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guizmo - freestyle skyrock // la banquise lyrics

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[paroles de “freestyle skyrock // la banquise”]

[intro]
woup, chiguiricheck, biguiribang, ouzou
eh, guizi ouzou, preemo, c’est comme ça, rraah, eh

[couplet 1]
moi, dans ma tête j’suis dans un délire parano et méfiant
barack o. est président mais j’suis toujours un sale nègre
comme un malaise entre purs blancs et peaux foncés
ouais, c’est la merde quand l’jugement est pr+noncé
c’est pour ça qu’il faut s’arracher d’ici
dans l’esprit, changer d’vie mais y’a pas assez d’liquide
alors mes frères se lancent dans des business illégaux
flics, cess’, weed et chrome, bah ouais, ça fait pas rêver
mais souvent, mes frérots n’ont pas le choix
alors ils sortent la nuit, bicravent de l’héro’, le hach’, le crack
cousin, il faut un maximum de billets
alors comprends qu’après le platinium, je fuirai
j’ai pas le temps, ni l’envie d’rester sur place
devenir ce mec en chien posé avec son cul d’niaks
nan, nan, j’me suis infiltré dans l’rap
j’étais pas invité, alors j’suis indigné quand j’gratte
[pont 1]
guizi ouzou, du 9+2 à tizi ouzou
tu sais comment ça s’passe, eh
yonea w+lly, w+lly yonea, because music
igoom, clément
laisse tourner connex, laisse tourner connex
neuf minutes, on va l’faire, on va l’faire, on va l’faire

[couplet 2]
yo
j’fais pas l’mytho, parfois j’picole pour oublier et pour roupiller, c’est tétra+hydro+cannabinol
je vois des couples se bâtir, se désirer puis se déchirer, j’en vois qui souffrent le martyr
j’ai décidé d’éviter tout ce que j’admire car on m’le f’ra payer le jour de partir
qu’il est fou ce regard triste, abîmé par la vie, chagriné par la tise, chaque jour, attiré par la street
on a les crocs dans ma ville parce qu’on est trop dans la mouise
à villeneuve, les rimes pleuvent, on a du flow en cabine, putain, j’ai besoin de fric
et ouais ça pue la merde mais quand j’ai bu la bière, j’me bute la tête avec mes deux joints d’sh+t
ce mode de vie me tue, les potes de rue me suivent
les porcs, je p+sse dessus, j’m’efforce de vivre ici et f+ck les p’tites tes+pu
et j’donne des rimes de brutes, elles sont tabous, les potes méditent dessus chaque jour et boxent les fils de putes

[pont 2]
guizmo c’est mortel, c’est l’bordel, dans l’top ten
chacune de mes phases est crue, comme un carpaccio
mc tu sais pas rapper, alors me parle pas d’flow
[couplet 3]
et moi, chaque fois je me dis que c’est la dernière
mais j’peux pas, c’est ve+gra, j’dois tiser ma heineken
cette addiction me rends fou, c’est ma partie sombre
a la ardisson, j’exhibe ma vision devant vous, bah ouais
j’suis décalqué, déphasé j’ai la gueule de l’emploi
j’ai cramé le r.a.p., maqué devant le bois
la porte qui se ferme, j’croyais que j’avais touché le fond
depuis qu’elle s’est ouverte, j’suis tourmenté toutes les secondes
j’ai l’impression de crever, à force de fumette
devient suspect comme une fond de rre+ve
les yeux rouges vif, négro on tue le proc’
pour mes frères qui rêvent de soutifs et ceux qui suffoquent
ils ont des problèmes de fric, dealent pour arrondir les fins d’mois
dépannent les sins+voi, même les poches pleines de vides
mais je reste digne, qui peut en dire autant ?
laissez place au charbon, écartez les tire+au+flanc

