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costa (fra) - bocal lyrics

[paroles de “bocal”]

[intro]
hey, hey
j’vois l’daron
hey
j’vois l’daron qui fume de moins en moins
et tousse de plus en plus
pourvu qu’j’puisse survivre à sa mort
hey, hey

[couplet unique]
et j’vois l’daron qui fume de moins en moins
et tousse de plus en plus
pourvu qu’j’puisse survivre à sa mort
personne est ready pour voir les siens à la morgue
larguez les amarres, on s’barre d’ici, hey
espérant trouver mieux ailleurs
mais j’vois les mêmes humains tout+par
donc on revient et on s’remet dans les mêmes saveurs
les mêmes routines
un shlag qui te propose cinq balles pour un bout d’sh+t
en plus c’est un rasta blanc wesh
tu s’rais surpris par ma ville
on dirait un bon film, tah tarantino
on sort tard d’un resto ché+bran
dans lequel j’ai savouré mon tartare
j’ai recroisé une ex a oi+m, c’était gênant
j’avais rien à lui dire, à part que tout va bien dans ma vie
que j’ai trouvé celle que j’aime
j’ai laissé les mauvais penchant
encaissé les ques+ché
j’apprécie plus d’me faire draguer par des chiennes
et rentrer souvent ivre
j’me reconnais pas trop dans vos livres
j’fais mes livrettes à vélo
respecte moi, j’ferais de même
peut importe c’que t’as avalé
en c’moment ça [?], donc j’ai lay low
a quoi bon crier “mayday”
si y’a personne pour entendre c’que tu cries
et c’que j’écris c’est personnel
a force de tout vous dire, j’vais y laisser mon âme, nan
a force de rien lui dire, j’vois s’éteindre la flamme
tu fais rien d’ta vie, tu mets ça sur la flemme
nan, c’est pas carré
arrêtez d’faire les sicarios
ici y’a personne qui fait rien
moi même j’suis personne
j’reste dans mon quatorzième
j’aurais bien l’temps d’une clope sur un ferry à rio
et revenir faire d’la moula dans la ville que j’aime, paname
ouais, oh qu’est ce que j’aime cette ville
mais c’train de vie mon corps le déteste
mon cœur j’le séquestre
mais aucunes séquelles sont perceptibles
y’en a combien qui voulaient percer p’tit ?
dans les vestiaires, j’remplissais déjà trop l’maillot
ma mère qui vidait l’pot d’mayo dans les veuchs pour étouffer les poux
vingt ans après j’aime toujours pas l’gout
moi c’était barbecue avec les frites belges devant how high
belek mon reuf, c’est trop bête de perdre la vie à cause de trop graille
une fois qu’j’aurais tout romancé, j’vais finir ma vie comme elle a commencé
entouré des miens dans un bocal
[outro]
genre ça, j’pense que c’est une question que j’vais m’poser toute ma vie, du coup
quelle question ?
qu’est ce que tu veux vraiment faire d’ta vie tu vois ?
qu’est ce que tu ferais si, si t’avais aucun soucis, si voila tu vois, t’avais à manger, à boire, où dormir ?
tu vois c’est dur en vrai d’savoir, moi, moi j’suis impressionné les gens qui savent tu vois ils ont un but dans leur vie
ils savent tu vois depuis toujours, c’est ça qu’ils veulent faire et rien d’autre
du coup ça tue

- costa fra lyrics

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