
dah conectah - l'état d'ma ville lyrics
[couplet 1]
emportée par l’insomnie qui m’est familière
refait le monde avec des si, il est probable que je m’y perde
du papier blanc, un stylo bic et la clarté des réverbères
pour constater qu’dans ma vie, il y a pas grand chose dont je suis fière
aux portes de la folie, zone frontalière
et si l’enfer se voudrait joli, mais ça ne date pas d’hier
j’ai décidé de pécho le cro+mi, enfoncer les barrières
afin dе fuir de cette routinе qui ne fait qu’emplir les cimetières
et ce qui m’atterne mec est au final ce qui me permet de cerner les causes, consternées cherche à faire une pause dans cette période morose
la liberté se trouve par petites doses et ma vie regorge de magicien d’oz
attends, mais peut être que je cause dans le vent? m’entête ma prose dans le temps
guettes les intolérants qui testeront bientôt l’errance
mais qu’est ce que tu croyais ? enfin !
mais qu’est ce que tu croyais ? enfin !
[refrain]
ça fait :
hypocrisie, lâcheté, homicide, [taché?]
détecte le devil avant que le processus t’achèves
jalousie, obsession, maladif, trop de pression
j’c+n+lise mes émotions, du cannabis et du gros son
hypocrisie, lâcheté, homicide, [taché?]
détecte le devil avant que le processus t’achèves
jalousie, obsession, maladif, trop de pression
j’+n+lyse sans concession l’état de ma ville
[couplet 2]
j’ai décidé de m’exiler loin de ce monde et de ses idées sales
me casser d’ici ma quête n’est pas celle du graal
j’ai pas d’idéal, j’suis borné, avance en pers à l’instinct, comme un forcené lorsque la mort le berce
un morne texte sorti d’un cortex de fou
la douleur n’est qu’un concept quand tu acceptes ses coups
ça t’aide à balayer les aléas d’une société ou l’esprit malléable des gens n’est qu’un raccourci vers l’au+delà
mais prévois pas de retour poto, c’est l’allé simple
ce sera chacun son tour. oublie tout ce qui te paraît simple
paresseuse jamais elle se nourrit de ta vie, de l’avidité de l’homme, une source qui jamais ne tarie
j’ai cette mauvaise manie vouloir manier le cahier pouvoir allier la clarté à [cannes et?] des cerveaux cramés
le bon sens absenté pour éponger les songes munis de forme et de fond je fronce les sourcils et fonce
[refrain]
ça fait :
hypocrisie, lâcheté, homicide, [taché?]
détecte le devil avant que le processus t’achèves
jalousie, obsession, maladif, trop de pression
j’c+n+lise mes émotions, du cannabis et du gros son
hypocrisie, lâcheté, homicide, [taché?]
détecte le devil avant que le processus t’achèves
jalousie, obsession, maladif, trop de pression
j’+n+lyse sans concession l’état de ma ville
[sample final + tonnerre de dieu + replique de léandre brassac interprété par jean gabin]
oh, mais vous n’y êtes pas du tout, monsieur. je ne l’emmène pas au lit. je l’emmène à la campagne, au soleil, aux fleurs du printemps
toutes choses que vous voyez tous les jours et dont vous n’avez jamais admiré la beauté
stultorum infinitus est numerus. le nombre des cons est infini, comme disait salomon. tu viens, mon petit lapin?
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