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flynt - la balade des indépendants lyrics

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[couplet 1 — l’indis]
on m’a dit “on s’fout qu’tu bosses tes rimes, faut qu’tu vises les gosses des riches
tu crois qu’parler d’boboch t’ériges ? c’est une grosse dérive
tu crois que ta cause délivre, tu crois qu’t’as la prose terrible ?
ton rap ré-ouvre des plaies, ils veulent du rap tricot stérile”
pourtant y a mes photos, mes covers qui se postérisent
j’ai eu ze-blai au phone, te-flyn départ pour austerlitz
les orga’ faut voir la peine qu’ils s’donnent
on fait pas d’reggae mais nos musiciens s’appellent kingston
un serato, des platines, un mic, un beat tout crade
et nos âmes soulèvent lausanne ou g’nêve et les p’t-tes bourgades
on rappe, on mange à peine, on c-sse-ded des bums-al
on rentre dimanche après-m’, c-sses-tête, déconnades
dans l’train on check les réseaux, la prochaine promo s’annonce
un casque sur les reilles-o, j’vois plus qu’des h0m–ça-pionce
on rentre sur paname, des cinglés et les ladies s’raidissent
fini la balade des indés, j’suis plus l’indis des 10′

[couplet 2 — swift guad]
parce que ce rap music n’a pas été fait pour les p’t-tes natures
mais pour l’autoradio du narvalo qui roule à vive allure
celui qui deale sa pure, kiffe la ue-r, celui qui vise la lune
c’est celui qui s’-ssume comme ce mc au stud qui kick ça dur
si si, on veut s’c-sser c’est parce qu’ici ça pue
parce que bibi sature à force de voir civils en filature
toujours en indé, on lâche rien mon gros c’est c’qu’il y a d’sûr
j’ai mis tellement d’oseille que j’cracherais pas sur une p’t-te signature
le rap est en danger on sait qu’la tâche est délicate
wallah t’as trop changé j’te reconnais plus dans tes délires trap
tu dérives grave, je n’sais pas c’que tous ces travestis valent
une chose est sûre il m’faut des sous avant la trêve estivale
j’te demande pas la permission, ma musique j’te l’inflige
moi j’ai des autotunes pour tous les puristes de quinze piges
pleins d’vice, on reste indépendants pour niquer l’dièse
c’est pour te-flyn et pour les porte-flingues comme dj blaiz’

[couplet 3 — dino]
dix-huitième, flow de malade, n’avale pas leurs salades
de nos rimes ressens nos balafres, sur la prod mc j’me balade
en indé, ouais j’suis l’un d’eux, de ces mecs qui les plient en quatre
tous ces wacks rêvent de 4×4, de tain-p’ qui leur graissent la patte
en deux temps pour le mouvement, j’fais que du sale c’est comment
les maisons d’sque-d’ dans l’superflu veulent nous vendre de la te-flû
à moi seul j’ramène le grand cru en direct de la rue
j’écris c’qui m’traverse l’esprit, j’les laisse dans leur tur-fu
ringards jusqu’à leurs covers ; une sacré mauvaise odeur
dans leur studios ça sent la mort, connaissent rien du rap hardcore
pas besoin de faire carrière j’ai déjà percé frère j’fais c’que j’aime
j’ai ça dans l’sang, dans les gènes, impossible de faire marche arrière

[couplet 4 — sëar lui-même]
nous on veut que les lettres giflent, indépendants où le peuple rame
mes gueules de rats arrêtent le rap le jour où busta rhymes nous fait du maître gims
que du skyrock sur le court, baisse la robe pour le coup
comme xxx, dès l’come-back t’es has-been, des salopes sur l’retour
p-sse-moi mon gomme et parle pas d’être mon pote si tes hashtags te vantent
ou tes lascars se xxx leur race et leur rap de mongol
une meuf qui s’respecte m’intéresse plus qu’une meuf qui couche
les gens regardent cet arbre qui tombe, j’écouterai cette forêt qui pousse
on a mit le chrono laisse pas traîner ton bif
quitte à ramer t’as qu’à ramener ton disque t’y laisses tes cojones
c’est certain j’m’inscris pas dans la tendance
paname : capitale de l’apparat, grosse balade de mon indépendance

