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expression direkt - shouf lyrics

[couplet 1 : le t.i.n]
ça ne va pas, je tape des paranoïas comme un mé-cra
partout où je vais, je sais qu’on me té-ma de vers-tra
laisse moi y penser, chaque personne que je croise
est une personne qui me toise de haut en bas comme un naze
dans la m-sse, je ne p-sse pas inaperçu, qu’est-ce qui se p-sse
il faudrait que je m’écrase, rase les murs comme le négro de base
on apprécie un immigré qui reste à sa case
c’est pas bon, je pète les plombs, je plisse le front, un affront
je suis à deux doigts de sortir de mes gonds
on me contrôle, délit de faciès, suspect pour les crs
on change de trottoir dans la rue à ma vue
on change de banquette dans les trains, qu’est-ce qu’y a je pue ?
c’est malheureux, j’ai pas le choix, je dois fuir le bleu
parce qu’ils me shouffent tous dans leurs rêves, me poussent dans la trappe vieux
tout ça commence quelque peu à me rendre nerveux
elema na dipa j’suis teigneux, hargneux

[refrain]
ils nous shouf tous, quoi qu’est-ce qu’y a
rlesh quat shofofiya
pa vin’ véyé, ou ké péyer
ils nous shouf tous, quoi qu’est-ce qu’y a
rlesh quat shofofiya
nandjé nbueno njobanika
on les nique tous

[couplet 2 : delta]
toi le raciste, tu me pousses
tu insistes, parles mal, persistes
raciste, tu ne me mettras pas à genoux
c’est ici que je ferais mes fils
au risque de te voir vé-ner, sortir le pouchka, tu crois quoi ?
a nous tous on a de quoi faire un coup d’état
ça te choque ce que je dis mais ça ne te gêne pas
que le pen le f-sse l’apologie des n-z-s…hit’ jean-marie
j’espère qu’un jour on traduira en justice les esclavagistes
ceux qui jadis ont bafoué nos pères et fils

[couplet 3 : kertra]
quoi qu’est-ce qu’y a ? rlesh quat shofofiya (x3)
quand tu me te-ma de vers-tra, toi la pédale, je viens te faire qué-cra
appelle-moi kertra, tu paies et j’exécute ton contrat
en service pour les bicots, les négros, je deviens mé-cra
j’représente la pule-cra qui fait que toi le blanc, tu mouilles sous tes draps
encore un arabe, un morveux qui se prend au sérieux
encore un maghrébin, il faut qu’on les renvoie chez eux
lorsque tu me vois, je sais très bien ce que tu penses de moi
tu n’es qu’un enculé, un gros bâtard voilà ce que je pense de toi
comme c’est curieux, tu oses pointer du doigt les jeunes de banlieue
c’est merveilleux, tu nous as fait venir pour nous dire adieu
je vais te traquer, te malmener, te mépriser, te détester
mais dis-toi bien une chose si tu te la joues, j’serais là pour te péter
l’homicide volontaire est déclaré, je sens que je deviens ouf
la raison de mon état c’est qu’ils n’arrêtent pas de nous shouf tous

[couplet 4 : weedy]
t’avais jamais vu ça, un négro avec des yeux d’chat
non t’avais jamais vu ça, t’as peur que je maraboute ta ce-fa
tu pousses mes mains à la paranoïa, si danger il y a
elles vont prendre mon schl-ss sans même que t’aies le temps de dire “alléluiah”
quand tu m’shoufes comme un ouf avec ma fille mahalia
qui n’a pas la noirceur de l’ébène même pas un chouia
les fils de pute pensent alors ” c’est quoi ce charabia”
la mère de cette pauvre enfant couche surement avec le blédia
certains vont même jusqu’à penser qu’c’est de la vengeance
qu’on a pas digéré le p-ssé, qu’on vient pour envahir la france
de nos germes sombres, le mieux, le rêve c’est qu’on puisse tous finir à l’ombre
eh ben t’as tout faux, j’n’emmène que les racistes dans la pénombre de mon âme
ceux-là même qui prônent le retour à la purification par la flamme

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