foda c - mise en abyme lyrics
[couplet unique]
né pour travailler, pour consommer, j’dois rentrer dans le rang
j’fais genre j’suis bien éduqué, mais j’ai envie d’mordre et d’aboyer
j’vous écoute me conseiller, me juger, j’ai peur de rien, venez m’-ss-ssiner
enfermez-moi, ça f’ra ma légende, j’me suis perdu dans la connaissance
j’rêvais d’vivre comme un aborigène , j’ai vécu comme un babos
j’arrive à m’plaindre dans mon confort, j’achète des vêtements à 300 e, j’fais des tâches de graisse dessus, j’m’en bas les couilles
si j’écris bien, j’m’en bas les couilles
ni dieu, ni maître, on m’observe dans ma télé-réalité, t’es pas validé
dès que tu commences à insulter les dominants, j’veux pas m’plier
j’ai des potes qu’ont pas dép-ssé la quatrième, qui dans leurs têtes ont encore 15 ans, qui sont méprisés
t’imagines bien qu’ici on crache sur les cravates
j’culpabilise tellement, quand j’vois des gens à la rue j’ai envie d’arrêter le rap
de faire quelque chose de sain, cultiver des légumes bios
monter des -ssocs’ et la vie de cas soc’
installer caméras de surveillance, alarmes de sécurité
on a rien à cacher, on a rien à se reprocher
t’façon on va crever, probablement décapités en pleine révolution
alors franchement profitons
la politique c’est le partage des richesses et puis c’est tout
maman a dit : “j’veux voir le capitalisme en feu et en cendre d’mon vivant”
pour sauver le monde faudrait qu’un milliardaire schizophrène se prenne pour che guevara
alors moi, j’reste devant mon pc à mater des zappings télé
à regarder la terre me tourner autour
on a combien de sous ? on a combien pour partir ?
on voulait faire le brésil, la suède, le j-pon, aucun pays pauvre
j’veux pas m’renvoyer une image de colon
dès qu’tu goûtes à l’argent tu deviens hypocrite
tu t’crées des nouvelles habitudes qui sont dures à défaire
tu m’déteste, je te comprends
j’suis qu’un homme blanc hétéro cisgenre, encore et encore
qui prend la parole encore et encore
j’gratte, encore et encore, une clope à l’équipe
j’-ssume pas, j’suis addict’
j’prend encore l’métro, j’ai pas le permis
j’me réécoute opéra puccino dans ma mélancolie
j’me prend pour un thug, j’porte des colliers
j’ai déconné dans certains sons à parler de thématiques que je n’ connaissais pas
quand j’écris des phrases prétentieuses, j’les supprime dans la foulée
j’écoute des sons en boucle et j’les jette une fois qu’ils m’ont saoulés
j’sais même pas si ce son sortira un jour, j’sais même pas si j’arriverai à l’finir
j’veux être au centre de l’attention, créer des polémiques égocentriques
la vérité c’est qu’tout le monde adule qu’un seul physique
“putain j’suis p’t-t et moche”, j’me l’répète en permanence
on va dire que j’fais la morale ou qu’j’ai pété un câble
donner son avis ça sert à rien, noyé dans les commentaires, aucun impact, tout sur mon siècle
on parlera du style de flow, pas du fond d’ma pensée
j’suis pas allé chez le médecin depuis 2 ans, je vais mourir d’un cancer
à force de fast-foods, de cigarettes, d’ondes électromagnétiques qui m’frappent la tête
les dents jaunies, toutes dégueul-sses
j’ai envie d’clasher les autres rappeurs, j’pourrais m’tromper d’cible
ils traînent qu’entre gens connus, je jalouse leur bande de copains
seul dans mon canapé, vautré comme un vaurien
j’ai perdu la confiance en moi
et j’l’ai fait perdre à mon entourage
c’est l’effet balançoire quand on s’transmet du désespoir
pour avoir le pouvoir faut rogner sa comp-ssion
j’ai fait semblant devant les foules, j’ai remercié sans le penser
jaloux des followers du voisin, c’est pas une course
il existe une vie en dehors de l’éch-lle sociale, en dehors du terrain
j’connais que des gens qui s’plaignent de leurs études
et j’p-sse mon temps dans les excuses, et j’m’énerve, oui j’m’énerve
on met des muselières sur des idées
on donne la parole à des gens qu’ont juste peur de mourir, de perdre leur thune et leur business
t’inquiètes, vient chez moi j’te loge si t’es dans la merde
t’es a découvert, j’te fais un virement
putain j’ai pas de batterie sur mon phone, ça m’rend fou
j’tiens plus en place dans les files d’attente, on m’envoie chier gratuitement
faut faire la part des choses quand les parts du gâteau ne sont pas équivalentes
j’prends sur moi, je sais que c’est dur, j’me mets à ta place
putain comment tu veux qu’on s’explique si tu ne bois pas, si tu n’fumes pas ?
