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columbine - les caméléons lyrics

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[intro : foda c]
pourquoi le week-end tu sors pas ?
pourquoi le week-end tu sors pas ?
les enfants te mentent pas
j’te vois faire les cents pas
j’suis en bas, pourquoi tu n’descends pas ?
pourquoi le week-end tu sors pas ?
j’veux pas sortir sans toi

[couplet 1 : foda c]
le jour s’efface, la nuit s’écrit
l’problème, c’est qu’j’veux pas dormir seul
que j’fréquente tout le temps
les mêmes amis, on sort en ville
quand est-ce qu’on arrêtera de boire ?
et qu’on s’dira les choses en face
pour combattre l’ennui
j’suis un stratège comme napoléon
le monde est p’t-t : on en fait le tour en une seule nuit
seuls, dans dix ans on s’marie
j’lirai même pas mon propre livre
qu’est-ce qu’on attend pour vivre ?
connaître un milliard de vues, un milliard de rues
un milliard de moments perdus

[couplet 2 : foda c]
mets la fête sur pause faut qu’on cause
on s’explique en buvette, on déballe
on s’écarte de leur groupe
ils nous ressemblent pas
le vent nous porte à contre-courant dans la foule
y’a qu’ma bite qui fait la nuit debout
on manquait de rien, on manquait de tout
perdu dans le dernier wagon du dernier métro
elle veut m’embr-sser, mais elle s’auto-censure
c’est trop dur pour toi ?
change la difficulté, dans le menu
on s’dit au revoir sur l’quai d’la rue
j’entends des sanglots à travers les murs
jette moi tous tes problèmes à la figure, j’les avalerai
tu peux m’écouter en vrai, enlève tes écouteurs
j’viendrai t’chercher à l’heure, j’vais pas te laisser toute seule

[couplet 3 : foda c]
ivre mort dans ses bras, elle me protège
j’peux pas t’ramener chez ma mère
elle dit que c’est pas un hôtel
j’veux m’envoler d’ici comme bruce wayne
dans un nid de chauve-souris
comme un frisbee au-dessus des barbelés
c’est toujours à moi d’aller vers eux
de forcer les rencontres et le courant nous emporte
t’attendais la buvette pour avouer tes sentiments
depuis l’temps que j’attendais ce moment
mais tu vois pas qu’on vole au-dessus d’un nid d’rapaces
qu’il n’y a plus de place dans leurs soirées
qu’ils nous laisseront jamais rentrer
on longe les murs sans âme
j’vais dormir seul, encore une fois
j’rêve d’un royaume où on est rois
j’rêve d’un royaume où on est rois

[couplet 4 : foda c]
j’veux qu’tu saches que
j’voulais t’dire que je crois que je t’aime, que j’oublie peu
qu’les années p-ssent sans dire adieu
qu’on pointe nos armes sans ouvrir feu
à tout à l’heure ou dans mille ans
j’fais l’tour du monde en ambulance
j’entends tes pleurs sur l’répondeur
tu m’cherches dehors, comme le bonheur

[couplet 5 : foda c]
sortir le soir, ça sert à rien à chaque fois
j’préfère charbon chez moi
pour ça que le week-end je sors pas
ils disent qu’ils traînent en bas de la tour mais j’les vois jamais
tout le monde ment : personne ne traîne en bas la journée
les chiens m’aboient dessus quand je traverse la rue
j’suis pas l’bienvenue ici
j’veux fusionner la nuit et l’après-midi
t’es dans ta bulle, j’vais la crever, yo
nos rêves changent leur programme télé
viens on part, on s’évade
t’inquiète pas, les nuages masqueront les orages
le temps d’une balade sauvage

[couplet 6 : foda c]
on quitte la piscine pour l’océan
on prend l’autoroute la plus proche d’ici
participe, j’t’en prie
prends le volant, je porte tes valises
tes valises, tes valises, tes valises
ton sac à dos, ta sacoche
c’est pas l’temps qui nous emporte
c’est une porsche sans vitres teintées
pour mieux apprécier le paysage
laisse les pet-ts gérer les rains-té
la voisine s’occupera du chat
est-ce que tu crois qu’il est jaloux de toi ?
on fera l’amour sur l’champ de bataille
enlève l’épouvantail dans ton jardin intime
j’décortique ta peau pour avoir le noyau
j’porte le bendo sur l’dos comme un escargot
fais demi-tour au prochain virage
y’a qu’mon ego dans l’histoire
nos filles seront les femmes qu’on aurait voulu avoir
nos filles seront les femmes qu’on aurait voulu avoir
on est des caméléons devant le miroir
des lucioles dans la forêt noire
pardon papa, maman, mais j’veux pas faire les mêmes erreurs que vous
putain c’est fou, on a les mêmes goûts
y’a qu’tes lèvres qui n’ont pas les mêmes rêves
on vient au score, on est menés dans la partie
le film de notre vie fera des millions d’entrées
de janvier à décembre, on pourra se baigner
la descente aux enfers, commence à freiner
tu lis un roman sur un transat
j’suis au studio, j’-ssure les transactions
pour le shopping, trois grands sacs
tu tournes la tête, j’t’embr-sse la joue dans la tentation

[outro : foda c]
et on reporte notre évasion dans dix ans
quand on aura plus rien à perdre
en attendant, nos vêtements sont trop différents des leurs
on s’fond dans le décor, on leur fait peur
t’es pas comme eux, cherche pas à l’être
la fenêtre ouverte, les oiseaux nous regardent baiser
la beauté du monde dans les transitions
entre les positions, les rotations de ton entrejambe
dans ma chambre, le lieu du crime
où l’enfant est mort d’impatience
on construira une banlieue rose
où même les femmes seront dangereuses
on choisira jamais notre camp
change de veste, de chemise, comme un caméléon
ton porte-monnaie, à moitié plein ou à moitié vide ?
personne le sait
pourquoi le weekend tu sors plus ?
personne le sait
si on s’est vus cette nuit ?
personne le sait
les gens qui ne s’ennuient pas sont inintéressants
ils veulent faire comme leurs parents
nous, on est dans l’train du turfu
j’t’envoie des messages à rallonge, t’es déjà convaincue
toutes les femmes de ma vie discutent dans un même lit
elles soufflent sur des bougies
mais les années sont des incendies
les incendies ? j’les éteins pas, j’les laisse brûler
la moindre mélancolie me fait hurler
on s’oublie pas
aucun de mes amis d’enfance ne connaîtra le succès
on s’oublie pas
j’suis obligé de quitter la ville pour m’faire sucer
si on est seuls dans dix ans, on s’retrouvera
sinon, et bah, on s’oubliera
notre paradis est à deux pas
reste en buvette, j’irai sans toi
as-tu vraiment besoin d’ce diplôme pour avoir confiance en toi ?
si j’t’aide, c’est uniquement pour mon plaisir
le pire de mes souvenirs est le plus joyeux des tiens
au final, j’vais bien
quand j’reste chez moi, quand j’pense qu’à plaire
à mon miroir
comme quand j’regarde dans tes yeux
j’ai fini le jeu à 100%
allez, dispersez-moi tous ces enfants
aux quatre coins du monde
quand ils se croiseront, ils se reconnaîtront
dans la foule, comme des caméléons
les caméléons



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