georgio - hassan sabbah lyrics
[couplet 1]
ma mère s’étouffe dans ses angoisses depuis qu’j’ai dis bye-bye au lycée
ouais surtout nous parle pas d’odyssée
les nouvelles sont pas bonnes, c’est pas celles de guy de maup-ssant
oui je suis nonchalant, j’oublie pas que mon gars vesti s’allonge à l’ombre
moi je suis pas fier de tout, vu que j’ai fait autant de mal que j’en ai pour m’endormir
hier j’avais des regrets et aujourd’hui c’est encore pire
nous vivions dans un squat, j’te parle d’un temps
qu’j’ai connu avant vingt ans, avant que mon père m’voit rimer sur l’asphalte
éternelle mélancolie c’est encore plus la merde maintenant j’cogite
comment vous dire j’ai peur de moi et d’mes élans de folies
les premières bêtises, qui aurait pu savoir qu’le pet-t georges
côtoierait les gard’av, deviendrait bête et triste
les fréquentations qui déboussolent, c’est l-ssdeg
j’ai frappé un tas d’mecs, pour prouver aux autres que j’étais l’plus fort
j’attends tellement l’moment où moi et mes gars, nous nous dirons riches
en attendant j’prie dieu que quand j’déplore les choix d’mon synopsis
[refrain]
le spleen, les galères, les amendes qui s’ent-ssent
avec mes emmerdes j’pensais qu’à dormir en cl-sse
la tise, les malheurs, les salaires qui rendent barges
ouais j’suis comme h-ssan sabbah sale bâtard, enfoiré
le spleen, les galères, les amendes qui s’ent-ssent
avec mes emmerdes j’pensais qu’à dormir en cl-sse
la tise, les malheurs, les salaires qui rendent barges
ouais j’suis comme h-ssan sabbah sale bâtard
[couplet 2]
j’aurais voulu mon heure de gloire, mon cœur ne parle
que quand j’meurs de soif que j’bois, et qu’après j’ai peur de moi
j’suis resté infantile, l’enfant triste quand mes parents divorces
ça n’a fait que m’attendrir, j’côtoie satan depuis l’aube, pensant qu’ça m’rendrait plus fort
et le monde s’arrête quand j’vois ma mère qui chiale
alors pour qu’la terre tourne j’me cache derrière une apparence plus perspicace
j’regarde les filles qui dansent, j’ai les chevilles qui enflent c’est l’skateboard
j’ai peut-être tord d’être l’irrespect en personne
mais j’suis rentré dans la ronde, j’côtoie quelques bobos et verres d’alcool
j’regarde quelques photos de mecs hardcore
quand on m’dit qu’j’ai disparu, j’pense aux anciens potes
j’m’énerve, incapable d’avouer qu’à cause du tieks la tise m’a eue
mais bon moi j’ai vu pire, en fait, moi j’ai vu mam’s mourir dans les vices d’la rue
j’p-sse des jours sans sortir, devant mon ordinateur
ou à me nourrir de littérature, à lire toutes sortes de livres
vu qu’j’ai la tête dessus j’ai jamais pensé à viser la lune
[refrain]
le spleen, les galères, les amendes qui s’ent-ssent
avec mes emmerdes j’pensais qu’à dormir en cl-sse
la tise, les malheurs, les salaires qui rendent barges
ouais j’suis comme h-ssan sabbah sale bâtard, enfoiré
le spleen, les galères, les amendes qui s’ent-ssent
avec mes emmerdes j’pensais qu’à dormir en cl-sse
la tise, les malheurs, les salaires qui rendent barges
ouais j’suis comme h-ssan sabbah sale bâtard
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