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dyskord - parallèle lyrics

[intro]

(( discussion au téléphone ))

– ouais, ouais allo?
– ouais, dyskord c’est comment ?
– ouais, ça va, ça va…
– ok, tu viens toujours ou pas
– ouais ouais, j’arrive, ouais…
– tu viens avec ta meuf hein ?
– euh… quelle meuf encore ?
– mais… celle avec qui t’étais la dernière fois et tout…
– aaah non, ce n’est pas ma meuf. attends attends, je t’explique

[couplet 1]

j’suis pas le genre de mecs qu’elles cherchent
j’ai pas de contrôle sur ma colère
peu fan des câlins, mais ne sois pas trop colante ou je me décale et décolle
il n’y a que des remords qui découlent des histoires de coeur
des comptes à rendre, des compromis à faire et que sais-je ?
pas de papillons dans le ventre mais des ulcères
les pieds sur terre, jamais j’ne rêve
dès qu’il est question d’embarquement dans l’engagement je sêche…
hypertension artérielle, prendre des risques j’évite, rester envie, il n’y a que ça de réel
trop de gens sont nuisibles, je n’ai pas le temps donc je fuis
je pense donc je suis, ma philosophie est cartésienne
j’ai l’art de la rhétorique, quand je texte, pas d’usage d’émojis
l’apparence rarement émotive
très égoïste j’avoue, il n’y a pas de doutes
aucun nucléotide d’amour dans mon adn

[refrain]
je sais… que je suis parfaitement imparfait…
mais j’aime trop mes défauts pour m’en séparer…

[couplet 2]

la flemme de les dompter, mes démons sont tous libres
à la tête ils me montent, ils courrent vite
à rien ne servent même les conseils des experts en contourning
je cultive et rumine la rancoeur
extrêmement trompeur est mon sourire (yeah)
je rends le mal par le mal, oeil pour oeil, dents pour dents, le silence n’est pas un oubli
les faire souffir me p-ssione
avant que j’atteigne le paroxysme, ils partent en exode
quoiqu’il arrive, jamais je ne pardonne
quelque soit les subterfuges, les prétextes, les excuses, les regrets
j’ai des réflexes inamovibles, n’est-ce pas logique qu’ils m’appellent le diable en personne ?
j’ne suis qu’un mec au bord d’une rive, te fous la honte en public
au plus offrant revends les secrets que tu m’confies
insouciant, royalement je m’en fiche
aucune vertu, un vrai mesquin, un traître opportuniste
prends des décisions sans consensus
amateur de coup bas, cette fois c’était inévitable
j’ai sabré la pet-te amie de mon meilleur pote
pour ma défense, je n’avais pas le choix
mais le pauvre n’était pas très content… zut…

refrain
je sais… que je suis parfaitement imparfait…
mais j’aime trop mes défauts pour m’en séparer…

[couplet 3]

tu me reconnais dans la ue-r, à mon allure d’immature désinvolte
énorme est la joie qui m’anime quand leurs miettes d’espoir dégringolent
en toutes situations, dès qu’je sens que j’me l-sse, je prends le large
faut qu’tu balances le cash si tu veux me voir te prêter main forte
tempête – ouragan – cyclone – séïsme – incendie – éruption volcanique – chute de météorites
avant de me voir jouer les bénévoles
même si tu m’tends la main en période de crise
je n’te rendrai pas la pareille
j’ai l’esprit critique, c’est donc véridique, quand j’dis que l’aide sociale favorise la paresse
métro boulot dodo j’accepte
fin de semaine, enfermé dans ma caverne
jamais dehors, ça parle trop j’abrège
avant la fin j’arrête… tchek…

- dyskord lyrics

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