fababy - freestyle saint-valentin lyrics
[intro]
despo rutti..
rutti despo..
la saint-valentin..
featuring la batte de baseball..
[couplet 1 : despo rutti]
je jure qu’on est des gens bien, qu’on court juste après c’qui nous revient d’février jusqu’à janvier
avec des déchirures aux ischios-jambier
la politique, c’est jack-ss, leur dièz pue ; avant de rentrer dans l’urne mets ton masque à gaz
j’rappe sale, vous êtes ma glace
est-ce qu’un rappeur inconscient peut cracher autant de réalités en m-sse comme a-ç, conn-sse
l’argent nous a violé enfant ; on viole la loi adulte
arrache notre dû faut bien qu’on dame, nan?
a croire qu’y a qu’les pédophiles qui ont la comp-ssion des psy’ et philosophe milliardaire, c’est un putain de scandale
tu perds l’choc des civilisations, t’écris l’amertume censuré, t’auras pas d’compensation balèze
tes aïeux sont partis exténués sur les champs d’coton et t’as même pas l’droit d’exiger une seule sape à l’œil !
j’aurais pu dire que j’ai la même rage que les irlandais de l’époque
mais c’est la main d’un black qui les a privés d’la coupe du monde au cape town
j’suis pas -ssez fan du kilt pour proposer mes services à l’écosse
où est mon boubou ? j’suis un rebelle en treillis hugo boss
mon peuple est vaincu je pleure plus pour donner l’exemple à nos gosses
j’me plains pas, j’riposte
soldat sans grade records
[refrain]
les colons fouettent l’histoire donc j’rappe le dos nus
même avec une scoliose, la france veut te mettre le dos au mur
putain t’es béton pour viol, je te dirai : “bien fait”
demande au prof l’histoire des noirs, ils me la racontent de plein fouet
(x2)
[couplet 2 : f.a.b]
laisse nous faire, on a le style qui fait kiffer
rafale de balle sur les physio’ la foule devient schizo, la rage fait pas flipper
noisy-le-grand c’est le temps des règlements de comptes
arrête tes mensonges, si on caill-sse la bac p’t-être qu’ils nous traiterons moins de singes
f.a.b ça rêve de tout, ça demande rien
si tu m’vois en bas d’ton bâtiment c’est que je monte un plan j’suis pas gardien
encore une balle qui traverse ton estomac
tu tombe dans le coma
les vieilles sont tromat’
l’adieu aux p’t-ts d’la tess’ que quand la bac p-sse, qu’ils lèvent le haut-mât
où quand j’arrive, ton king se fait détrôner
certain qu’on mettra pas la poudre au nez
j’connais bien le quotidien j’attends le score final
dans ton ghetto tout l’monde m’aime bien, pourquoi tu t’sens si mal ?
150e la plaquette, vérifie si c’est pas d’la caille
gros coup d’batte ou coup d’raquette, c’est l’régime des racailles
hataye on rase les murs du tiekson
viens pas nous test tu t’mangeras des coups d’bouteilles gros ou des coups d’tesson
ouais les balles fusent, en direction du maire
la voix des frères muz nous éloigne du cimetière
le chemin ça use, ça nique mes nike air
c’est dans la merde qu’on nage frère
on a appris à croiser l’fer
lyrical bitume à la base c’était mes gars déter’
j’ai mes rivaux, j’ai mes réseaux, j’ai mes raisons
j’suis à fond dans l’son et j’ai ça dans l’sang
c’est pas la bac qui dicte ses lois, noisy c’est chez moi
noisy-le-grand c’est gore comme tab-sser ta mère ou dépouiller un mort
te demande pourquoi j’vais sauter l’refrain, big up aux refrés
j’te mets une tate-pa de forain, ta team se replie
on chante nos récits, baisse la fenêtre impose ton drive by
j’rappe pas j’travaille, j’tire pas j’rafale
et le public en raffole
maîtrise la clé de sol, f.a.b plainte
california love comme dirait 2pac, tes lyrics me touchent ap
j’rappe en direct live du fond du puits, la tess’ est sans issue
f.a.meurt ? (snif snif) ça pue l’sang ici
y a des gens qu’j’ai déçus, quand j’pé-ra j’suis déter’
ça fait un moment qu’j’ai pas vu becker
les fous du volant sont castrés dans l’décor ou dans des ports
commence avec mam’s à la base, j’disais écoute bien bâtard, f.a.b dans l’secteur
des mains faites pour hallal j’les fous dans l’haram
