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gérard baste - 28 litres plus tard lyrics

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“eh mon pote, eh regarde ce que j’ai pour toi
une pet-te gorgée de ça et fini le lait écrémé”

[refrain]
c’est toujours la même histoire
le même cinéma qui recommence tous les soirs
une silhouette qui émerge du noir
qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant “a boire !”
dans les rues désertes c’est le cauchemar
les gens crient et s’enfuient quand arrive mon armée de crevards
et si tu me trouves déjà bizarre allez
on en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard

[couplet 1]
j’ai une halène de mort et des pensées malsaines
et j’sors de ma tanière quand la lune apparaît dans le ciel
une montée de fièvre et j’ai tout le corps qui tremble
j’pousse un hurlement horrible, pliant, m’tenant le ventre
les paupières qui se retournes, et les yeux qui se révulsent
les mains qui pendent au bout de mes bras qui se tendent, tout droit devant le buste
les dents qui s’allongent et les poils qui poussent
j’marche comme un zombie dégueul-sse jusqu’à ce que je f-sse les courses
devant le rayon où je vais squatter pendant trois quarts d’heure
en train de bander comme un vieux hardeur
j’sais, j’finirai par serrer la même vieille piquette
mais, une par une je lirai toutes les étiquettes
si y’a une pauvre meuf qui me dit :
“- excusez-moi je p-sse
– non tu p-sses pas devant moi quand je regarde le pinard conn-sse !”
j’la tire par les cheveux j’lui dévore la gorge
vise le goulot avec les dents et j’vide cul-sec une ‘teille de nuits-saint-georges

[refrain]
c’est toujours la même histoire
le même cinéma qui recommence tous les soirs
une silhouette qui émerge du noir
qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant “a boire !”
dans les rues désertes c’est le cauchemar
les gens crient et s’enfuient quand arrive mon armée de crevards
et si tu me trouves déjà bizarre allez
on en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard

[interlude]
“-eh mon pote, tu peux me mettre une autre bouteille de côté pour plus tard ?
– mon vieux, je ne mettrai rien de côté pour toi
– eh mais je suis pas en train de parler de la gnaule mec, j’te parle pas de la gnaule. la vie ! j’suis en train de parler de la vie
– me fout complètement de ce que tu racontes, tu prends ta gnaule et tu dégages !
– attends ! écoute un peu !”

[couplet 2]
j’absorbe plus que la sphaigne
en manque j’suis une teigne
et je renais à la vie lorsque les lumières de la ville s’éteignent
la bouche ouverte, la gorge sèche et les bras qui grattent
j’défonce ton thorax, et j’bouffe ton cœur de pie crade
c’est le retour de kid cubi
c’est le bal des promos, et ma victime a une belle robe rubis
tous les vendredis 13 degrés on se réunit
et c’est toute l’armée des morts qui fonce vers l’épicerie de nuit
ça te fera pas mal c’est promis
j’l’enfile tout bourré pendant que jennifer vomit
et l’aut’ pédé de dracula peut venir me sucer
c’est lui qui va tomber dans le coma
visage bouffi contre les vampires
the descente qui fait peur et je m’entretiens avec un sang pire
priez le saint père
de ne pas croiser gérard, en train de boire seul le soir, à poil sous son imper’
j’ai le vin d’horreur, un pas de plus vers l’aurore
ramène un sommelier si tu comptes identifier le corps
tu peux venir me planter un pieu dans le cœur
personne pourra m’arrêter tant que je serai armé d’un décapsuleur

[refrain]
c’est toujours la même histoire
le même cinéma qui recommence tous les soirs
une silhouette qui émerge du noir
qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant “a boire !”
dans les rues désertes c’est le cauchemar
les gens crient et s’enfuient quand arrive mon armée de crevards
et si tu me trouves déjà bizarre allez
on en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard

[interlude]
“- prends ta gnaule et dégage !
– ca y est je crois que ça viens ! tu commences à saisir ce que je veux dire hein ? et quand tu sauras la vérité, tu auras tout bon mon pote !
– bon allez vas-y raconte !”

[couplet 3]
les yeux exorbités, injectés de sang et le visage blême
j’pourrais boire encore plus mais j’ai la flemme
je m’essuie la bouche du revers de la main, pendant que les dernières bouteilles crèvent
et je rejoins mon cercueil pendant que le soleil se lève
j’ai vidé les briques, fais les comptes de la kriek
et ma tension retombe à 8/6 quand le jour rappliquent
j’ai été abdominable, j’ai bu tout le sang de la terre, et j’ai signé un pack avec le diable
une canette vide c’est ma vision de l’enfer
et je fonce vers le prochain bistrot à tombeau ouvert
et en guise d’épitaphe le jour où je remballe
tu peux inscrire “rest in pils” sur ma bière tombale

[refrain]
c’est toujours la même histoire
le même cinéma qui recommence tous les soirs
une silhouette qui émerge du noir
qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant “a boire !”
dans les rues désertes c’est le cauchemar
les gens crient et s’enfuient quand arrive mon armée de crevards
et si tu me trouves déjà bizarre allez
on en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard



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