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fayçal – in articulo mortis lyrics

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[intro]-4
i bring fresh showers for the thirsting flowers

[couplet 1]
l’œil sous un ciel de fer, dans une lueur d’avril
son deuil me rend viril et que mon fiel meurt en enfer
a l’ombre d’un cyprès, sous le regard des corneilles
hagard et de vermeille, dans le nombre j’étais si près
des mea culpa, quelques crachats de vipère
moi dans l’émoi je ne coule pas et son rachat j’espère
devant le calme des graviers, certains vitupèrent
hautain, lui si vous saviez mais que son âme le récupère
entre le marbre et leurs bottines, un léger vent cro-sse
les arbres tels des paroisses sont enneigés de nicotine
a l’écart, j’-ssistais aux funérailles
je pistais les traîtres qui braillent, il était midi et quart
a 10 mètres, l’entourage, ces camarades, une belle murette
la tête froide, il y a belle lurette qu’ils gardent courage
dans l’-ssistance peu bavarde, des chemises noirs ébènes
des déboires, des remises de peine, je prends distance et regarde
le craquement des pas des quelques r-t-rdataires
c’est uniquement à son trépas que je vis leur vrai caractère
leurs claquements de doigt, rudes, mal évalués
quand des att-tudes saluaient leur manquement comme il se doit
au nom du seigneur, trois poignées de sable
que son futur soit meilleur, éloigné du diable
des prières, des alouettes, peu de nuages mais des rayons
moi en marge je suis un crayon, dernière lumière d’une silhouette

[refrain]
le soleil au zénith, j’étais son double
témoin du doute et de ces troubles, une goutte d’eau bénite
très loin des fourbes, de l’oseille, on a poursuivi nos richesses
on a mis toutes vos courbes h.s, suivi avec soin des conseils
le soleil au zénith, j’étais son double
témoin du doute et de ces troubles, une goutte d’eau bénite
car c’est ce gamin espiègle, un cycle que je commémore
sous ma main, c’est son quart de siècle à l’article de la mort

[couplet 2]
dans la primeur d’une saison, qu’ils reviennent bien de l’enterrement
combien se souviennent entièrement de lui, rimeur de raison ?
etant alter ego, j’ai vu un temps à la vierge
peu de cierges mais tant de mégots attisaient sa gamberge
on a vu sur la falaise émerger l’étoile du berger
traumatisé par un malaise quand elle nous hébergeait
sous le voile de l’adolescent ferme et irrité
parfois l’obscurité renferme un cœur fluorescent
des allées marines au q.g, on discutait d’empire
percutait peu sur le sujet, dans les narines que des soupirs
persécuté dans cet univers ambigu
tant de faux plans à réfuter comme autant de verre de ciguë
on affûtait très tôt la plume sous l’échauguette
entre le marteau et l’enclume, souvent l’étau nous guette
et il me disait constamment que les siens, les vrais
sont ceux qui l’ont vu se livrer bien avant son testament
timoré, fauss-m-nt prétentieux, ce printemps
me remémorait nos 20 ans, nos vrilles et nos contentieux
pour des broutilles on s’embrouillait, place de la halle
mais parmi les as de la balle, sur nos quilles, on se débrouillait
des reproches ont crépité sur ses brindilles
sa famille, ses proches ont fait palpiter sa cédille
a l’heure où les valeurs succombent, dans ces décombres suis-je fauteur ?
sous une chaleur de catacombes, je suis l’ombre de mon auteur

[refrain]



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