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fonky family - vie rapide (mort lente) lyrics

[couplet 1 – sat l’artificier]
que ça soit en solo ou avec mon groupe, c’est pareil
faut que je donne le meilleur de moi-même
la vie c’est une lutte de longue haleine
de m-rs-ille jusqu’à long island
des trottoirs de ma ville à ceux de thaïlande
je suis complice des marques qui sont fabriquées à taïwan
je veux le disque de diamant et -ssez de fric pour qu’on me donne la wan
je me fous de la théorie du bing-bang, du ying-yang
je me rends juste compte que je vis dans ma big band
quand je pose du blé sur mon compte en banque
quand je laisse le public hurlant et la scène brûlante
quand j’décèle de l’amour dans leurs yeux
j’en arrive à me dire que tout n’est pas perdu dans ce monde si vicieux
aussi vrai que je respire, je suis capable du meilleur comme du pire
me mener à ma perte ou d’fonder un empire
quand à notre avenir je garde plus d’espoir
mais tant que la vie continue je me dois d’y croire
on vit tous pour mourir tôt ou tard
je conçois pas le suicide mais je comprends que des gens en aient marre, où aient mal
déjà 10 ans de rap, sat et si peu de trucs joyeux ouais
mais c’est peut-être cette existence là qui le veut

[refrain]
‘’est-ce une vie rapide ou une mort lente ?’’
vie rapide ou mort lente
je sais pas mais faut y croire
‘’est-ce une vie rapide ou une mort lente ?’’
vie rapide ou mort lente
je sais pas mais faut se battre

[couplet 2 – le rat luciano]
impossible de parler de manière gentille
quand la tristesse épouse la haine
on fait qu’des choses contraires à nos principes
nerveux et rongés par les soucis
car on sait qu’ici on est que des morts en sursis
y’a de l’amour et de la joie mais pour nous y’a que haine et peine
on est soit soumis aux lois soit rebelles, dans ce bled
et depuis chez nous l’espoir est dead
si tu veux on en reparle un soir au bel
anti-système, cramé par la vie, voilà ce que je suis
je suis désireux d’rester paisible, n’écoutes pas la fin de ce récit
on est ce que l’époque exige
faire rarement ce à quoi on s’attend à part que la faim nous y oblige
dédié aux anges dangereux et dangereuses
à tous ceux qui rêvent d’une vie brève mais glorieuse
à tous ceux dans l’ombre, ça me tient à cœur
donc à tous ceux à l’ombre
à toi qui m’écoutes je te souhaite une vie longue
nous somme curieux, même nos actes le démontrent
tous furieux, quand la fiole nous démonte
on est bien avec peu et triste avec mieux
pourtant on a encore envie de cramer les lieux

[pont]
‘’est-ce une vie rapide ou une mort lente ?’’

[couplet 3 – menzo]
j’ai pris goût à cette vie, mon rap et cette ville
j’ai jamais été un bad boy, juste un mec tranquille
pour moi rien n’a été facile, mais j’ai pu lutter grâce à mes deux familles
je savais que la réussite rendait les gens hostiles
j’ai même pas de mini austin
j’essaie seulement de soigner mon style
rester le même dans mon art et pour nos rues
car dans ce monde, tout devient tendu
mes mouanama sont de moins en moins tendres
aussi cruel qu’un ado qui finit par se pendre
dangereux comme un preneur d’otages qui veut pas se rendre

‘’est-ce une vie rapide ou une mort lente ?’’
à la télé c’est la haine qui nous vante
mais au fait c’est quoi qui change ? (rien !)
ça a toujours été les mêmes qui dérangent

[couplet 4 – don choa]
le fric ça va ça vient comme une pute dans la nuit
cherche des choses bien comme un but dans la vie
le trésor du riche est dans la ville
le trésor du juste est dans un lieu sain
seigneur, mes yeux saignent
je marche à l’instinct, ch-sse avec avidité
que tu l’veuilles ou non on reste à l’état d’animalité
paix à l’humanité, vautré, pure vanité
dans leurs vêtements de chair
pour rien tellement fiers
moi j’ai rien planifié, non, j’ai juste choisi
ouvrez les fenêtres ça sent le moisi
empresse, le temps presse
tout est possible, que rien ne t’empêche
encaisse, les coups, esquive
ce que les cœurs faibles ne comprennent pas
c’est pas ça qui me dérange
purifié par le feu
c’est ça qui me démange
pour dire la vérité, a-t-on besoin de prendre des gants ?
pour subsister, a-t-on besoin de guerres des gangs ?
mon rap c’est ma moto, entièrement bricolé
à l’époque on avait rien, mais au moins on rigolait
je reviens pour attaquer de tous côtés
sauvage comme un avortement à aiguilles à tricoter, sale

- fonky family lyrics

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