give me five prod - la poignée de punchlines #51 lyrics
[couplet]
avant d’bousiller l’chrome qu’son absence me bouleverse trop
il est 4h c’est déjà trop tard, des p-ssants se poussent vers le trôme
j’m’en rappelle comme si c’était hier de c’tat d’sang sur c’bout d’veste crown
lui c’était moi donc moi sans lui ça pas d’sens qu’j’bouge vers le trône ?
j’ai trop d’souvenir, frère j’entends ta voix dans ma tête
c’est tentant parfois d’rendre la haine
non ne m’demande plus sourire, j’ferai qu’genre sans la foie, sans ma teill’
allez, allez j’démarre messieurs, peura 1000 vers
des larmes aux yeux j’pleurs c’mammifère
w-lly m’back toujours dans mon coeur, l’frère d’arme aux cieux, j’peux pas m’y faire
les frissons c’est mon dada, tout l’monde s’y perd, c’monde m’a nié
pas la même vision qu’montana ni celle d’gilbert montagnié
sommet-mission-on a la dalle, c’est pour ça qu’j’hiberne, monte à diner
chanson d’malade, demande à adam, on est hyper contaminé !
appelle pas 100, appelle pas l’100, quand les balles p-sseront man tout près d’ta ur’
ouais les papa sont pas patients, quand les palpations deviennent des bavures
fais les bails, t’façon, fais les par p-ssion mais ça paye pas l’son man j’ai des factures
y’a pas d’conditions pour qu’ils t’marchent dessus, check les paill-ssons et les marches de luxe !
peux d’mc’s rappent à découvert, j’suis dans cette fourchette de gars-là
yo j’ai full textes de scar-las, la dalle et l’coeur ouvert
crown c’est l’four, chef, j’te call-out
nique ce raciste qui dit que chaque black, chaque beur manie le glock et te fait peur
moi j’dis qu’ce clône fais des erreurs
ce qui fait peur c’est d’imaginer l’gosse d’magie de block et dewaver !
mari le porc et l’rotwailler, nique le proc’ et dit “never” depuis qu’marine braque nos rêves
la boule au ventre j’baisse pas les bras, j’ai un genkidama dans l’torse
ca fait longtemps que j’pose des bombes ouais pires qu’celles qui dament man en corse
qu’est qui va mal encore ?
tu veux savoir l’nombre de frères qui rentrent pendant qu’kendrick lamar s’en sort ?
départ, allez, c’est des flippettes, ils vont pas s’rallier les bipèdes
ils marchent ensemble que pour l’business, c’est qu’des barrals et des piplettes
j’lache des barres allaitées d’tristesse
sur l’côté rap presque carré, lâche des parallélépipèdes ! et puis pt…
qu’ya des fausses couches, des vrais ruptures, des vautours près es scépulturess
non j’suis pas martymcflyy, moi mon retour frère fut dur !
redoute les faux et f-ck les traitres, renou flow et n0ble rêves
yo j’suis d’retour aux fourneaux, j’suis l’renouveau de votre relève !
ils veulent tous être les plus forts, moi qu’dieu bénisse nos fréros morts
gros spliff et verre de rhum, j’suis en mode tizz et vrais remord
quand ces mômes s’disent se faire aux normes
alors j’comprends bien leurs darons ouais qui maudissent leurs phéromones
tu va vite te taire bonhomme, rouler 1 zder pour la night et m’faire d’office 2-t rho que j’dorme
j’veux qu’mes textes boulversent nos mères, comme moise et l’deutéronome !
j’sais qu’c’est cheum, mais j’suis plus c’jeune qui dans l’amphi s’balance sur son siège
ouais freestylant sur mon fief
j’guette les lieux, rêve de mieux, j’ai des envie d’vacances de concierge
j’sais c’que j’veux, c’est ken ce jeu, j’ai pas l’ambivalence de cette gonz’ vierge !
ils m’écoutent tous, j’vais pas t’lacher tu niques ta clic’
ils m’ont menés en bateau mais maitenant j’me la coule douce comme c’p-ssager du t-tanic
j’était triste en bas, j’étais distant vieux
combien disent s’en battre ? combien s’disent envieux ?
j’suis pas chrétien, j’ai des dispenses dieu
change le vin, les billets d’10 en beuh
car le rap c’est bien, mais c’est dispendieux !
j’connais des potes qui s’douillent le foie, d’ixelles jusqu’en essone, ces hommes si
ils lachent les double a, c’est pas les meme qu’nelson des son-simp
on a l’seum, on zone m-sseub, ouais on est seul et need some sleep
tu peux t’racheter ton p-ssé, mais j’crois pas qu’viellir gars s’monnaie
pendant qu’des fébriles garces miaulaient
j’ai fait ma route, ouais j’ai du coffre j’parle pas d’ma v.i.kamionette !
t’as la signature vocale mais en indé tu meurs trop tôt
bah ouais même si t’es une lumière, t’as besoin d’l’interrupteur poto !
pressé d’sortir le disque, on compte des secondes infimes de taulard
confession intime de zonard, conviction indigne de son art :
ils s’en foutent de son vrai savoir, ah mais confectionnent-t-ils de fausses armes ?
dis-leur qu’j’écris tout les jours depuis qu’jaffectionne les disques de solar !
qu’il fait gris où j’me trouve, d’ici j’lance des phases à nos pt-ts
dissidence d’esclave an0blie, l’-ssistance, ouais, face à nous plie
c’était un choix d’pas d’baiser l’rap, l’abstinence n’est pas un oubli !
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