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flegz - wake up ! lyrics

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[refrain x2]

change de chaîne, quand j’tombe sur leurs clips à la con
coupe la radio, quand ya trop de mythos dans leurs sons !
leur zik me gêne, il en va de ma survie
tu m’diras : « chacun ses goûts, son avis »
j’te dirai : « sors d’ici ! »

[couplet 1]

jadis, les frères prenaient le mic pour partager leurs rêves
aujourd’hui, c’est comme si bon nombre étaient frappés par la fièvre !
j’entends parler de voitures de sport, de sexe, de drogue, de luxe
combien de mensonges ont coulé sur leurs lèvres ?
je m’adresse aux sages, aux grands guerriers prenez la parole !
quittez les cercles fermés venez convoquez la horde !
amenez les molosses que la mascarade prenne fin
prenez les chiots, et remettez les fissa dans l’couffin !
ce rap me coupe la faim, les récits de leurs soit-disant coups de reins
couplet-refrain le mec fantasme bien …
j’me place en premier comme un fant-ssin
l’éclaireur qui découvre avec horreur une armée d’-ss-ssins !
paraît que le crime paie … ouais, mais pour les gros bonnets
ceux qu’arrosent les inspecteurs les mecs que tu ne verras jamais …
un type s’invente une réput’, bon sang ça m’répugne
alors qu’il vit en ermite, parle de caisses mais n’a pas une thune …
nos fondations sont pleines de termites
jeunesse désorganisée désoeuvrée noyée par la m-sse médiatique !
nos os sont broyés, qui sont les vrais voyous
la vérité : c’est qu’on galère pour payer le loyer !
une petite musique agréable et c’est impeccable
des propos minables afin de rendre les jeunes malléables …
encore mieux si c’est mal aimable
tant que ça n’apprend rien : et que ça les incite à nous parler mal !
voilà ce que pensent en coulisses les milieux élitistes
pendant qu’les ronds-de-cuir contrôlent depuis leurs édifices !
une culture insipide, rapproche du précipice
et les mecs récidivent avec une fournée de récits vides …
c’est de la connerie en barre, en mètres cube en tonnes
ça deale du shit en plaquettes, ça s’prend pour al capone !
ils finiront par m’épuiser comme des alcalines
ça fait les chauds en cabine mais en ville, ça joue pas l’caïd …
a l’ancienne, des rappeurs aux flows inédits
des phases qui me faisaient rêver comme quand j’voyais jouer zinedine !
dont les idées fines, me faisaient voyager comme un cinéphile
caméra branchée vinyle sur la platine …
dis-moi quel exemple donnent ces mecs au bord des piscines
chaîne en or pendant qu’ils vomissent leurs propos misogynes …
j’ai envie de les attraper par le bling-bling
seul contre cent avec mon mic, comme la blonde de k!ll bill !
a l’origine, le rap n’est pas un gagne-pain
j’viens défouler ma rage, réciter la page de mon parchemin …

[refrain x2]



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