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freeman (france) - me, j'ai pas de dons lyrics

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[intro]
eh one-two one-two
ici l’frit dans l’flou
“sachez que même un loqueteux comme lui peut avoir un ange gardien”
eh one-two one-two

[couplet 1]
de la base, l’inédit s’gaze mieux qu’un butane plein de clous
l’extase s’pige, l’frit en puissance fait son trou
la minorité s’confirme, luminosité, l’ton lui s’affirme
ingéniosité, le fond sur la forme prime

ma différence du texte réel, mc arabica frotte ces séquelles
lamentablement, j’descend on m’attend mon trône
niqué dessus ce que je fais reste des paroles pour l’habitude nique
fik mon son, fixe ces cons, ma life devant feuille un tox qui s’pique
pour l’invitation d’sad encore j’speak
j’évite pas c’que je suis, un bronzé la tête pleine d’stic
c’est la vie qui l’veut, c’est mon avis qui reste dans l’creux
à c’qu’il paraît, je gène qu’il en soit ainsi
l’expérience de mon vécu m’a démontré par a+b qu’on n’a pas de cul
on reste concentré toujours les mêmes
mêmes races ceux qu’on aime le moins
j’représente le témoin, hélas pas beaucoup d’style mais l’fort de glace
on rit moins de nous, mic’ en main le plus s’traduit
pour chaque quartier en france ça reste un dû, un colis
on s’manifeste, le temps se gatte, le rap s’boycotte
les phrases fusent, nos textes rusent, on dérange pas ici y’a pas de côte
chacun frotte devant sa porte, mais qu’importe on s’y fait
depuis que je suis né, pas changé de face j’reste un typé
j’accepte et fier chacun son clan, le mien, la pierre
sur laquelle tu vis, sur l’plan de bataille pas les mêmes adversaires
c’est tuco qui te cause pour ces affaires
l’histoire de marquer mon temps sans jet de pierre

[pont]
“même un loqueteux comme lui peut avoir un ange gardien…ouais, un ange gardien”

[refrain]
une douche froide de tuco, rime qui se brade, c’est du kwed tuco
pour l’owled, faut qu’on montre l’bon visage tuco, texto l’cul tuco
on est s’qu’on est, on reste où on est, où ça pue tuco
“mars, je répresente la ville et mon quartier
je les entends, ils veulent me couler”
si j’étais un singer -ssis ça s’saurait, c’est pas le cas
je sens l’r-ssi sous mon hat, y’a rien de bon sauf l’hayate
j’insiste, bon, j’me hâte si je me c-sse c’est private
me j’ai pas de dons, tu sais pourquoi les miens se battent

[pont]
“je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
la pauvreté ça fait gamberger”

[couplet 2]
pour mon enseignement d’la vie, j’ai vu des saignements à vif
ça dép-sse tout entendement, dire qu’y en a qui kiffe
trop de situations de ce genre se présentent où s’situe l’action
où les ex s’présentent la base, le quartier, l’entourage qui tente
rien à foutre tant qu’on a ce qu’on a pas à se foutre sur le dos
ou dans le ventre l’fardeau reste lourd à porter
reste à portée de sa vision dans le tas
rester auprès des miens dans l’khra blanchie
dur d’comprendre qu’il faut que j’change ma cervelle est faite dit
qu’est-ce qu’une vie normale dit demande à ceux qui mendient
l’vécu défie les sciences bordel quand on t’envie
y’a plus de sens et trop s’dirige mal dans l’urgence
mon écrit gène chez la honte, on me dit plus de gaieté
je t’emmerde couz’ pas que ça à foutre sans te vexer
y’a pas de no limit chez moi j’connais la mienne
mon son s’limite aux hip hop, mon emblème
quoi qu’on dise, j’resterais là, v’la frit l’aktila
le besoin d’adrénaline se cherche v’la l’ritta
c’est pour blanc bonnet et bonnet blanc, tu le sais la familia
hé mec, c’est le frit qui te branche

[pont]
“ahahah…même un loqueteux comme lui…hein blondin ! même un loqueteux comme lui peut avoir un ange gardien”

[refrain]
une douche froide de tuco, rime qui se brade, c’est du kwed tuco
pour l’owled, faut qu’on montre l’bon visage tuco, texto l’cul tuco
on est s’qu’on est, on reste où on est, où ça pue tuco
“mars, je répresente la ville et mon quartier
je les entends, ils veulent me couler”
si j’étais un singer -ssis ça s’saurait, c’est pas le cas
je sens l’r-ssi sous mon hat, y’a rien de bon sauf l’hayate
j’insiste, bon, j’me hâte si je me c-sse c’est private
me j’ai pas de dons, tu sais pourquoi les miens se battent

[couplet 3]
vue du 3ème type mec, cette histoire degun la chip’
magnétique, ces rimes d’ici, des panneaux signalétiques
m’exprime différemment, drôle de tempérament, sur beat
ce putain de filament, rue feuille, je cite
arabica on the street reste le réel
pour rester dans le domaine du rap, pas besoin d’appel
drôle de sensation de se sentir près d’tout le monde
drôle de sensation d’être aussi seul quand on décrit le monde

[outro]
bordel
on a beau s’battre, ça mène à rien
le temps s’gâte, le monde a rien
toujours, c’est l’frit
sad hill…impact !



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