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furax, komar - on s'gache la vie lyrics

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[intro : furax barbarossa]
komar, f.u.r.a.x. papy
polychrome 7

[couplet 1 : furax barbarossa]
on s’gâche la vie comme cette jolie fille qui vient de l’est
croyait taffer en ville mais fait la chienne en bout d’laisse
elle baise dans cet hôtel foireux où la lumière clignote
prend les 120 kilos d’ce mec sur l’corps tout en restant mignonne
ok, pour un ou deux billets tu finis dans son bed
le soir pour t’oublier elle pleure sur une photo du blède
si c’est ça s’gâcher la vie, elle est là dans de sales draps
sur ce matelas, ou l’amour meurt quand la mort s’attrape
lui remonte son froc, laisse la pute dans un piteux état
sort d’l’appart, ferme la porte, puis descend les deux étages
direction l’bar d’en face, c’est chez maria
la seule chose avec laquelle il soit en phase c’est la pillave
alors il rentre au bercail et c’est la rouste
il s’gâche la vie et gâche la vie d’sa famille sur la route
il boit une dernière bouteille et rentre dans l’appart en furie
attrape sa femme, le gamin au sol verra la tuerie
le lendemain l’enfant apprend à vivre sans parents
comme papa il aime l’alcool, mais l’héroïne transparente
de squatte en squatte le voilà en bas de la descente
il connait les cris, l’h.p. quand la douleur est incessante
il s’est nourrit les veines, puis s’est pourri la vie
il a pleuré pendant des semaines, puis il s’est jeté dans la vitre
voilà comment nos vies se gâchent, où c’est chacun ses cartes
voilà comment nos fils se fâchent quand ton bonheur s’écarte

[refrain : furax barbarossa & komar]
on a tous appris à vivre, donc à partir au c-sse-pipe
tous appris à marcher ivre et le vide nous aspire
on a tous appris à rebondir quand la vie se gaspille
y’a qu’un tas d’ortie pour amortir c’est ça l’pire
on a tous compris qu’la vie était un film à grand succès
y’a pas d’place pour nous dans le casting, maintenant tu sais que
ce que l’on garde dans notre -ssiette [est bien/devient] trop sec
la lame dans ton gros steak, voilà comment les mecs procèdent

[couplet 2 : komar]
sans diplôme, les études lâchées prématurément
il voulait faire du sport, il avait cet espoir de devenir pro
c’était sa vraie nature, aimant trop, la compète, les gros scores
c’est trop bête il n’a pas réussi
dans l’monde du travail, ici [pom ?] on s’bastonne
criblé de dette depuis qu’il s’est payé la dernière aston
a bout, un soir d’août il décide de braquer la boutique
il voulait pas raquer, un peu saoul, le pauvre gérant nous quitte
laissant derrière lui sa femme et ses gosses, toute sa famille
de la vie, toute son infamie, d’ici fin mai
il leur avait promis l’amérique, mais il ne se retrouvait plus dans ces négos’
son p’t-t commerce allait fermer
quand c’gars-là est rentré d’un pas ferme
le store s’est baissé, l’autre œil s’tore de tirer, d’le blaiser sévèrement
y’avait plus rien à faire, [c’est vrai ?] c’est rarement qu’on a c’qu’on mérite
pour un bosseur qui s’invente de ses problèmes crises d’hystérie
d’une épouse alcoolique qui maintenant est seule et atteinte de dysthymie
elle n’a pas supporté le choc, après cette [historie/history]
des fois elle rit, elle pleure, elle délire, son p’t-t est mort avant même qu’il naisse
brancardée au bloc d’opération, elle s’en remettra peut-être jamais
prend l’temps de regarder trop d’aberrations
quel sens nos vies gâchées et notre existence en réparation entrainent d’autres vies gâchées

[refrain : furax barbarossa & komar]
on a tous appris à vivre, donc à partir au c-sse-pipe
tous appris à marcher ivre et le vide nous aspire
on a tous appris à rebondir quand la vie se gaspille
y’a qu’un tas d’ortie pour amortir c’est ça l’pire
on a tous compris qu’la vie était un film à grand succès
y’a pas d’place pour nous dans le casting, maintenant tu sais que
ce que l’on garde dans notre -ssiette (est bien/devient) trop sec
la lame dans ton gros steak, voilà comment les mecs procèdent

[couplet 3 : furax barbarossa & komar]
on s’gâche la vie, t’as vu
en plein milieu d’la ville, entre ciel azure et bitume
ici nos bateaux chavirent, et quand la mer crache les carc-sses
les vautours ressortent, c’est les mêmes d’ici à caracas
monter sur ressorts
les cœurs battants [en sang/on r’sent], et on s’tape pour des peccadilles
la balle perdue touche le p-ssant quand un de tes gars tire
et tu sais c’qui les attirent ? le côté négatif
bien plus que l’amour, la p-ssion, seul l’or les rend réactif
les rend capable de braquer la station un soir d’été
il veut partir comme les autres mais son père est trop endetté
son père ne l’a empêché de craquer quand les keufs guettaient
sans s’taire, il partira en calèche sans rien regretter
les vies s’gâchent et les filles se lâchent
vois sur les visages du gars, le vice s’cache dès le plus jeune âge
et depuis je nage entre les pirates et les pièges à loup
personne croit aux miracles, et nos mères rallument des cierges à lourdes
j’marche et j’réfléchis. mais où vais-je ? qu’ai-je fait pour mériter ça ?
m’arrache au te-chi, tu pourrais t-tré ça
la mort lente et violente, le gâchis d’une vie dans l’décor
sans les mains sur l’volant, voilà c’qui nous hante
au fond marco on est tous là à s’baiser l’existence
entre un front et un marteau on sait quel est le plus résistant
voilà les nouveaux pénitents et le festin sans freins
encastré dans un mur méditant à cette histoire sans fin

[refrain : furax barbarossa & komar]
on a tous appris à vivre, donc à partir au c-sse-pipe
tous appris à marcher ivre et le vide nous aspire
on a tous appris à rebondir quand la vie se gaspille
y’a qu’un tas d’ortie pour amortir c’est ça l’pire
on a tous compris qu’la vie était un film à grand succès
y’a pas d’place pour nous dans le casting, maintenant tu sais que
ce que l’on garde dans notre -ssiette [est bien/devient] trop sec
la lame dans ton gros steak, voilà comment les mecs procèdent



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