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guizmo - c'est tout lyrics

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[couplet unique]
j’ai déjà pensé à la fin, pourtant j’en suis qu’au début
j’peux encore m’tenir debout et -ssumer mon débit
combien d’temps ça va durer ? j’en sais rien
quand j’veux stopper, une voix vient me susurrer qu’j’en ai b’soin
pourtant je sais bien qu’c’est faux, putain c’est dingue, c’est chaud
à croire qu’ça m’aide à oublier que j’ai plein d’défauts
en fait j’suis pensif, j’sais pas trop où j’veux en venir
et si j’tourne autour du pot c’est pour mieux l’remplir tu vois c’que j’veux dire ?
d’l’argent pour mes proches et la zs au top, là tu vois c’que j’veux vivre
faut qu’j’me concentre, que j’sois scred, et que j’aille dans la bonne direction
faut du bon sens dans mes cahiers pour être au top quand j’vais kicker l’son
faut qu’j’parle à ma génération, que j’les calme un peu
parce que, crois-moi, ils sont vénèr à fond !
font que zoner sous les tours, contrôlés à tous les coups
tout à prendre, rien à donner, donc forcément ils jouent des coudes
tant qu’il y’a des sommes pour eux c’est cool, mais l’téléphone est sur écoute
une commission, un mandat, des menottes et tout s’écroule
j’essuie ma peine et j’m’accroche, c’matin j’parlais avec un pote
il avait 18 mois ferme dans la poche, putain
j’sais même pas quoi penser, à part qu’ça doit changer
c’est quand tu t’es c-ssé la cheville que tu les vois danser
c’est quand t’as rien dans l’bide que tu vois qu’ils bouffent
et c’est seulement quand tu t’étouffes que tu t’aperçois qu’ils soufflent
c’est ma vision d’la chose, c’est comme ça, t’as ou t’as pas
alors bats-toi pour ta part avant d’finir au tapis, t’as vu ?
j’gratte le papier, ils grattent des thunes
j’me c-sse la tête, ça c-sse les burnes
j’fais pas la fête, c’est rap et stud’
j’suis moins au quartier, moins dans ma cave
moins dans les dièses crades, mais j’suis bien dans ma vibe
des fois j’me laisse aller, j’m’en donne le droit de rêver
des disques d’or, une villa et trois ou quatre féfés
j’suis ce p’t-t, qu’a étonné les doyens
mais une fois alcoolisé j’ai comme du mal à m’donner les moyens
comme du mal à faire le vide… la rue me manque
des fois j’me vois péter les plombs et m’remettre au deal, me remettre au vol
à la bagarre, aux escroqueries, c’est pas des conneries
dans ma nouvelle vie y’a que des mecs trop peace, c’est bizarre hein ?
dans la rue j’avais des problèmes, et même eux ils me manquent
faut qu’je f-sse le tri, j’ai des potes qui m’ont baisé la gueule
j’ai pété les plombs et j’ai blessé ma feuille
j’ai fumé du sh-t, énervé, stressé, angoissé
comme une envie d’buter du flic
comme une envie d’partir mais ma p-ssion m’oblige à rester là
j’aime quand ça kicke dans les concerts j’aime quand ça lève les bras
en fait je pige plus, des fois j’ai envie de tout plaquer
des fois j’me vois crever pour la sique-mu, j’hésite plus
si y’a du flouze à prendre, on l’prend
si y’a un cou à pendre, on l’pend
j’en ai marre des états d’âme, moi j’veux changer la donne
pourquoi pas quitter paname pour écrire le prochain album ?
en attendant j’suis là, j’me tue à la tâche
rimes sales, freestyles, j’fais ce truc à l’arrache
j’suis pas dans celui de la mienne, j’suis dans le ul-c à ta femme
les mc’s grattent sur iphone donc ils sont plus à la page
j’ai mis un bail avant d’quitter mon quartier
avant d’comprendre que mon salut c’était mon bic et mon cahier
des enfoirés m’en veulent, pensent que j’suis millionnaire
ils ont pas vu ma gueule, moi j’suis qu’un visionnaire
j’suis encore loin de mon dernier tour de piste
j’espère que c’est pareil pour mon dernier jour de vie
j’me vois mal crever tout d’suite (starf’allah)
à deux pas d’la réussite, j’vois ma mère en larmes après ce coup d’fil…
priant pour qu’on m’ressuscite
non, sérieux, paris c’est moche, il faut s’faire la belle
le déficit, rien dans les poches, hé ouais ça fait d’la peine
ça fait des délinquants, des mômes qui vont faire le mur
10 ans plus tard, ils ont des gov’ et une paire de burnes
ils ont des armes, des spliffs au bec, serrent des femmes en discothèque
p-ssent du gramme, au kilo d’herbe, à cause de ça : les flics aux fesses
voilà mon constat, on a du mal a rester constant
en fait il est vraiment temps qu’on s’tire
j’ai soif de victoire, j’suis pas là pour figurer
à ma famille j’ai juré que j’marquerai l’histoire
wesh maman, elle est loin l’époque du foyer
maintenant on a de quoi payer le loyer
ouais les sous ça va, mais c’est la merde à la son-mai
on croyait qu’c’était un bon, on s’est trompés
j’suis pas mélancolique, j’raconte juste un p-ssé pas facile
