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cusek - je sais pas faire de son lyrics

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oui oui
hagakure
cusek, godbless
c’est la salsa
mhhh, (rires)
ok, ok

eh ouais !
(sirènes)
non non non non non
(sirènes)
tu sais mon re+fré
nous
on sait pas faire de son
eh
écoute+moi

j’sais pas faire d’son parce que chez moi
on sait pas faire de son
élevé face à la mer dis+moi d’quoi j’devrais parler dans mes chansons
j’suis parisien mais j’ai très vite quitté les arrondiss+m+nt d’la capitale pour m’retrouver frontière espagne
grace à mes deux darons
famille de musiciens j’écoute le grand+père jouеr du saxon
métissé couleurs mélangées
comme culturе au sein du foyer
grand+père est black j’suis un immigré d’troisième génération
grand+mère est croate
yougoslavia coule au fond d’mon sang

j’viens pas d’la rue et pourtant
la rue j’y ai trainé
et son odeur moi j’la connais
plus d’un re+fré j’l’ai vue engrenée
plus d’une douleur elle a causé
même si j’viens pas d’t’on quartier
puis j’viens d’nulle part en fait
check !
j’suis plus londonien qu’français
depuis qu’j’y ai vécu 5 années
stockwell, london, redline, brighton
plus espagnol depuis qu’jy ai fêté 6 anniversaires
malaga, marbella, san pedro
mais là faut changer d’air

j’connais pas l’deal mais j’sais c’que sais qu’d’suer pour du papier
me défoncer l’dos au boulot
l’odeur d’la teille et d’son goulot
(et d’son goulot !)
bosser pour des connards à la sale mentalité
tout pour l’argent
rien pour les gens
et c’mal de jambes à la fin d’la journée

humain normal rien d’spécial j’te raconte le fond d’mes pensées
c’qui m’offense, c’qui m’rend joyeux
c’qui m’renforce, c’qui m’fait merder
fiston
apprécie l’merdier, dans son atroce beauté comme la joie d’vivre dans ses soirées souvent orchestrées
par la drogue qui fait mal au nez
entourés d’types malhonnêtes
et toutes sortes de pensées
qui font de toi leurs marionnettes
j’connais ces pulsions qui transforment ton intégrité
désintègrent tes valeurs
deviennent les voleurs de ton impartialité
ça parait dur fils c’est l’idée
comme une belle relation pleine de pression d’plus en plus dur à apprécier
qui fini par se casser
qui fini par se lasser
quand c’putain d’jeu devient faussé
tu roules trop près du fossé
discerner le vrai du faux c’est pas toujours facile
là j’attends qu’on m’fasse signe
c’est chacun pour sa gueule et plus j’y pense plus ça m’fascine
arraché par les racines
j’ai d’ja croisé l’regard d’un raciste
pour qui c’que t’a à dire vaudra toujours moins que tout c’qui t’apparente
j’connais les “t’as pas honte” la culpabilité maladive
qui noircie ton regard au point d’noyer tes angoisses dans un cacheton
rouler à contre sens laissant à dieu, la ponctuation
point ou virgule, après l’action

hiro, j’ai suivi mon cœur vu mon esprit m’ramener à la raison
quand à la base y’avait quelqu’un puis plus personne à la maison
ma vie c’est les quatre saisons
mais j’connais pas l’renoncement
puis franchement
c’est comme ça grand, ouais ouais et c’est pas autrement
alors j’sais pas faire d’son parce que chez nous on sait pas faire de son
en attendant y’a des bouts d’ma vida dans toutes mes chansons
et j’représente c’que j’vis, rappe à haute voix c’que j’vois, et c’que ‘crois c’qui m’anime m’anime
impossible d’laisser béton



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