dixon - multitudes lyrics
[couplet 1]
les rideaux bougent, les fenêtres et les halls me regardent
j’attends qu’mon cul s’bouge tout seul, comme si j’croyais au poltergeist
j’ai pris un drôle de r-t-rd
j’tiens à mon bras ma triste vie
une garce fripée pleine de prises de risque
j’promets qu’elle connaît bien encore quelques tours
mais le boss du music-hall me recale en pleine crise de rire
parce que je n’suis qu’de ceux qui faussent leur calme
parce que le droit de vie de mort est à celui qui fixe le prix
[refrain]
le vacarme ne m’arrête pas
pour m’ouvrir je ne trouve pas l’esp-ce
je joue à monsieur tout-le-monde
dans de simples costumes
où je me change en bombe
où je me consume
où je me consume
[couplet 2]
gosse de la périphérie je vise le centre :
ma vie n’tient qu’à cette idée vide de sens
autant qu’à cinq litres de sang
j’t’arrache des mains tout c’que j’mérite de prendre
et peu m’importe de grossir les rangs de ceux que le shérif veut pendre
j’attends la crise cardiaque, qu’une ex hystérique se venge
plutôt qu’trouver l’moyen pour que mes rimes se vendent
t’façon c’est la crise devant
j’suis un con d’mon époque, alors j’vais suivre le vent
et bouffer des trucs qui me détruisent le ventre
penser à ma pomme, donner moins d’blé aux femmes
est-ce midi à ma porte, ou un témoin de jéhovah ?
j’prends c’que l’diable m’apporte et attends que l’très-haut m’parle
mon âme lui a coûté qu’le prix d’un leggings léopard
j’fais l’acteur, et je compte tous les points
j’comprends pas la terre est ronde mais y’a quand même des cons dans tous les coins
siècle de prédateurs
qui colle nos corps aux sièges et des magnets “bébé à bord” sur les congélateurs
[refrain]
[couplet 3]
je suis couleur vert-dollar
j’crée des prépubères taulards
eh yo ! vous me reconnaissez ? c’est moi, super-connard !
quand sur l’espoir tu fondes ton calcul
tu n’laisses pas d’traces dans l’histoire
mais au fond d’ton calbute
un faux-pas tu perds ton âme
mais j’vis quand même mon safari
jusqu’à ce que le cougar défonce mon pare-buffle
ça m’fait sentir en vie, bordel
l’alcool tue ? fumer tue ? comme si rester sobre allait m’rendre immortel !
j’sais pas si je réveille les bonnes douleurs
mais j’suis pas sûr que vos bouquins m’aient fait gober les bonnes couleuvres
quand t’es au fond du gouffre
et que tu souffres
c’est un luxe de vérifier si les mains qui se tendent sont de la bonne couleur
j’ai besoin de rien
j’ai eu l’choix entre avoir bonne mémoire et être génial
mais j’sais plus c’que j’ai choisi, je n’me souviens de rien
tremblement d’ter-ter, les mecs du bitume t-tubent
écoute à travers mes textes hurler les mult-tudes
[refrain]
[outro]
les tracas ne m’arrêtent pas
pour mourir je ne trouve pas l’esp-ce
je joue à monsieur tout-le-monde
dans de simples costumes
où je me change en bombe
où je me consume
où je me consume
où je me consume
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