avec toutes ces merdes j’aurais pu aller à l’asile
j’étais désorienté, des gens biens m’ont ouvert la porte
et j’ai pas fait l’effort d’entrer
m’demande pas pourquoi, même moi j’en sais rien
mais s’il faut trouver des excuses, t’inquiète pas, j’en ai plein
c’est la nature de l’homme, on s’ment pour se r-ssurer
même si on est conscients que ça va pas durer
j’ai qu’ma bite et mon couteau, t’façon il m’en faut pas plus
pour claquer des schnecks et schl-sser des traîtres
les armes et l’espèce, y’en a plein qui en sont morts
à force de tenir les murs, bah on fait que pleurer nos mères
faut qu’on trouve l’échappatoire, on est voués à la gloire
même si on nous donne perdants depuis le cours préparatoire
et même sans poison, l’antidote se pavane
un oinj’, une boisson, les antipops de paname
demande à rémi rem de météore, à matthieu de planète sun
face à toutes mes punchs’ ils ont pas -ssez d’gun
j’flingue sur le rap, bien sûr j’veux br-sser
si j’fais un feat y’a qu’des dingues sur le track du genre : lascar
cayenne, saké, zakariens
laisse-les ricaner c’est nous qu’on va s’marrer à la fin
c’est sûr qu’depuis qu’j’pratique… j’suis perçu comme un mec énigmatique
j’m’applique à faire fusionner fond et forme
à écrire des images pour implanter mon décor
y’a pas qu’du sh-t et d’la bière, y’a des amis, y’a ma mère
y’a tous les mecs avec qui j’ai connu la vie de galère
écrire des rimes je savais que ce serait risqué
parce que tu triples de salaire quand t’enlèves le slip que t’avais
comment se vider la tête, dans cette industrie ?
ils ont faim du fric et pour l’avoir ils font du vice de femmelette
j’avoue c’est triste de l’admettre, mais c’est véridique
on nous élimine quand on sort pas d’un réseau élitiste
mais j’suis pas pessimiste, on s’en sortira
au pire les pieds devant, allongés dans un corbillard
c’est toujours mieux que de vivre en chien, à pachave dans l’métro
à te ress-sser l’époque où t’étais l’pacha dans l’ghetto
bah ouais ça va méga-vite, quand t’en fais les frais
tu peux rouler des mécaniques et le lendemain mendier des pièces
pour boire un peu d’vinaigre, taper d’la came
dans l’noir avec 10 mecs, frappés du crâne, non !
il faut des centaines de milliers, des millions, des milliards
des virées des histoires à raconter à nos progénitures (inch’allah)
du genre: “en 2011 j’ai sorti un projet qui tue
à l’époque, j’étais tox’ et alcoolique, j’me tuais à la zeb’
j’y ai laissé des neurones, pet-t ne fais pas la même
ou tu goûteras ma ceinture, comme j’ai goûté celle de mon père
j’taperai par amour pour que tu manques pas de repères”
voilà deux trois trucs que j’dirais à mon fils
ntm avait raison il faudra pas qu’il glisse
laisse-moi j’suis dans ma ruche
j’écris avec la rage, j’cherche une solution pour devenir riche
j’en ai marre de courir après les lovés
j’voudrais qu’ils viennent à moi pour qu’ensemble on puisse se sauver
qu’est-c’que t’as fait de ta… vie ?
j’ken le rap, bêtes de phases dès qu’je gratte et toi ?
qu’est-c’que t’as fait de ta… rime ? dis-moi…
tu l’as travesti pour du fric #boisdeboulogne
tu lui as fait baissé son slip #boisdeboulogne
on n’est pas pareil tu t’crois en jamaïque à paris-plage
moi c’est dans ma grotte que j’écoute vybz kartel
bédave la beuh devant les bleus, finit avec les yeux rouges
bicrave d’la marron dans le noir, c’est plus des gueush’ c’est des oufs
wesh sista, j’sais qu’tu suces mais j’suis pas une glace
j’veux juste gratter ma place, bref… j’sais qu’tu suces, voilà
les mcs c’est tous des ‘t-sses, wallah
t’as beau parler d’rafale, on va t’faire avaler
cousin j’sais qu’tu suces, d’ailleurs faut qu’t’arrêtes
tu cé-su bien en c’moment tu pompes pour un oinj
nous on roule des barrettes
j’ai plus envie d’faire semblant qu’ça va
j’veux pas d’ton feat, j’veux pas entendre ta voix
t’as aucune éthique t’es qu’une langance-baga
à quoi bon faire le fou ?
tu t’travestis pour ton rap, pour gagner les bacs
saches que tu perds le zoo, tu perds ta réputation pour monter ta côte
mais cirer les bottes ça fait pas partie d’notre éducation
on s’est jurés d’être fiers et dignes, de protéger mères et fils
quitte à être un requin à la jr. ewing
j’reste fort et indomptable
depuis qu’tes potes se sont retournés contre moi
parce que j’ai signé un contrat
on marchait ensemble putain, on était comme cul et chemise
j’commence à peine à m’en sortir qu’ils veulent tuer l’guiz
tu sais quoi ? ça m’a donné deux fois plus de force que jamais
vu le mord que j’avais
yonea w-lly, w-lly yonea
92, villeneuve-la-garenne
94, logne-po

c’est tout

rapg*nius france



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