[couplet 5 — 2spee gonzales]
négro toujours dans la musique en mode indépendant
on vent nos cds dans la street peu importe le temps
grâce à dieu on fait les choses, c’qu’on a kiffé c’est l’échange
autant partager les chances, même les plus minces on les sent
les gens sont méconnaissant et tu sais très bien qu’on les sent
on donne aucune leçon, juste une opinion, un point d’vue
écoute le texte, l’instru, si le style est bien tenu
maintenu entre quatre murs, dans l’stud’ fournit la pure
pète les enflures, coups d’ceinture, tous élevés à la dure
négro on pense qu’à rapper, comme xxx karaté
le style est nappé, haute qualité, en égotrip on kick la musique
effrite le sh-t, pute, raconte pas d’flûte
avance, lutte, nouveau chapitre égotrip brut
écoute la ‘sique, zinc, fais pas ta p’t-te sainte
toujours opé’ on fait ça bien, dans les règles de l’art
négro on s’balade en indé le rap pour seul défouloir

[couplet 6 — nasme]
un bail que j’rappe truc de malade, indépendante est ma balade
l’inspi vient bien du nord d’paname
combien d’micros j’ai d’jà marave ? on taffe, toi tu l’fais à l’arrache
n’aie pas la rage, mes années dans c’milieu dép-ssent ton âge
dans l’rap j’entreprends et j’vois large, nouveau concert nous voilà
tous les week-end en voyage, france, suisse, belgique, et caetera
ils ont voulu niquer l’indé ils vont d’voir nous laisser per-ra
tu télécharges tes sons gratuits, le nôtre par respect tu l’paieras
tout le monde a quelque chose à dire mais que ça t’parle, bref, c’est rare
c’qu’on fait c’est d’l’art, ils veulent qu’on baisse les bras, on va réécrire le scénar’
indépendant ne veut pas dire que je ne veux pas d’gent-ar
sinon j’suis large, j’pé-ra pas, j’lère-ga et j’fais les quatre cent pas
ou les quatre cent coups, mais pas d’album si j’vais au trou
moi du monde j’veux faire le tour, voir mes fils grandir tous les jours
ne pas perdre le fil, la tête qui tourne après des coups
comme la tienne après mon couplet t’fais l’effet d’une bonne teille-bou

[couplet 7 — flynt]
j’produis mes disques avec le cœur pour les auditeurs amateurs
j’y mets mon temps, j’y mets mon fric, mon vécu et mes valeurs
mon rap a trouvé son public et j’sais qu’on pourrait s’y méprendre
mais j’suis toujours dans l’rap comme sur un playground
évidemment qu’on a percé, sinon tu nous aurais pas vus
à la carène, à l’undertown, à l’ampérage et à l’ubu
le botanique, les tanneries, l’astrolabe, le ferrailleur
le ninkasi, le ned, la dynamo, j’en p-sse et des meilleures
si on m’avait dit ça y a vingt ans j’aurais signé direct
c’est pas ouf mais y a quand même c’qu’il faut d’euros à la tirette
on vient d’là où les tuniques bleu et rouge sont floquées “fly emirates”
viens nous voir si tu veux en prendre plein les oreilles, plein les mirettes
quand j’arrive sur scène avec nasme on rentre dans eux
mon rap met d’la couleur sur ton trajet comme un 132
pour nous la route est plus longue, impossible de prendre la grosse tête
c’est pour ça qu’il y a des baskets défoncées au dos d’ma pochette
j’roule en indépendant par la force des choses et par choix
j’suis le plus heureux des mcs avec mes deux concerts par mois
et j’reviens toujours à paris en traînant un peu la patte
sans équipe on est quedalle, ouais vivement la prochaine date

[couplet 8 — kenyon]
indépendant d’puis des années, sache qu’on n’a
aucun regret aucune larme
malgré les hauts et les bas, les mauvais débats tous les faux tous les lâches
qui faussent notre art on est vivants et on l’reste car on est
indépendant d’puis des années, sache qu’on est
toujours en place toujours là
malgré les hauts et les bas, les mauvais débats tous les faux tous les lâches
qui faussent notre art on est vivants et on l’reste car on est



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