[couplet 4]
on t’a mis une raclée à la gare
à cause de toi on est passés à la barre
sale balance, j’rappe salement
tu mérites que mes genoux et mes quatre phalanges
demande à l.a.s.c.a.r.s
vous êtes en france on est sur m.a.r.s
villeneuve+la+garenne ça bédave normal
mais sur un contrôle les flics veulent ma barrette
bordel de merde, ok j’me perds
mais comment faire autrement, avec mes problèmes d’oseille
j’opère le game
l’enfoiré est dans un sale état
fallait pas me foutre la rage maintenant chialez pas
j’suis pas assistante sociale
je ne connais que la rue, la haine, le bâtiment, le local
vld, vlg on s’est tapé des barres
j’me rappelle des raclées quand on ramenait les schtars
la rue, la ruse, la vie, la caille et la son+pri
ça pue t’as vu dans mes freestyles tu l’as compris
que des zombies dans mon équipe
que des balances, des baltringues, des don+bi dans ton équipe
crois pas qu’on est quitte
j’en ai gros sur la patate donc retiens que c’est chaud si tu parles mal, eh
toujours bien sapé, faut des liasses
f+ck les biatchs, ces conneries ça vient après
ouzou, 460, 9+4
[improvisation]
yo
me tester, faut oser, fils de pute, là c’est ouzou
tu sais qu’les oin+j sont toujours dosés
me tester, faut oser, fils de pute, là c’est ouzou
les oin+j sont toujours dosés, posé
t’sais comment ça s’passe, j’viens les exploser
je m’en bats les couilles moi, j’suis a+l là
eh, j’allais dire des grossièretés
t’sais comment ça s’passe, guizmo il a trop d’fierté, ouais
il est prêt à faire des trucs de ouf, pour sauver l’honneur
tu sais que j’ai jamais connu l’bonheur
j’ai fais semblant d’sourire, semblant d’rigoler
semblant d’sourire, semblant d’rigoler (that’s the real)
j’le répète une autre fois parce qu’il faut qu’tu saches
que j’sais rien d’autre que vendre des sachets
de la weed, du pilon, de l’ectasy
d’la cocaïne, des gros calibres, cousin
c’est trop facile, dans ma street, on connait ça
tu sais, de l’héroïne, moi j’ai donné ça
à ton fils, à ta fille, à ton frère, à ton zinc’
on s’en bat les couilles, tu sais que j’fume du oin+j
putain, du bédo, d’la beuh, du bédo, d’la beuh
j’suis sé+po, j’suis sé+po, baveux
ouzou, si si, coucou
figuiri fils de pute, même quand j’te traite, c’est cool

[pont 3]
keep it [?] man
woup !
ok, pour la peine
yo, guizi ouzou, si si, coucou
ohw !

[couplet 5]
y’a des ‘blèmes que j’peux pas résoudre
j’me remets constamment en question même si tu penses que je parait cool
et ça les saoule, de voir que je remonte la pente
rap, rue et business, c’est le soir que le monde m’attend
clame pas le nom de ma bande, ça fait des trucs pas très net
pour, assedic, hass’
ah les mecs, j’suis v’nu, j’ai pas
mais avec un peu de pilon j’ai le style
han, w+lly buis’, zone sensible, guizi ouzou

[couplet 6]
ok, ok, check, check, check
j’ai du mal à parler d’autre chose que d’alcool et de sh+t
nique la proc’ et le smic, vite apportez le fric
guiz’ a croqué le fruit tiser la bière, oui c’est la merde
j’vis entre la corde et le vide
a force que le fisc harcèle les gens
c’est un casse tête méchant, comme la drogue et le buis’
malcolm est le guide des gars d’mon équipe
parc’qu’on est vifs, le das et les tasses on évite
dar sont les villes ou ya plus d’argent
ca pue l’afghan les meurtres et les bastons défilent
affronter guiz dans l’rap c’est dead
j’men tape des mecs qui s’la jouent mais qui m’embrasse les ièp
j’prends ça pépère, j’pense à mes frères
qui baisent toutes les balances qui rencardent les deck
remballe tes vers, j’fais dix fois mieux
en 4+4 je bédave juste 4 taff de
zeb bien fraîche
j’aime bien faire des textes infectes qui plaisent et qui baisent l’inspecteur
j’reste impec’, frotte pas ça pique
si l’rap était de l’air y’aurai trop d’asthmatique
sauvage d’afrique, j’sais c’que tu vis
j’pète que du riz, bang, j’fais des bêtes de tueries
guettes le supplice, vivre sans la maille
style champ de bataille, c’est normal que mes types vendent la came, cousin

