eenzel - 92 lyrics
encore un soir où j’suis face à ma feuille
encore une nuit en quête d’inspiration
face à tous ces mots je me sens bien seul
tel une étoile dans une constellation
j’ai plus vraiment de considération
pour l’être humain et pour son comportement
vu que l’on traite notre planète n’importe comment
notre présence sur cette terre une aberration
je mе balade parmi les âmes pеrdues
de s’intégrer ici c’est super dur
j’ai qu’une envie c’est que mon art perdure
l’écriture c’est mon p’tit coin de verdure
comme 3d j’veux respirer de l’air pur
mais les nuages sont denses sur la capitale
la solitude et moi bah c’est ad vitam
j’varie le chaud et l’froid comme sur mercure
oui des amis j’en ai de moins en moins
et des questions j’m’en pose de plus en plus
dans ma tête y’a que des débats sans fin
qui me pèse, qui font le poids d’une enclume
pour l’instant j’suis sans label et sans tunes
mais t’inquiète ça m’empêche pas d’avancer
un conseil mets de côté tes rancunes
avant qu’elles ne viennent bouffer tes pensées
j’donr’ai tout pour revenir en arrière
et profiter pleinement de mon enfance
quand on n’avait aucun plan de carrière
et qu’on vivait insouciant dans l’errance
l’odeur des frites préparées par ma mère
quand je rentrais affamé du collège
l’adolescence, les filles, les galères
les potes, le foot, la kermesse, les manèges
je repense à tout ça et ça m’allège
du poids des responsabilités
j’veux croquer la vie avec avidité
et j’t’assure que mes canines sont balaises
j’ai les deux pieds au bord de la falaise
des années que j’me demande si j’dois sauter
j’aurai donné ma vie pour sa beauté
la brise du vent m’fait m’l’effet d’une caresse
on demande juste de vivre avec dignité
laisser un monde correct à nos héritiers
j’fais du rap avec une vraie sincérité
et si mes efforts paient ça s’ra mérité
car l’but c’est d’gagner en visibilité
mais sans perdre un dixième de ma vertu
beaucoup d’gens me disent que c’est pas gagné
et bah moi je me dis qu’c’est pas perdu
dans mon cœur c’est un déluge d’émotions
donc impossible pour moi de me tempérer
y’a des gens des personnes, que j’ai tant aimés
et de sales trahisons qui m’ont tant peiné
beaucoup de relations que j’ai enterrées
mais faut faire des choix la vie c’est comme ça
j’ai d’jà mis dans l’rap le prix d’une corsa
l’impression qu’on n’se côtoie qu’par intérêt
et demain faudra bien aller bosser
dans l’espoir d’remplir un peu le caddie
c’est dur de réussir sans les brosser
c’est facile de vendre son âme à bas prix
c’est fini j’ai plus envie d’négocier
avec tous ces humains qui sont sans cœur
j’avanc’rai sans aucune crainte et sans peur
tant qu’il m’rest’ra des rimes dans le gosier
on essaye de survivre dans cette mascarade
avec l’envie d’s’en sortir coûte que coûte
beaucoup trop touchent le bonheur au compte goutte
et se noient le soir dans des verres d’patxaran
mon quotidien c’est d’écrire des tas d’charades
en espérant que quelqu’un les déchiffre
j’vois l’humain qui s’entretue, se déchire
pour des bout d’papier mais on trouve pas ça grave
et côté relation j’te mens pas ça rame
j’suis encore en recherche de ma princesse
j’ai toujours pas digéré leurs bassesses
donc pour l’instant dans mon cœur « no pasarán »
j’suis honnête c’est vrai qu’j’me raconte pas d’salade
j’vois sur ma gueule défiler les années
si j’vis pas d’la musique ouais ça s’ra fatal
j’irai voir l’paradis et ses vallées
y’a plus d’place pour les personnes sensibles
y’a plus d’place pour les personnes sensées
maint’nant tout le monde est sur la défensive
et prêche juste pour sa paroisse, son bosquet
bah ouais j’ai pris des coups dans les gencives
la vie quand elle frappe faut savoir encaisser
dans la course au bonheur bah j’suis pas pressé
j’ai l’impression d’débiter qu’des poncifs
j’remercie mes parents pour les sacrifices
qu’ils ont fait pour que j’puisse en arriver là
avoir un tel soutien ouais c’est rarissime
sans eux j’aurai jamais pu porter ma croix
dans la vie j’suis du côté des pacifistes
mais sur scène je boxe comme le grand tyson
j’te jure qu’tu peux déchirer comme personne
alors fonce vers tes rêves car l’temps passe si vite
avant l’rap ma vie c’était une page blanche
mais j’ai pris mon stylo j’ai dit banco
on m’a dit qu’c’était pas si mal mais pour faire maxi mal
dans tes textes faut y aller franco
si je suis seul en fait y’a p’têtre pas d’hasard
je ne dirai pas tout j’suis pas grand bavard
mundaka c’est mon talon d’achille et l’époque d’hit machine
j’la regrette donc j’fais bande à part
j’suis seul avec mes textes posé d’vant la gare
j’attends qu’on m’indique le train d’la réussite
si le hip+hop est mort bah j’le ressuscite
fini d’être sur le banc donnez+moi l’brassard
persuadé que la paix arrive tôt ou tard
de trouver le bonheur je vous l’souhaite à tous
parole d’un gars arrivé dans c’grand bazar
une après+midi d’automne 92
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