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hermano salvatore – je suis malade lyrics

couplet 1 :

je suis malade et je gamberge sans remède l’ami
incurable, j’ai le cancer des temps modernes, hé oui
génération l’âme en peine, la tête bourrée de doutes
le moral au plus bas mais c’est en l’air que l’on pourrait se foutre
la musique est une science et promis je m’y tiens
je laisse le docteur me soigner lorsqu’il me donne du chronik 2001
je suis malade, ouais ! fallait le scander
j’en ai jeté mon cahier de rap, j’écris ces rimes sur mon carnet de santé
a l’heure où mon esprit dérive dans leur épidémie, terrible
pour soigner mes hystéries l’ami, j’écris des lignes
et pire, à réitérer les mêmes fautes, j’ai pris des gifles
un homme averti en vaut deux, dans le fond je dois être hémiplégique
ce qui me gêne ? devine ? quand mon hygiène de vie
est négligée par des dizaines et des dizaines de vices
je voulais guérir par miracle mais quand je dois rendre compte de mes actes
j’ai la même maladie que jacques chirac
ils p-ssent leur temps à s’marrer, nous on t-tube
ils s’font bronzer la pilule, on a du mal à l’avaler
alors je crame un pers et j’me convaincs que ce monde est -ssez beau
si tu me crois, j’te parlerai de l’effet placebo
epanouiss-m-nt professionnel ? tu crois ces mots ? non non
dans les tranchées, sur les chantiers, toi tu t’es c-ssé l’dos
moi c’est ma flemme qui me manage
attendez, si le travail c’est la santé, alors sans dec
j’suis bel et bien malade

refrain :

je suis malade, complètement malade
je suis malade, parfaitement malade
je suis malade, complètement malade
je suis malade, je suis … je suis malade

couplet 2 :

concrètement l’effet du mal persiste
donc clairement je suis malade, complètement
mon traitement s’appelle cubase sx
la nuit me chante que des mauvaises berceuses
ma plume a accouché de gros textes
après un déni de grossesses nerveuses
que l’on me soigne vite, la douleur m’a dévisagé
moi j’ai soif de vivre, la routine m’a déshydraté
viser plus haut ? non, d’après c’que l’on m’dit
j’ai la scoliose du narcissique
voûté à force de me mater le nombril
égoïste, soutien minimaliste
écarte-toi mec, j’ai choppé le virus de l’individualisme
on s’tire la bourre frérot
être unis comme les doigts d’la main, non
même les doigts d’la main ne sont pas tous égaux
ecoute ces mots, oublie la comp-ssion
ici, on vit en isolement pour éviter la contagion
des infections que l’on peut pas déceler
alzheimer des temps modernes
moi, j’ai perdu la mémoire de ma carte sd
les temps sont durs, c’est la crise du budget
vu qu’on parle avec l’argent, rentrons dans l’biff du sujet
moi j’suis un phénomène et la banquière se terrorise
financièrement, j’suis boulimique
alors mon compte en banque se fait vomir
se sentir libre, c’est pas trop facile
la science me dira que mon cœur est prisonnier de ma cage thoracique
mais j’me guéris avec des phases stylées
si le bonheur est contagieux
quel est le con qui m’a vacciné ?

refrain:

je suis malade, complètement malade
je suis malade, parfaitement malade
je suis malade, complètement malade
je suis malade, je suis … je suis malade

outro :

a tous ceux prisonniers de leur lit d’hôpital
dont la douleur ne p-sse pas après deux dolipranes
chimiothérapie, vivre en disant si dieu le veut
et devoir coiffer la casquette de celui qui perdra ses cheveux
courageux ou cond-mnés qui n’auront pas de nouvelles chances
non, ou les poisseux qu’on a amputé de la mauvaise jambe
et moi j’suis là, inerte
tu sais mon -n-lphabétisme a comme un air de molière #maladeimaginaire

- hermano salvatore lyrics

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