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daz ini - si tu me quittes je te tue lyrics

[intro : daz-ini/jr eakee]
eh, tonton daz
ça va jr?
ça fait longtemps on s’est pas vus, on m’a dit qu’t’étais séquestré là, une meuf, tranquille, pépère…
qui c’est qui t’a dit ça, qui c’est
les soss, t’as vu, tu connais
ah mon frère, j’te raconte pas la story… une meuf, une psychopathe… j’vais t’raconter

[couplet 1]
j’l’avais rencontrée dans une soirée pépère dans un bar
en plein été, pour le birthday d’un pote
elle était l’amie de l’amie d’un homie
j’me suis dit l’ami, c’est la vie, si tu veux mon avis
j’crois qu’tu lui plais
la situation était grave
comme un jus d’goyave
ces lèvres, sa voix suave
faisait effet sur le zouave qu’j’étais
le feeling p-ssait sans entrave, je sentais bouillonner la lave
loin de la froideur scandinave c’est sûr que l’alchimie promettait
j’me frottais les mains rien qu’d’y penser
elle réveillait en moi l’coquin
même si en douceur j’m’efforçais d’amorcer la suite
chacun sa technique (certains y vont au cric)
en gentleman cambrioleur, perso, j’fais dans l’esthétique
j’te laisse imaginer que c’qui devait arriver arriva
de façon poétique, mon bateau bien guidé à son quai arrima
y avait attraction mutuelle à la clé
aucune complication fut-elle d’ordre s-xuel
rien n’était bâclé, ambiance décontractée
pure discussion, pure sensation, sans suspicion
j’ressentais qu’des pures pulsations
même si des fois j’avoue j’trouvais ses réactions chelou
tout était nickel, mais elle m’avait bien bluffé sur c’coup

[refrain]
si tu m’quittes j’te tue
j’te coupe la bite, j’te botte ton pet-t cul
si tu m’quittes j’te tue
c’est c’qu’elle me cria en me coursant dans la rue
si tu m’quittes j’te tue
j’te laisse imaginer la suite en tous cas t’es prévenu
si tu m’quittes j’te tue
ha ha ha ha ha!

[couplet 2]
au bout de deux mois elle m’a dit qu’elle voulait qu’j’l’épouse
qu’j’étais l’homme de sa vie
qu’il fallait qu’on officialise, un truc comme ça
elle est devenue ultra-possessive et jalouse
agressive et ventouse elle voulait crécher chez moi
avait déjà fait ses valises
surveillant mes faits et gestes mieux qu’un keuf sous filature
elle s’est mise à lire mes sms mon courrier et mes factures
bref, le conte de fées en mille morceaux éclata
le fruit sucré pourrit si vite qu’la situation m’échappa
obligé d’la remettre à sa place, lui demander de se calmer
car j’étais pas une victime qu’on menace
ni un canard aux pieds palmés
j’lui ai dit j’ai pas envie d’perdre mon temps avec toi mam’zelle
prends tes cliques et tes claques, et si dieu veut, on s’appelle
j’sais pas quel est ton problème, mais tu viens de tout gâcher
avec tes prises de tête, tu m’avais bien caché
de toi cette facette
tu sais être câline c’est bien, mais si tu t’croise maligne ça craint
j’peux rien faire pour toi, j’suis pas d’ceux qui badinent, retiens

[interlude]
si tu m’quittes j’te tue
bon écoute, j’voulais t’parler d’un truc là, ça peut plus durer, faut qu’tu changes y en as marre, attends, j’rentre du boulot, t’as même pas fait la vaisselle, t’as rien fait
mais c’est quoi ton trip là, tu m’enchaînes
tu rigoles ou quoi, tu crois qu’j’suis une bonne à tout faire ou quoi, non mais attends j’suis ta femme, j’suis pas ta bonne
eh, t’es ma femme, attends, on s’connaît depuis deux mois
non mais attends, tu rigoles ou quoi
t’emballe pas josette!
un homme avec un h ça s’occupe de sa femme
j’suis un pet-t h, moi j’suis un pet-t h
tu m’énerves! tous les mêmes! tiens, prends ça, enfoiré, t’es pas un homme
eh putain, tu m’as pété une dent
j’te l’avais dit tu m’quittes, j’te tue

[couplet 3]
c’est le message qu’elle me laissa 36 fois sur mon répondeur
et qu’elle m’écrit dans une lettre anonyme à bon entendeur
m’disant qu’elle allait porter plainte pour tentative de viol
allant même jusqu’à m’dire qu’elle était enceinte
pour tuer l’bébé, elle sniffait la colle
elle a dit aux keufs que j’la tapais, qu’elle me traînerait dans la boue
qu’c’est ma faute si elle se suicidait car j’la poussais à bout
(qu’est-ce qu’il faut pas entendre)
c’est sûr que d’p-sser des galipettes p-ssionnelles au désir obsessionnel
j’étais pas préparé, un jour j’l’ai croisée folle de rage
elle s’est mise à m’injurier, me traitant de —, de —
plus qu’il n’en faut pour me contrarier
hystérique, au bord d’la crise de nerfs
elle m’afficha dans la rue en chantonnant ce pet-t air

[refrain]

- daz ini lyrics

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