disiz - un roi (exclu) lyrics
[paroles de “un roi”]
[intro]
yes, [?] au mic (hey)
j’ai squatté au parc ([?] à la prod’)
la tess’
[couplet 1]
le savoir est une arme et la bêtise est désarmante
j’ai des excès de joie mais [?] princ+p+lement
j’me trouve bien en deçà de c’que j’peux faire lyricalement
et on peut sortir la lame si t’aimes pas trop les ricanements
dans la rue, c’est des hyènes, wesh, y’a des karlouches et dеs noiches
des rabzouz et dеs hindous et des whites
y’a des tox’, on voit leurs côtes, qui s’piquent devant des gosses
qui finiront en prison, comme leurs darons, fidèles au poste
donc je traque le dollar bill pour me tirer de la ville
compte sur aucun fils de lâche pour me procurer mon bifteck
je gère mes contacts, j’fais que contourner le système
j’ai une identité secrète et un costume officiel
j’m’adapte aux politiques qui m’ont niqué, ça dès l’école
donc nique ta carte scolaire qui mélange pas rachid et paul
c’est la misère, ici, si tu t’en sors, j’te félicite
ici, c’est tellement la hess qu’on fait les babouins d’vant les flics
j’suis pas un babouin, moi, j’suis un roi, moi
négro, je fais mon chemin d’croix, négro, crois+moi
frérot, t’as plus d’courage, ça m’étonne pas
ma r+sœu’, nique pas ta life, non, déconne pas
plutôt crever que d’jouer leur jeu, j’fais que d’tricher, déjouer leur jeu
j’ai renoncé au but, j’attends même pas qu’on m’fasse la passe
j’me dis qu’si j’étais à leur place, jamais j’leur laisserais ma place
(jamais, jamais)
[refrain]
c’est tous les jours qu’on s’humilie à rêver d’lever un milli’
que des vies en simili, la nuit, les enseignes s’illuminent
yes
la tess’
c’est tous les jours qu’on s’humilie à rêver d’lever un milli’
que des vies en simili, la nuit, les enseignes s’illuminent
yes
la hess
[couplet 2]
ça passe lisse, ça coule easy dans l’disque
ma voix s’glisse, j’suis posté vers bastille
j’viens d’la france grise, la pauvreté, la franchise
ça s’bagarre, ça s’monte en l’air, ça s’remplit
tu t’es fait marbrer par un fauve membré
ça part vite, ça part vite en vrille
ça roule slow, la nuit, saute dans l’vide
c’est autre chose si t’as un autre standing
c’est reur+ti’, c’est avirex et pimpin’
c’est biggie, c’est bagarre, c’est vite, vite
une grosse perte, d’puis mes quinze piges, c’est grosse guerre
espèce de grosse merde, ouais, j’ai des grosses lèvres
j’viens en vicelard, j’vis d’l’art, j’vise large
j’ai une vie d’barge, big argent, big famille
j’fais dans l’big match, big nike, big fight
c’est carré mais, pourtant, c’est freestyle
c’est quartier donc c’est toujours bien joué
au finish, c’est risqué, c’est danger
c’est gala d’boxe, c’est badaboum
c’es crochet du droit, pouf, dans la bouche
c’est la misère qui t’couche, le sort des mères qui t’touche
la drogue qui s’push sous l’lit des gosses qui s’couchent
tu t’es échappé d’la cage et t’as vu qu’y’avait une cage
en gros, l’occas’ était bidon donc t’as sauté sur l’occas’
[refrain]
c’est tous les jours qu’on s’humilie à rêver d’lever un milli’
que des vies en simili, la nuit, les enseignes s’illuminent
yes
la tess’
c’est tous les jours qu’on s’humilie à rêver d’lever un milli’
que des vies en simili, la nuit, les enseignes s’illuminent
yes
la hess
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