdu leur parents, ceux qui vivent dans la pauvreté, les bombardements
louage à dieu, chaque jour on mange
pour les musulmans qui vivent des trucs de fou de la naissance à l’enterrement
j’ai pas le même vécu que ces connards
putain de carrière ramène les chèques connard
les vrais m’ont dit “nous ont respecte ton art”
penser aux rats des chaises et de gonelar, de tout orlin’s jusqu’à même montar
moi je quitte le rap wallah j’en ai marre
on m’a tellement appelé oum’s prolé, j’en ai zappé que je m’appelais cheikh omard
[outro]
que dieu protège adhja
amine
a mes reufs aknes, jamel, aguib
wesh seck, demba, becky
je vous aime, je vous jure la famille
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