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dosseh - fleur du béton lyrics

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[couplet 1]
hé, qu’est-ce que tu peux faire quand le crack ou les armes sont plus faciles à s’procurer qu’du taff ?
même le curé ne prie plus pour nos âmes tellement il [rafle ?]
qu’est-ce que tu peux faire à part lever les bras lorsqu’un fêlé t’braque
ou rêver d’black quand t’es pauvre, jeune et black
tu me parles d’avenir ? j’ai même pas d’projet pour ce week-end
qu’est-ce que, tu peux avoir à m’haïr quand tu demandes à ta b-tch qui est-ce qui ken le mieux
j’suis de cette franche de la france qui vit sous le seuil
perd ses forces à racailler tandis que nos mères reviennent des courses toutes seules
nos rues sont pleines de potentiel messieurs
d’or pur à travail et d’pierres précieuses et diamants bruts à tailler
égalité tu peux t’la foutre où j’pense
j’suis d’la race des martyrs aux yeux du monde nous seul on incarne la souffrance
ce à quoi j’aspire peut te faire flipper
j’ai trop d’love pour les miens j’suis pas à l’abri d’un crime p-ssionnel
alors j’écris des rimes quand j’ai pas l’sommeil
ou j’rode épaulé de mes équipiers le crâne rempli de problèmes personnels d’images qu’on peut clipper
ceux qui s’y reconnaissent tendent l’oreille
la vie c’n’est pas qu’zone et quartier en quête d’une pute à niquer ou d’sh-t à effriter
les anges qu’on était ont perdu leurs ailes, on n’fait qu’s’afficher
devant la france friquée qui nous regarde avec ses grands airs
la rue c’est l’choc des cultures
entre la chaleur de la terre maternelle et la froideur du bitume j’écris mes palabres
là où la vie nous balafre, là où la colombe est tombée malade
loin des palaces de dallas, j’t’emmène en balade

[refrain x2]
dites à ceux qui nous gouvernent
que les frères sont déters s’il faut que les tess crament pour qu’ils se souviennent
on fait souffrir vu qu’on a souffert
(fleur du béton)
chez nous y’a que le hebs ou la mosquée qui t’accueille bras ouvert

[couplet 2]
il reste pas qu’les teurs-inspect, emmerde l’insigne grise
a chaque bavure ou coup de matraque c’est nos cœurs ou un crâne qui s’brise
on pleure nos soldats
chez nous personne n’a le permis d’porter l’arme ça n’empêche pas les coups de feu les mères au bord des larmes et l’sang terre-par
on t’sourit comme on t’surine mode guerre dès la barre du matin marche dans la rue comme on monterait sur le ring
conscient de nos torts, on se perce tendant à œuvrer dans le sale ou le mauvais à s’plaindre qu’ici bas y’a rien de bandant
on rêve de lové, d’se repentir avant de crever
mais le piège de la rue c’est d’faire croire qu’elle nous aurait pas eu
entre jeunes et jeunes comme entre jeunes et flics
c’est plus facile d’ouvrir le feu que d’ouvrir le dialogue c’est la guerre comme salam et shalom
les frères ont tué la salât
on vit des allocs, pense qu’à faire de l’escalade
à écouter les salopes et leurs salades
là où la vie nous balafre, là où la colombe est tombée malade
loin des palaces de dallas, j’t’emmène en balade

[refrain x2]
dites à ceux qui nous gouvernent
que les frères sont déters s’il faut que les tess crament pour qu’ils se souviennent
on fait souffrir vu qu’on a souffert
(fleur du béton)
chez nous y’a que le hebs ou la mosquée qui t’accueille bras ouvert

[couplet 3]
hé, j’suis dans la mouise, on porte nos couilles comme des flingues vu que c’est tout ce qui nous reste
depuis la mort de nos rêves on t-tube sur la corde raide
tu t’s’soignes à la médecine du bloc, une seringue dans l’artère
décollage en boeing, atterrissage forcé en charter
a ceux qui achètent et revendent, ceux qui [?] et s’vantent
ceux qui toisent en te croisant pour voir ce que t’as dans le ventre pet-t
y’a ceux qui sortent de harvard ou ceux qui sortent du card-pla
qui sortent avec un flingue sous le parka
commission rogatoire, interrogatoire, lois et médias discriminatoires
ici le chef de l’état est un délinquant notoire mon frère
tant ils s’font rares les sourires de nos mères valent de l’or
et peu d’choses séparent l’animal de l’homme quand j’mate ce qui s’p-sse dehors
j’ai mal pour ma diaspora noire et de nord afrique tu sais
et marianne qui p-sse sur des plaies ouvertes ça en devient b-n-l
là où la vie nous balafre, là où la colombe est tombée malade
loin des palaces de dallas, j’t’emmène en balade

[refrain x2]
dites à ceux qui nous gouvernent
que les frères sont déters s’il faut que les tess crament pour qu’ils se souviennent
on fait souffrir vu qu’on a souffert
(fleur du béton)
chez nous y’a que le hebs ou la mosquée qui t’accueille bras ouvert



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