[pont 4]
dj connex, trois minutes ?
on peut gérer ça, vas+y, balance la sauce
balance moi une vraie sauce, énervée, énerve moi
yo, tu sais comment ça se passe

[couplet 7]
j’flingue le beat, j’flingue la bass
fallait pas donner la rage à un chien d’la casse, passons
j’viens d’l’asphalte qui peut nier ça ?
evite de crier quand l’equipe est dans un deal de billets falschs
y’avait des micros et des caméras ça pue la calèche
villeneuve la garenne, y a que des schizos et des kadera
des bécannes de cross, des gp8, des t+max, des gros gamos
mes gangstas se postent et té+squa le porche
des vrais liasses de boss, ça passe des nuits en bas
et ta ceinture à 800 balles, souvent ton beretta te l’offre
et j’en ai vu l’faire, ils m’disaient :
“guizmo c’est trop facile, pour que ça marche, faut juste un gros calibre”
tu parles, une perquis’ et t’as plus d’étés
tu pètes un câble, repense aux preuves que t’as pu laissé
paranoïaque, tu repasses le film en boucle
bonjour aux arrivants, et adieu la vie en couple
elle est pas belle la vie, là ou ça pue la poisse
de ma tess’ à rue d’la guade’, on t’achève pour une ardoise
et y aura pas d’embrouilles et pas d’bruits
juste un coup d’schlass en traître, pour qu’tes troupes battent en r’traite
t’es un youv, moi j’m’embête
j’ai déjà défoncer les plus grands
evite de parler d’rue, mec, on sait qu’t’es plus dedans
bref, on sait qui est qui et qui fait quoi
qui vé+squi et qui s’péta, qui est street et qui n’l’est pas
ouais j’débite des idées noires, dans un état depressif
mec, j’t’avoue j’évite les shtars car ils aiment palper les slips
et j’ai du sh+t dans les burnes, j’kick quand j’ai bu
weed chambres et putes, j’fais du biff dans des rues sales
speed quand j’ai plus l’time, il m’faut plein de billets
ca sert à rien d’crier quand tu vois le flingue briller
et ouais c’est violent, on dis vient là
si tu fais l’mec affriolant, ma parole tu t’fais violer
les braves me disent virent les, pour ça qu’j’suis virulent
ils repartent tous en titubant après avoir pris deux pêches
oui, je blesse car cette vie me stress et j’suis pris de ver+tiges
à cause de perquis’ et des prises de zeb
s’il te plaît tass+pé, fais voir tes cuisses de prêt ainsi que tes fiches de payes
si tu kiffes le diez ça le fait, le guiz’ te fait valser
j’me connecte sur facebook et j’balance une rumeur puisque t’aimes jacter
crise de nerf, tarpé, ville de merde, bah ouais
fils de gwere, braqué
j’m’en bats les couilles que tu me dises que c’est moche
moi je risque mes miches quand je piste tes mioches
demande à scar+la, le respect s’gagne
on t’léchera pas la bite pour ton slk
on déteste ça, les p+sseux, ces trous de balles qui sé+uss
ces putains qui choisissent le boulevard qui paye plus

[outro : guizmo & fred musa]
chiguiricheck, biguiribang, guizmo, l’entouseul
wesh morpion, wesh [?], wesh nénéss’
wesh gorille, han, wesh jeff
et tous les autres autour de moi, on n’oublie sonne+per
ça fume son pers’, skyrock bande d’enfoirés
c’était guizmo, en freestyle à l’instant sur sky
booska+p !



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