fbc crew / frppgng - la haine lyrics
[intro : hubert]
c’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. le mec au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se r-ssurer “jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien”. mais l’important c’est pas la chute
[couplet 1 : el nagiore]
quelque fois quand j’y pense, j’ai envie d’me c-sser loin de là
je continue d’avancer, mais c’est fou j’ai peur de l’au-délà
je reste avec mes frères, et je me confie juste deux lattes
je repousse mes idées noires avec la fumée d’un joint connard
trop de choses dans ma tête, ouais j’crois qu’elle va exploser
pour stopper ça je bois, je bois jusqu’à la nausée
les journées se ressemblent, repas dodo école
la tête en vrac c’est mes problèmes qui me noient dans l’alcool
j’avance tout seul dans la fumée je n’ai plus de repère
mon futur semble flou dans cette étrange atmosphère
j’ai pas envie d’grandir nan laissez-moi faire c’que je veux
depuis quand être adulte et mature rendrait-il plus heureux
ils m’disent de r’garder vers l’avenir moi j’regarde que mes baskets
j’déambule dans rouffach avec mon poncho tel un aztèque
c’est dur d’trouver ma place dans c’monde c’est un putain de c-sse-tête
mes 3 négros ont pris l’melon, el nagiore prend la pastèque
[couplet 2 : karlx]
je déambule dans une ruelle, craignant pour mon avenir
un penchant pour la bouteille, un dernier verre pour m’endormir
que trép-ssent les cauchemars de ma mémoire étanche
je ch-sse mes idées noires évaporées en fumée blanche
abasourdi par le silence, ce soir j’ai pris ma plume
rêvant d’une dernière danse, aveuglé par la brume
toujours entouré d’mes frères pourtant empli d’solitude
c’est toujours la même galère, loin d’une vicissitude
j’emmerde le pen, (ouais) la vipère fasciste (salope)
et tous ces skins, ces chiens nationalistes
jusqu’ici tout va bien jusqu’ici tout va bien
pourtant dans les cités certains vivent encore comme des chiens
les viles volailles vermines qui vident ma veste
vantent le vice et la violence, je les déteste
cette vie est plate ici-bas, ici y a pas d’place pour moi
déterminé j’allume un zbar et m’dirige vers dagoba
[couplet 3 : itopak]
un labyrinthe dans ma vie, j’en f’rais l’tour si c’était si facile
mon système sous emprise, le leur, qui ne cesse de me nuire
ce monde est si paisible uniquement sous ecstasy
a l’aube du 21e siècle les clochards crèvent encore dans la nuit
alors je réunis, mes frères, le rire
le meilleur, le pire, une feuille et de quoi m’endormir
solitaire ma solitude me sollicite de façon implicite
j’crache ça sur le beat j’effrite le shit pour évincer mes soucis
a l’heure où j’te parle, l’afrique noire subit un cauchemar
ressources rares ? non, eh, juste pour les crevards !
ici les jeunes ne savent plus quoi s’acheter à part se droguer et s’niquer la santé
les péchés de l’âmes ne font que s’empiler, tu fais tellement pitié en sniffant ta cc (b-tch)
mais bordel, on en fait tous partie, nous faisons tous preuve d’hypocrisie
mais il faut rire apprécier la vie, ne pas la réduire à un joint de weed
plutôt qu’d’acheter parfois une simple rose à ma mère
j’achète un paquet d’clopes, 2 euros plus cher
[couplet 4 : voly]
arrête moi essayer n’coûte rien, c’est qu’des insectes pas des terriens
nique les aryens et tous ces chiens, dis à ton fils qu’il n’y a pas qu’des gens bien
c’est les yeux plissés, que j’crache sur cette société
qui n’fait qu’nous baiser et nous r’baiser, sans aucune difficulté
les idées déambulent dans ma tête, comme mon équipe dans ses rues
sur ce beat je lève mon pet’, f-ck encore une fois j’ai trop bu
un regarde porté sur mon empire, ma vision du monde qui s’empire
voir les hommes leur dernier soupir, pendant qu’tu regardes tes enfants grandir
ces gens sont les pires, pires que les gars qui s’lèvent pour nettoyer nos rues
pire que les salopes qui pour se nourrir, en prennent plein le cul
pire que l’etat qui pense qu’à nous enculer, enculé
tu m’as d’mandé d’changer ok, mais y a qu’avec mes frères que j’reste vrai
reste frais, reste prêt à affronter qui qu’ce soit
en restant pendant des heures, à attendre ses gars
t’as voulu tester un membre de mon crew, tant pis pour toi
le monde tombe dans un gouffre, mais on s’relèvera (ouais ouais)
[outro : hubert]
c’est l’histoire d’une société qui tombe, et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se r-ssurer : “jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien”. l’important c’est pas la chute. c’est l’atterrissage
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