le son du pavé 9.3 qui tourne beaucoup sur paname
de nature électrique alors on saute comme des fusibles
attends qu’il pleut pour rer-pleu comme ça ça s’ra jamais visible
f.a.b peut pas pomper pour le but qu’il veut atteindre
tous mes gars allument un feu que les pompiers peuvent pas éteindre
le quartier c’est morbide, soit tu crèves le cœur vide
soit tu crèves une balle dans l’bide avec les deux pieds dans l’vide
confonds pas les mises à l’amende et les remises en place
spiderman et flash, on nique tes paillettes et tes str-ss
envie de barrettes et de flashs
chalumeau c’est le fan plaquette
ils ont fait d’nous c’qu’on voulait pas être
dis aux keufs que j’dirai rien, qu’ils laissent le temps s’écouler
depuis quand les êtres humains ça cause avec les poulets
ils ont la dalle, nos ados, gros
tu veux plus t’faire ler-vo
un conseil, arrête les sacs à main et p-sse aux sacs à dos
on remplit les caddy d’aldi, parce que c’est la street
jacques a dit si tu m’suceras la bite, que j’s’rai le roi d’la street
i have a dream, comme martin luther
i’m the king, donc faut pas lutter
marianne la shmeta et le terrain, il est mé-cra
donc tout l’monde en parle, donc tout le monde en bat, donc tout l’monde en bave
j’vais voir mes frères en gov’
j’récite la “fatiha”, l’illicite m’a pas fumé
du ghetto j’suis parfumé, tais-toi j’ai pas fini
y a plus d’lumière dans la salle, attends-toi à t’faire goumer
vu qu’y’a desk’offishal
le combi’, j’peux pas l’couler
prendre la zeb
tu verras des z, la boule à z
sur des zèbres, 9.3 160 négro
en yz
j’traine tellement la nuit qu’j’vois que l’noctambus
on s’relève pas d’un perfect
on sourit pas quand la juge mets perpèt’
“hey oh bleu” “22 22” “bleu ri-pleu ry-fleu”
2 3 choix a ray'(…)
on a la dalle gros mais on peut pas s’entendre
si f.a.b ouvre le bal, c’est pour éviter de s’en prendre
la concurrence elle veut que je me pende
elle veut m’voir réduit en cendres
dis leur que si je crève dans la tombe on sera ensemble
on sort les lames de rasoir pour des embrouilles dérisoires, ou de territoire
on cache à nos mères ce qu’elles veulent pas voir
c’est triste mais ce keuf m’déteste parce que j’suis noir
c’est grave, dans la tess’ la patience n’a plus d’espoir
la patience est vertu
‘parait que mes vers tuent
pour moi la couleur vert tue
mon son déplace les vertèbres
f.a.b ça vient d’noisy city, pas du mississippi
les mcs au bord d’un précipice et ils s’y précipitent
la vie c’est pas long gros, tu peux décéder
j’vis sans pilons, ma vie elle est déjà pétée, pd
vite cru nan, vie d’truand, vip-ssi, rite d’p-ssage, rer-ti, ascension, déclin, deuil
vendredi la mosquée s’est remplie en un clin d’œil
j’ai des supporters, tu pourras pas clasher
les jaloux qui viennent en traitres avancent en pet-t pas ch-ssés
dès qu’j’suis loin du tier-quar même les fils de pute nous manquent
y a ton gun qui donne raison et les bastos argumentent
les ex-voyous regardent derrière comme des folles
de peur qu’le p-ssé les ratrappe comme forrest gump ou usain bolt
j’kiffe les films de boule, c’est pas parce que j’baise ta fille que j’suis ton gendre
moi si j’tire sans sommation ça s’ra sûrement pas dans la jambe
j’aime pas l’état, j’aime pas leurs lois et leur récép-ssé
mes punchlines c’est des gauche/droite laisse le récit p-sser
tu joues le jeu c’est vrai qu’le game over marque, oublié comme overmars, comme marc landers, j’marque ton cœur
c’est pas d’ma faute si des coups de batte attaquent
on aime les armes qui font ratatata et ça vise ras ta tête
des frères antipathiques, des potes en psychiatrie
des srabs qui dorment le poing serré tellement ils rêvent de baiser ta patrie
les frères te p-ssent le salam à bon entendeur salut !
les plus calibrés s’allument au clair de la lune
les p’t-ts te p-ssent le salam à bon entendeur salut !
les plus calibrés s’allument au clair de la lune
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