c’est dur de parler sans être désinhiber
j’ai du mal et c’est beau de s’voir vulnérable
j’croise trop d’belles personnes, chaque jour à qui je n’parlais jamais
la solution ? bah j’sais pas, juste reprendre ses droits, on mérite tous pareil, te laisse faire par personne
j’suis plus dans l’moove j’suis déjà dép-ssé
j’comprends rien aux nouvelles générations
comme un vieux croûton
y a d’autres artistes plus intègres, que j’respecte plus que moi
j’m’autocensure encore, j’prends trop d’place, trop émotif, j’fatigue tout l’monde
j’suis dangereux dans l’euphorie, j’ai une voix pitchée dans l’crâne qui m’donne des conseils
j’ai intégré qu’c’était moi l’problème
on s’remet en question quand on est inconforme, parce qu’on veut plaire
les youtubeurs p-ssent leur temps à s’excuser
c’est la plateforme pour les personnes en manque d’amour, abonne-toi j’veux être aimé
désolé si j’ai choqué, désolé pour les fakes
désolé à ma “communauté” et blablabla, adieu bientôt
mettez en pause les réseaux sociaux
putain on fait plus d’foot, j’arrive plus à motiver les troupes
j’crois on a grandit, on est tous en couple
t’façon un groupe ça reste jamais soudé et c’est pas grave
y’a trop d’fans qui nous ferons culpabiliser si on s’abandonne
mais on les f-ck, on a rien à prouver quand on connaît ses amitiés, on se soutient comme des piliers
shoot dans le ballon et court, juste marque des buts et fait des p-sses
va l’chercher quand il sort du city stade
grimpe les haies quand il va dans l’jardin du voisin
fait attention aux voitures quand il traverse la route et fait rouler la balle
y a pas d’autres d’objectifs, de sens à l’existence, t’façon, c’que j’écris changera rien
et l’alb-m c’est un patchwork, j’sais même pas s’il est bien, mais on a besoin d’le faire
j’prends plus aucune pincette dans mes textes
j’prends position, si j’te fais du mal j’m’en fou
t’façon t’es obligée d’en faire pour t’imposer
quand j’édulcore c’que j’fais j’suis malheureux
c’est c’que j’ai vu dans la misère au fond d’ses yeux, ça m’a marqué
être délaissé dès l’enfance, quand on te juge désespéré
j’ai eu d’la chance, j’veux la partager
et si tu refuses ma main, c’est tout à ton honneur, j’me suis forgé tout seul
enfermés dans nos absences, on s’crée des traumas
dans le sérieux on s’ennuie alors on s’crée des allégories, des boucliers
personne, j’ai bien dit personne, ne rentrera dans ma bulle, dans ma carapace
j’sais même pas si c’est important d’avoir des rêves, ni même de les suivre
y’a aucun mauvais choix, y a même plus d’rimes
les pages se tournent, les romans s’effacent
j’ai rien pris en photo, ni en vidéo, j’ai rien enregistré
est-ce que ma mémoire sera à la hauteur ?
zoom infini dans mon esprit, dans les ruelles, dans les tréfonds à la chandelle
mise en abyme perpétuelle, mise en abyme
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