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def - a mes frelots lyrics

[couplet 1]

comme beaucoup j’ai soif de vivre
de l’autre côté une soif d’être ivre
j’rap car j’aime ça sinon j’écrirais des livres
des litres et des litres de sang p-ssent par mon coeur battant
cherchant des rifs et des rifs sur les beats d’efdi épatants
des pintes et pintes et des plats d’pâtes et des potes tous saoulés
en bloc compact seule la vie peut les souder
si bizarement on a les mêmes vies, les mêmes envies d’horizon, les mêmes
s’ils ont la même came dans les mêmes caleçons dim
c’est parcequ’on dine ensemble, deal ensemble, délire en somme
aussi vrai qu’lire rend sourd on chavire en sorte
qu’au final, on souhaite tous mourir ensemble
il m’faut une porte pour fuir avant de partir en cendres
tous dans la même barque, on est serrés
alors comme des plombs certains sautent, d’autres se font sauter
c’est pas c’que j’souhaite
genre une descente du swat avec what les mains moites dans un squat fumant du crack braqués par les spots
si t’es mon pote jacques, j’serais billy, sûrement pas millilionnaire
si l’on opte pour la dope à la vue d’un barreau d’fer
au guichet, j’ai la dope, tape la, on laisse ça aux autres potes
ceux avec qui on gratte pour une croquette de-spee dans une grotte

[refrain]

message à tous mes frelots de galère, de bière, de billard, de rollers et d’hier
ceux qui m’ont respecté dès le premier abord
et surtout mes frères, ceux qu’ont la main en l’air quand je dis yeah
message à mes frelots de galère, de bière, de billard, de billes et de rollers et d’hier
ceux qui m’ont respecté dès le premier abord
et surtout mes frères, ceux qu’ont la main en l’air quand je dis yeah

[couplet 2]

parfois on s’perd de vue, parfois ça va très vite
juste on s’perd t’as vu, s’serre plus la patte, s’évite
echange de bons procédés, juste le temps d’la procédure
on comprend vite le processus du profiteur qui brosse et suce
pirateur de processeurs, calculateur, génie gêné
car encore dur à digérer à cette heure
heureus-m-nt, j’ai mes gens qui gèrent du genre à charger quand les gencives saignent
les rangs s’serrent, on s’rend service, on s’voit vieux et séniles
même si parfois on s’dit qu’la vie est nulle
l’annuler n’fait pas partie d’l’att-tude
t-tulaire à chaque match, fidèle à son poste
pas d’idole en poster, l’archetype d’un clan fière et hostère
on s’tient à l’écart des cartouches qui sont prospères
persiste et représente mes frelots, d’ailleurs, d’ici, d’aujourd’hui, d’hier
qu’ils soient bourrés, s’entrelaçant
versant la pinte d’une pression dégueul-sse

[refrain]

[couplet 3]

on s’est pas vu d’puis des années
d’puis l’époque où on faisait les ânes à rêver d’être des hommes et de baiser des femmes
il y a des amitiés qui perdurent, qui n’se perdent pas
les mots hyper durs ne manquent pas, du genre tu m’manques toi
des bises qui s’claquent et jamais d’claques qui se perdent
enfin si, des fois et pardon si ma loyauté quitte les voies
si ma loyauté quitte les voies
c’qui peut nous séparer, des murs, des kilomètres ou de la terre
bien sûr, là j’vous parle de mes vrais frères
parce qu’avec d’autres ça part vite en l’air
ca peut aller d’une pouf à une bière, d’un gramme à un billet vert
y’a pas -ssez d’caisses claires pour dédic-sser tous mes potes
on est une grande famille, faudrait un son d’douze minutes trente
ce son, c’est pour ceux qui m’ont respecté dès le premier abord
les gens d’ma ville de béton, qui s’fondent dans l’décor
certains sont en d’sous, à environ six pieds, où j’tairais les noms
pour qu’ce son soit aussi celui d’tes proches envolés
pas l’temps d’baisser les bras, faut tenir la r’lève
et quand je dirais yeah, j’veux qu’les mains en l’air se lèvent

[refrain]

- def lyrics

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