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gust (france) - newcomer lyrics

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écoute
c’est l’thème d’un film, où j’arrache la pédale
sauf que c’est ma réalité, pas juste un banc d’pétales
et si t’aimes, attends+toi, à coup sûr, que j’te renvoi la balle
j’ai trop la dalle, j’vais pas caler, ou cavaler à balle

j’connais pas d’limites, crois pas qu’les rappeurs j’les imite
dans ma bulle, mon univers j’l’ai taffé seul, comme un ermite
depuis le game va très vite, et les merdes pensent être des élites
pour la distance, la carrosserie suffit pas si t’as que de 2l
bah ouais, j’évite l’imitation, mais surtout pas les mutations
j’me pique tellement à base de flow, que j’développe des irritations
les gars tâchons, un tant soit peu, d’rapper que si y a de la passion
ou si y a une mif’ en galère, que ça évitera d’toucher l’fond
y a pas d’rewinds de phases, j’ai mis tous mes textes dans des cages
surtout les éloigner des cases, car y a trop d’talent dans mes pages
j’voulais des feats, au final nan, j’voulais pas partager l’ballon
bat les couilles, et puis finalement, j’suis l’seul qu’ai capté l’bon filon
filons près des cotes de la mer, et savourons des côtes de bœuf
ta côte est plus bas’ qu’terre, sur les côtes d’un autre est ta meuf
pour oublier, c’est la galère, t’espère qu’ton reuf est un peu d’peuf’
mis à l’envers, t’as plus de salaire, avant l’trailer, t’es mort dans l’œuf
j’ralentis l’débit, pour que tu suives la bobine
car si tu passes ton permis, c’est qu’un jour tu veux la berline
reparti pour qu’ça kick sale, si j’casse des gueules en freestyles
faut pas trop s’étonner, j’ai la dalle d’un rookie, en petite salle
j’ai p’t’être pas la voix d’un ténor
mais l’mic’ en main, poto, sache que t’es mort
comme charles lee, t’as v’la les taches sur le corps
avant qu’connor lui ouvre les portes de la mort
j’inscris mon nom gras, et j’fous le game en italique
j’souligne le fait qu’les “surligneurs de crises sont des sadiques”
car ça fait v’la lire, de surfer sur la panique
et qu’ça fait pâlir, de s’dire que notre vie, on la nique
depuis l’temps qu’j’sort de ma grotte, des dingueries
j’enchaîne, comme le barillet d’un glock dans une série
d’éliminations, t’as capté qu’j’détermine l’action
premier freestyle en soirée, j’ai créé des réactions
chimiques, pas besoin d’faire des gimmicks
ma musique est une science trop complexe, on croit même qu’c’est biblique
et moi, j’ai l’impression d’charger tes baffles, comme un buffle
d’mettre des baffes, qui t’écrasent, comme mario avec les truffes
mobb deep dans les écouteurs, ou à l’ancienne sur un vinyle
“fini+les”, c’est c’que j’me répète, quand j’me charge d’un missile
imbécile, si tu commences le rap, pour des billets mauves
moi, j’ai commencé par passion, et puis poursuivis pour les loves
j’te démarre sans t’toucher, j’me serre que du poids d’ma plume
oh frérot, t’es bouché ? tu m’verras plus jamais en poids plume
peu d’lacunes dans mes textes, j’enchaîne les prods, et demande à l’ingé
si j’en claque une, même la daw d’dre fini endommagée
j’aurai du naître un peu plus tôt, à l’époque du boom+bap
micro, roro, feater tupac, terminer l’game à coups d’battes
putain, ça y est, j’deviens nostalgique
mais juste à l’époque de s+xion, j’aurai eu trop d’classiques
j’me la pète pas, j’tire juste à balles réelles, sans mettre de silencieux
et si tu veux m’test, quand tu ppe+ra, regarde moi dans les yeux
j’suis quelqu’un d’modeste, honnête, loin d’être prétentieux
mais t’as des frissons depuis l’début, comme un keuf seul à vénissieux
c’est trop facile, ma gueule, j’crois qu’ça va pas t’plaire
mais tes pélos n’connaissent même pas les dictionnaires
la légende dit que j’domine, pendant qu’les autres s’démerdent
j’casse la pierre tombale de tous tes rappeurs de merde
ambiance old+school, j’fais un break dans la matrice, écoute
que des loops cool, c’est l’art de la maîtrise que t’écoutes
je fais du bon son, nan c’est pas la hess
et même par manque d’inspiration, j’irai pas taper dans la cess
en fait, j’voulais revenir au basique
l’époque où la zik’ se faisait pour l’amus’, pas pour les ronds
l’époque des samples de jazz, de blues, et de classique
pas d’kick pour le fric, mais bon…
il est tard, j’suis sur mon canap’, j’révise les partiels
j’ai la flemme, j’vois la lueur de la lune, mais pas l’ciel
j’suis pas vraiment concentré, l’apprentissage est partiel
pardon à mes parents, mais ce soir, j’suis en distanciel
à ce qu’il parait, tu veux prendre 2 smic, en 2 semaines
mais à la fin du son, j’t’aurais d’jà piétiné des 2 semelles
c’est pas noël, donc, santa f’ra pas d’cadeaux
mais bon, j’prends quand même les rênes, et l’rap game, j’me l’fous à dos
c’est l’retour du boom+bap, v’nez on réapprend aux autres à kicker
savoir passer des gaps dans les flows, ne cesser d’s’impliquer
faire des lines compliquées, techniques, mais toujours s’appliquer
et f+ck les piqués, qui restent droits, qui pensent tous être broliqué
c’est pas du rap, poto, c’est une démonstration
pourtant, j’écris c’texte dans l’canap’, devant les informations
ça m’rappelle qu’c’est trop facile, et qu’au bac blanc d’philo
j’ai cité vald, en recevant les félicitations
ha ! que d’l’improvisation
j’savais rien du cours, mais quand j’manie les mots, y a d’l’organisation
pour faire du rap, pas b’soin d’débiter, débilement, dès l’début
demande à hayce lemsi, pas d’vitesse pour faire des rebus
j’abuse, nan, j’m’amuse sur la prods
j’suis comme une écluse, et si j’lâche tout, ta nuque cédera, sous le poids
d’la zik’, que j’proposerai dans tes air pods
mais j’le f’rai sûrement pas, sinon l’audience ne s’résumera qu’à moi
tu veux m’on avis? newcomer, c’est une dinguerie
un peu plus noir que blanc, mais surtout des nuances de gris
que l’deuxième projet, déjà l’niveau d’une bombe
me tester, frelon, c’est déjà mettre un pied dans la tombe
laisse les parler d’moi, faire leur pitch
s’il me d’mande ne serait+ce qu’une fois, tout l’monde les appellera “b+tch”
gust, et te trompe pas en m’appelant guest
j’m’impose dans les rangs, comme à l’époque, l’a fait la peste



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