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hikari (fra) - belladone lyrics

[couplet 1]
pas l’choix on tourne, les deux pieds sur le béton sec
t’inquiète ce s’ra bientôt not’ tour
d’mande aux anciens qu’ont dépensés l’oseille
à ronger mes pensés, mais la vie c’est séquentiel
donc si dans dix ans j’suis platré, j’aurais déjà l’essentiel
des doutes j’en ai des centaines
un jour j’me contente de rien, l’autre j’veux qu’on m’acclame et qu’on m’aime
et puis j’vais compter les concerts, pas ramasser c’que les cons sèment
nos vies sont d’jà rongées d’colère, donc tu peux garder tes conseils
dur de croire qu’on nie en vrai, j’vois pas plus loin qu’le bout d’ma fume’
pas sûr de s’en contenter, moi j’veux toucher plus haut qu’la lune
les grands ont pas su s’démarquer, ont tout claqué, les ronds, la thune
ils abandonnent les paysages, habitués ils verront qu’la rue
et les p’tits frères f’ront la une, conditionnés au béton
personne leur dit comment ça urge, et le temps passe comme le vent
en deux trois ans, tu d’viens adulte
difficile, c’est soit on taille soit on pose des larmes aux parlus’
pas d’choix, des modes de vie trop noirs
on fait que miroiter entre les vices, les traumas’
il faudrait changer tout ça, j’sais pas si on est coupable
même avec des millions d’euros, on restera des zonards
on restera des zonards, dur de rester résonnable
j’enchaine les mauvais choix, j’suis bon qu’à crier “dommage”
tout miser sur le courage, quitte à kiffer les cauchemars
pour que bientôt ça s’arrange, pour c+n+liser nos rages
donc j’y crois si j’disparais : c’est sûr’ment qu’j’ai finis mon taff
pour les frères qu’on dit tarés, pour tous ceux qu’ont finit rodaves
on fait que tomber plus bas, c’est vital qu’on s’imisse autre part
ils ont des points d’vue étriqués, allergiques aux horizons larges
les autres trient, copient nos phrases, ils veulent nos vie explosées
moi j’veux passer du pire au brave
leur montrer qu’on peut monter, qu’on peut compter, qu’on veut nos places
même si j’sais qu’on est cramés, qu’on est cassés, qu’on pue l’outrage
[refrain]
pour changer nos vies ont met la gomme
pour oublier les plaies, recompter la somme
j’rap quelques mesures et j’les sens désarçonnés
j’ai pas d’rose à vous donner, j’ai plus qu’un bouquet d’belladone
j’ai plus qu’un bouquet d’belladone
t’inquiète même pas, on les tallone
faudrait abandonner la zone, leur montrer qu’ils sont pas qu’assomés
j’met toute ma vie dans la prose et j’prie pour que ça puisse la sauver

[couplet 2]
le ciel nous observe tous les jours, nous on est bon qu’à l’décevoir
à répéter nos discours à s’rappeler tout c’que les yeux valent
à s’éloigner des sevrages, l’excès c’est ma marque de fabrique
des fois j’veux remplir des salles, des fois j’en ai marre de la zic’
on est les pirates de la ville à trainer jusqu’à pas d’heure
rêver d’liasse dans l’coffre de la tir’, eux c’est des as de l’acting
sont bons qu’à dire “on a pas peur”
mais quand ils viennent pour prendre leur boue, ils courent aux cris du rabatteur
on fait nos armes, bref, et j’donne tout c’que mon art laisse
j’suis d’jà empoisonné, c’est sûr j’vais continuer sans un r’mède
si demain j’rate, on la r’fait, j’suis motivé à fond
t’sais j’préfère rapper là que sortir deux [?] sans lacets
faudrait re’vnir en arrière, effacer deux trois erreurs
oublier dans la presse qu’on a penser dans la terreur
quand les s’condes ressemblent à des heures, et les heures à des années
on s’rend compte que tout ça tourne et qu’on a pas sur s’préparer
et qu’on a pas sur s’donner les moyens, on a pas su croire en nous
et puis dehors c’était la jungle, pour ça qu’nos vies partent en couille
les problèmes sont restés pas loin, ça m’libère pas quand j’m’ouvre
au fond c’est que l’début d’la fin, rien qu’y penser ça m’rend fou
et puis l’monde de demain a rien à nous donner
nous on continue d’y croire là où tous ont abandonnés
des poids lourds à endosser, toutes ces années à tant zonner
p’tit re+fré, si j’ai la force, bah j’ferais tout pour t’en sauver
toujours bas dans les avis, on évolue au négatif
on sait dompter les rapides, on sait pas profiter d’la vie
beaucoup trop qui s’enracinent, qu’arrêtent de miser sur l’av’nir
moi j’veux pas finir comme ça, j’continuer d’jouer quand ça siffle
à avancer dans la brise
toute cette merde aura marcher si j’peux les poser dans l’abris
une vida aux temps rapide, j’sais pas si j’en ai tant appris
j’veux finir là où ça brille, pas où les murs te traumatisent
[refrain]
pour changer nos vies ont met la gomme
pour oublier les plaies, recompter la somme
j’rap quelques mesures, j’les sens désarçonnés
j’ai pas d’rose à vous donner, j’ai plus qu’un bouquet d’belladone
plus qu’un bouquet d’belladone

- hikari fra lyrics

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