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da sirkel - sablier lyrics

[refrain : lowpee]
en pleine renaissance, je n’touche plus c’qui n’est pas net
j’décuple mes sens, j’écoute le bruit des baleines
j’étudie mes chances de fuir sur autre planète
sur l’avenir c’est dur de parier
j’aiguise ma plume sur le pallier
chacun veut se battre, défendre sa part
paraît, qu’le bien et le mal se séparent
comme les, 2 parties du sablier

[couplet 1]
le temps qui file, ça c’est un thème original
c’est futile il paraît, surtout dans l’rap français
est+ce qu’on dit des poncifs, est+ce qu’on serait aussi minables ?
est+ce notre unique trajet que les secondes viennent cadencer ?
j’sais, qu’on l’a, déjà dit 100 fois mais
est+ce que, quelqu’un, peut, figer c’t’enfoiré ?
même avec le temps passé à fixer les aiguilles
j’ai toujours pas réussi à les rendre immobiles
si tu croises sur la rive des types fonscar
c’est pour n’pas voir le rhône couler sous l’pont raymond barre
si j’ai toujours ma casquette aimantée, sur le crâne
c’est pour cacher les effets du temps, juste ça
comment ose+t+il vieillir l’visage de mes parents ? impardonnable
le cancer de mon père, sa part de larmes
gadd+mn, comment n’pas m’en faire, quand guette la mort ?
aurais+je encore mon grand+père sans l’mediator ?
[refrain : lowpee]
en pleine renaissance, je n’touche plus c’qui n’est pas net
j’décuple mes sens, j’écoute le bruit des baleines
j’étudie mes chances de fuir sur autre planète
sur l’avenir c’est dur de parier
j’aiguise ma plume sur le pallier
chacun veut se battre, défendre sa part
paraît, qu’le bien et le mal se séparent
comme les, 2 parties du sablier

[couplet 2]
pourquoi faut+il qu’il en fasse toujours trop ?
on devrait s’occuper d’lui avec hache ou couteau
c’était bien sans mes acouphènes
c’était bien avant qu’mes disparus ne donnent pas d’nouvelles
ils font plus partie des meubles ni même du décor
y’a fallut qu’il abîme les cœurs et les corps
qu’il se mêle de ses affaires même
qu’il ne fasse jamais revenir la tumeur de mon paternel
épargne mon frère des traumas, il en a assez eu
là c’est plus, possible, le moral s’use trop vite
faisons semblant qu’il n’ait pas ruiné sa santé
oublions les conséquences ou faisons les patienter
j’te connais tu démontes tout, projet en pièces
alors en fait, n’essaye même pas d’user mon couple
j’suis plus sensé voir mamy souffrir d’un mal à la poitrine
avant l’grand départ, j’t’en prie, laisse+moi la voir rire
[refrain (x2) : lowpee]
en pleine renaissance, je n’touche plus c’qui n’est pas net
j’décuple mes sens, j’écoute le bruit des baleines
j’étudie mes chances de fuir sur autre planète
sur l’avenir c’est dur de parier
j’aiguise ma plume sur le pallier
chacun veut se battre, défendre sa part
paraît, qu’le bien et le mal se séparent
comme les, 2 parties du sablier

[couplet 3]
j’ai toujours prié pour qu’on redistribue les cartes
mais aujourd’hui j’aimerais garder mon jeu pour l’éternité
tu penses plus la même avec 10 ans d’écart
les années passent, bientôt j’pourrai faire mon comeback à la maternité
le temps m’a appris à accepter mon corps, mon esprit, ses rouages
avant qu’un, auto+mépris m’décourage
a cohabiter avec mes vices sans péter un boulon
a accepter qu’un jour les pièces d’la machine s’écrouleront
a m’pardonner, au lieu d’attendre le pardon
a manœuvrer, avant d’devenir le patron
c’est pas donné, à tout l’monde de grandir droit
j’me sabotais, au lieu de franchir le pas
a peine 12 ans, j’prends des antidépresseurs
en parcourant lentement mes hantises et mes peurs
des médocs inutiles donc je travaille sur moi
quand le ciel s’illumine, j’me demandais pourquoi
faut pas qu’j’oublie, mes parents ont tout fait au mieux
on communique, peut+être que j’écoutais trop peu
j’peux en vouloir à personne comme au monde entier
j’voulais qu’mes nerfs se sectionnent pour ne plus penser
j’apprends durement, le repos, la patience
ça prend du temps, la reprogrammation
mec sérieux, est+ce que l’on connaît mieux
le monde extérieur que notre monde intérieur
des fois j’veux la fermer mais y’a c’putain d’rap à la con
il n’a pas eu ma passion, il l’a renforcé à la longue
j’ai commencé l’rap seul, sans offenser d’rappeurs
moi j’y mets tout mon cœur quand je me mets à l’œuvre
le temps n’est pas notre ennemi comme on croyait
il prend mais il donne, donc en vrai on s’est pas fait voler
c’est pas notre ennemi comme on croyait
c’est le seul qui nous donne une petite chance de pouvoir évoluer

- da sirkel lyrics

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